Alors que sa croissance fut bloquée sinon fortement ralentie cet été, Granion, agneau du printemps, a vu sa construction redémarrer depuis un mois.
Comme je le supposais, octobre fut bien le mois de déclencheurs hormonaux qui lui permettrait de voir sa puberté se dessiner.
Au point qu'en ce début novembre, je dus m'inquiéter de le sortir du groupe pacifique des femelles ne devant pas se reproduire, pour l'introduire dans le groupe plus turbulent des béliers chez qui il semblait trop minuscule et bien fragile jusque là pour y survivre.
Voilà, Granion est sur le chemin pour devenir un mâle, un vrai.
Comme je ne m'y étais pas trompé à son allure des premières semaines, il est appelé à devenir un bien joli bélier d'ici trois ans, du moins un bélier comme je les aime en souche Lutins.
Je vois en lui un bon compromis entre...
... son père Golas ....
... et son grand-père Grichka (dans la même lignée paternelle).
C'est même, parmi les trois agneaux de 2017 conservés, le plus réussi et le plus prometteur.
Comme quoi, côté croissance, rien ne sert de courir, il faut partir à point.