3 mars 2012
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23:01
Signe qu'un jeune mouton d'un an a son système digestif perturbé par une consommation abondante de la nouvelle herbe qui se met à
pousser?
Non.
Petite lecture de l'image.
Indice du passage d'un bel hérisson durant la nuit sur la prairie.
Celui-ci faisant ses besoins tout en marchant, il laisse sa trace qui s'étale dans le mouvement.
Notre visiteur nocturne se déplaçait même de gauche à droite (sur la photo). "Le geste" se lit dans la "composition de l'artiste".
Avant expulsion totale, son bagage a cèdé de par son propre poids et de par une alimentation molle et terreuse à base uniquement de lombrics,
seules proies disponibles en ce début de renouveau....
Elémentaire mon cher Watson!!
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Autour des Lutins
3 mars 2012
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20:04
Plus très à la mode parait-il?
La raie au milieu est pourtant toujours dans le vent chez certaines brebis...
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Clin d'oeil
28 février 2012
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18:35
L'hiver ne fut véritablement une épreuve qu'en ce début février, mais une belle épreuve.
Plus un animal est petit plus il est vulnérable face au froid, son faible volume se refroidissant proportionnellement bien plus qu'un volume important.
Logés à la même enseigne et nourris au même régime que le reste de la troupe, les deux minis du printemps dernier étaient particulièrement observés durant cette
vague de très grand froid.
Heureusement tout s'est bien passé. Cet épisode hivernal difficile n'est plus qu'un mauvais souvenir.
Bientôt antenaise, la toute petite Lutine des Lutins se porte bien. Un lutin chez les Lutins
Le minuscule Lutin des Lutins de même. Les trainards
(3)
J'ai hâte de les découvrir dans quelques mois lorsqu'ils seront tondus.
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Croissance
27 février 2012
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18:03
En génétique, il y a des domaines bien cernés qui présentent des règles permettant de connaître certains résultats dans les naissances. Mais à toute règle, il y a
parfois des exceptions. Enfin il y a la part apportée pour moitié par chaque parent et de la une sorte de loterie qui apporte ses surprises, d'autant que chaque parent a hérité lui-même de ses
ancêtres.
Ainsi, en dehors des questions de couleurs de toison, on s'interroge toujours sur ce que sera l'agneau ou l'agnelle à naître en ce qui concerne ses caractères
physiques.
En plus donc du traditionnel "garçon" ou "fille"? Ou encore, noir ou blanc, ou autre couleur? Découvrira-t-on un petit animal ou plutôt un grand? Un
longiligne ou un trapu? Un comme ci ou comme ça....?
Un même couple de moutons peut donner dans sa vie des jeunes tous différents d'allure ou parfois presque indentiques. C'est un peu comme chez les humains, certaines
fratries "semblent sorties du même moule" alors que d'autres montrent une grande variabilité.
Un jeune mouton pourra donc tenir plus de sa mère ou de son père.
Antenais qui a hérité de la morphologie de sa mère ci-dessous.
Comme elle, il possède cette allure rectangulaire bien équilibrée.
Ici une jeune brebis de deux ans, qui elle a pris la morphologie de son père ci-dessous.
Comme lui, elle possède une allure plus carrée. En découle une impression d'animaux plus hauts sur pattes pour ces individus noirs, comparativement aux blancs
précédents.
Selon les résultats de ses naissances, on peut ainsi priviligier ou écarter de la reproduction une brebis ou un bélier, selon l'influence notable que
ceux-ci peuvent avoir sur leur descendance et selon les objectifs que l'on se donne dans ses critères de sélection.
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Sélection
20 février 2012
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17:31
Certains arrivent au Ouessant par passion de la laine.
D'autres plus passionnés par l'animal en lui-même ne portent pas d'intérêt particulier à la toison.
Certains encore concilient ces deux entrées dans leur passion.
De toute façon, qu'on l'apprécie ou pas, cette laine est là sur le dos de l'animal. Résultat de nombreuses mutations au cours des millénaires depuis la
domestication du mouflon, ancêtre originel des moutons, la laine (les laines) est (sont) à comprendre pour qui s'intéresse à ce que sont ses animaux.
Pour cela, mieux qu'un article sur ce blog, je renvoie au travail de "Diane la passionnée" par ce lien link
Cela valait le détour n'est-ce pas?
Published by dominique morzynski
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L'animal
19 février 2012
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13:04
La génétique des couleurs de toisons ovines est bien étudiée, mais il demeure beaucoup à découvrir et à mieux comprendre les phénomènes comme l'expriment les
spécialistes.
Mon intérêt d'amateur dans ce domaine m'a amené à la même curiosité face au mouton d'Ouessant et depuis quelques années de nouveaux éleveurs m'ont emboîté le
pas afin de sauvegarder toutes les richesses que le patrimoine et l'histoire de ce mouton nous offrent.
Cependant mon regard en ces domaines fut d'abord longtemps aiguisé dans mon enfance face aux volailles, cobayes et autres petits animaux d'élevage.
Charmé par les plumages des pigeons, j'ai toujours aimé me construire face aux résultats obtenus dans les naissances de ces oiseaux domestiques. Une belle bande
anime toujours le ciel des Lutins et ce petit article en passant me permet de leur donner un peu la vedette.
Trente degrés de plus ce samedi comparé au précédent. Mais il en faut plus pour dégeler la mare figée sur une belle profondeur. Venir se désaltérer au point
d'eau n'est donc pas encore un plaisir possible à nouveau. Jusque là on trouvait son eau dans les neiges fondantes du toit et les gouttières.
Joli de face comme de dos.
Ou même de profil.
Joli au point d'attirer un courtisan dans son bel habit blanc!
