Deux ans et demi déjà que des chèvres miniatures ont rejoint le troupeau des Lutins.
Par Lutins, il convient donc à présent de considérer tout autant les Ouessant que les biquettes, bien que ces dernières ne sont pas très nombreuses et ne devraient jamais l'être, malgré quelques naissances chaque année. Jamais plus de cent Ouessant (les deux sexes confondus) et jamais plus de vingt chèvres miniatures femelles, c'est un principe dans mon élevage.
Si les débuts de cohabitation furent difficiles pour les moutons de par leur personnalité naturelle timide et inquiète, désormais tout le petit monde se côtoie, tout en s'ignorant (on ne mélange pas les serviettes avec les torchons, chaque espèce ayant son propre comportement et ses préférences d'activités selon des rythmes différents).
Agneaux et chevreaux grandissant ensemble, ils ne sont plus des étrangers les uns pour les autres et ne provoquent plus l'inquiétude. Parfois même, certaines brebis savent s'imposer face aux chèvres dont le caractère bien trempé n'est pas une légende...
Tout va bien dans le meilleur des mondes et je ne regrette pas cette association de ruminants bien utile sur les prairies, sans oublier le plaisir pour les yeux d'un tel troupeau.