Dans sa saine curiosité, Darwin s'était penché sur cette espèce (le biset domestique) face aux mystères du monde du vivant qui le préoccupaient, s'interrogeant sur
le pourquoi en accouplant deux sujets de plumages différents il pouvait en obtenir des jeunes d'une coloration encore autre.
A mon niveau, pas question de me prendre pour un Darwin, mais découvrir ces facettes du monde par mes propres observations renforcées par les connaissances
scientifiques qui se sont depuis construites, c'est un véritable bonheur.
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Autour des Lutins
18 février 2012
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18:02
Ouf! Il n'est pas né durant la vague de froid. L'unique naissance "précoce possible" programmée pouvait avoir lieu au plus tôt vers le 10 février (avec des
nuits à moins quinze). Cette brebis mise avec un bélier à la mi-septembre ne semble pas avoir été fécondée dès cette rencontre. Ce n'est que mieux. Certaines contraintes m'avaient obligé à
concevoir une naissance assez tôt alors que je préfère limiter les soucis pour le berger et les agneaux en faisant naître à l'approche du printemps et durant cette saison. Ce qui d'ailleurs
se passe globalement ainsi pour ce type ovin primitif, aux cycles naturels conservés (contrairement à de nombreuses races modernes de production).
Ne contrôlant pas chaque jour l'état des mamelles parce que ce n'est pas forcément fiable, je jette un oeil malgré tout sur cette brebis, matin, midi et soir.
Depuis quelques semaines se dessine une fin de gestation. Alors pour quand?
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Reproduction
12 février 2012
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23:08
La relève n'était toujours pas assurée côté chien pour que je puisse toujours prétendre continuer à déplacer le troupeau à ma guise dans
quelques années . La relève
Une petite nouvelle devait donc faire son entrée dans la meute de chez les Lutins. C'est chose faite. Gypse, la petite Border collie est à présent dans
sa nouvelle famille. Elle a tout... Reste à espérer qu'elle sera motivée et méritante cet été, dans son éducation au travail sur le troupeau. Et qu'elle sera par la suite, au moins
à la hauteur de ce que sont ses parents en ce domaine.
Le pauvre Guss Pauvre Guss (et pauvre berger) , de trois mois son aîné, s'il ne
la voit pas véritablement comme on le devine à son expression, est vraiment ravi d'avoir trouvé une compagne de jeu. Toute une complicité s'est installée entre ces deux jeunes, au point qu'ils
partagent absolument tout. La petite comble les quelques vides d'un Guss handicapé, malgré toute l'attention que son maître que je suis lui porte déjà.
Pour la petite histoire, dans cette mésaventure de l'achat d'un chiot atteint de cécité, la vendeuse est à ce jour toujours en fuite face à ses responsabilités
et aucun logique dédommagement n'a été effectué. Je ne peux qu'espérer que la raison la rattrapera avant que ce ne soit la justice (et autres instances). Un événement qui ne peut
que renforcer mon manque d'élan de sympathie envers les marchands d'animaux. ... Le terme "marchand de chiens" prend toute sa valeur péjorative dans cette affaire.
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La meute
11 février 2012
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23:05
En hiver, il faut éviter de curer ses abris, à moins qu'il ne soient devenus un véritable cloaque. Voir dans ce cas si un apport de litière sèche en surface ne
serait d'ailleurs pas préférable . En effet, la couche de litière accumulée depuis des mois représente un merveilleux matelas isolant (surtout durant les vagues de froid). De plus la
fermentation qui peut s'opérer dans l'épaisseur souillée procure une certaine chaleur.
Le gaspillage de foin des râteliers et le refus alimentent quotidiennement les litières qui restent ainsi relativement sèches et propres s'il n'y a pas une
trop forte concentration d'animaux et si les moutons n'apportent pas sur leur toison l'humidité des périodes de pluie.
On peut curer à la sortie de l'hiver, avant les agnelages, pour désinfecter le local et rénover la litière si elle devient un problème d'hygiène. Sinon un
apport régulier de matière sèche en surface est suffisant durant les naissances.
Chez les Lutins, on cure par une belle journée d'un printemps avancé, avant que les mouches ne se montrent trop et se mettent à pondre dans les fumiers. On
désinfecte et laisse sécher les sols et parois avant de pailler à neuf pour la nuit.
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Elevage
11 février 2012
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15:36
Depuis deux semaines de problèmes techniques, dans le même temps, la vague de froid s'installait sur les Lutins. D'abord une dizaine de centimètres
de neige, puis le gel continu avec cette dernière semaine les moins quinze degrés nocturnes quotidiennement.
Hier après-midi, enfin, une paire d'heures avec un thermomètre franchissant timidement le zéro virgule quelque chose permet de faire fondre un peu certaines
zones de neige. Ce fut pour le plus grand plaisir des brebis Ouessant, heureuses de retrouver quelques brins de verdure.
Même phénomène accentué sur le côteau des béliers.
Depuis quinze jours les râteliers se vident bien plus qu'à l'ordinaire et les compléments en céréales (et/ou en granulés d'engraissement) jouent pleinement
leur rôle d'apport énergétique. Ceci est d'autant plus vrai pour les brebis qui entrent dans leur dernier mois de gestation.
Les seaux d'eau "fraîche" renouvelés chaque midi aux heures les moins froides ne sont pas un luxe et cette délicate attention est remerciée du bruit des gosiers qui
se désaltèrent à grands traits.
Souffrance bien inutile que cette météo qui épuise les corps au risque d'emporter les moins résistants. D'où la nécessité de bien nourrir et abreuver ses
animaux, meilleur moyen de les aider à passer ce cap, tout en ayant songé à ce qu'ils disposent d'un abri au sol couvert de litière.
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Instants de vie