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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 14:34

Durant la panne sur mon blog, les filles ont également subi la tondeuse du berger.

Toutes n'étant pas des filles faciles, juste petite galerie de celles qui ont bien voulu poser un instant.

Eponyme fade mais craquante.

Eponyme fade mais craquante.

Neige a fondu.

Neige a fondu.

Dame Hersant méconnaissable.

Dame Hersant méconnaissable.

La richissime Ribambelle argentée

La richissime Ribambelle argentée

Brunella (sans huile de palme)

Brunella (sans huile de palme)

Musmone dévêtue pour la première fois.

Musmone dévêtue pour la première fois.

Phaeo bronzée.

Phaeo bronzée.

Tisane nouvelle.

Tisane nouvelle.

Tartine de bonheur.

Tartine de bonheur.

Mélanine remise de sa césarienne.

Mélanine remise de sa césarienne.

Oh, Agné-ella.....!

Oh, Agné-ella.....!

Et toutes les autres qui, sachant la publication de cet article, viendront bientôt me réclamer un portrait pour devenir célèbres...

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 14:09

Durant la panne de publication de quelques semaines chez l'hébergeur de mon blog, les Lutins sont passés chez le coiffeur pour ma plus grande joie.

Dans leur pudeur bien compréhensible, tous n'ont pas accepté de se laisser photographier.

Petite galerie de ceux qui n'ont pas trop posé de problèmes.

Hubot bien bronzé.

Hubot bien bronzé.

Hobbit le chouchou.

Hobbit le chouchou.

Golas la valeur sûre.

Golas la valeur sûre.

Roussin dans un numéro de mimétisme.

Roussin dans un numéro de mimétisme.

Champi découvert en tenue d'antenais.

Champi découvert en tenue d'antenais.

Un Vulcain métamorphosé.

Un Vulcain métamorphosé.

Dior nu et culotté.

Dior nu et culotté.

Oixant bel et bien fade.

Oixant bel et bien fade.

Et les autres qui montreront peut-être un jour leurs cornes.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 14:54

La dentition! J'en ai déjà parlé, mais ce cliché idéal de Miss Ouate m'amène à y revenir.

Au bon moment

Pas d'incisives au maxillaire supérieur, est-ce normal docteur?

Oui, les incisives ne sont présentes qu'au maxillaire inférieur (ici dentition encore en construction). Ces incisives tomberont dès 5/6 ans le plus souvent, ne laissant alors "en bas" comme déjà "en haut" que les bourrelets des gencives pour arracher l'herbe. Normalement la mort ne rôde pas encore pour autant...

Les canines n'existent pas, ne les cherchez pas!

Quant aux molaires et prémolaires, pas de panique, au fond de la gorge, elles y sont (normalement), permettant au mouton de ruminer grâce à ces petites meules. Usées avec les ans, parfois devenues chicots ou plus rarement perdues pour certaines, leur état limitera peu à peu la capacité de s'alimenter correctement. C'est alors souvent l'inévitable "début de la fin", période qui peut varier de quelques mois à plusieurs années selon les conditions de vie du mouton et l'attention portée par son éleveur, mais aussi selon l'individu Ouessant en question.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 18:10

Voilà un appel aux visiteurs éleveurs de Ouessant de type ancien qui me liront ( et qui peuvent faire suivre autour d'eux).

Je m'interroge sur la longévité de "nos" animaux actuels.

Si comme nous humains ils ne sont pas tous égaux, à titre personnel, les Ouessant Lutins me posent cependant questions quant à leur longévité. En effet, certains sont déjà des vieillards à 6-7 ans et disparaissent malgré tous les bons soins et le maximum d'attention, alors que d'autres finissent leur vie vers 13 ans tout en étant élevés dans les mêmes conditions.

Je parle bien de moutons morts de vieillesse en excluant toute dégradation due à du parasitisme, à une maladie avérée ou aux suites d'un accident.

J'essaie de définir des tendances selon les lignées, les souches....donc selon les élevages de base également, afin de comprendre si des causes génétiques (donc favorables ou défavorables dans le sens de la longévité) dont une certaine consanguinité peuvent expliquer les différences.

Je soupçonne même une certaine inégalité selon les sexes à la défaveur des mâles (bien qu'ils ne boivent ni ne fument davantage que les femelles, ni n'exercent plus de professions à risques...)

Aussi, si vous avez informations concernant vos propres animaux (ou d'autres que vous glanerez, je suis preneur des données afin d'élargir ma base de réflexion.

Sexe? Longévité, si manifestement c'est bien la vieillesse qui emporta l'animal (les animaux)? ...et toute info possible: ascendants, métissage connu qui pourrait avoir influence,....

Toutes vos données m'intéressent. Alors n'hésitez pas à me les transmettre en zone contact où elles me parviendront directement (et non en commentaire).

Oui je sais, les conditions d'élevage peuvent différer sérieusement.... mais ce sont toujours des pistes intéressantes.

Merci à celles et ceux qui participeront. Cela demandera du temps, mais je compile...

Et dans l'immédiat réponse assurée de ma part à tout envoi, avant peut-être un jour, si nous sommes nombreux à jouer le jeu, pouvoir communiquer une synthèse de cette étude qui ne dépend que des bonnes volontés.

Quelle longévité théorique espérée pour un agneau arrivant au monde et à qui on donnera le droit de mourir de sa "belle" mort?

Quelle longévité théorique espérée pour un agneau arrivant au monde et à qui on donnera le droit de mourir de sa "belle" mort?

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 11:13

Pour l'éleveur curieux et prêt à se pencher sur la génétique des couleurs chez l'ovin et en particulier le Ouessant dans son paysage coloré actuel rencontré dans les groupements, un lien vers un site ami présentant les choses de façon pédagogique pour acquérir les bases.

Un mouton blanc peut cacher et transporter bien des choses au niveau de la génétique des couleurs.....

Un mouton blanc peut cacher et transporter bien des choses au niveau de la génétique des couleurs.....

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 10:48

Suite à cet article...

..., on me demande:

" Et si la couleur de base était brune et non noire, comme sur cette photo, qu'en serait-il?"

Palette de noirs (2)

Ma réponse est que ce n'est pas si compliqué que cela.

En effet, au lieu de raisonner en couleur de base noire, c'est à dire avec des animaux à face noire, aux pattes noires et à la toison noire à sa racine au moins lors de la naissance, il faut raisonner avec des animaux en couleur de base brune, c'est à dire à face brune (et non plus noire), aux pattes brunes (et non plus noires) et à la toison brune (et non plus noire) à sa racine au moins lors de la naissance.

Que ce soit sur base brune ou sur base noire, les règles des gènes acteurs concernés dans cette palette demeurent les m^^emes.

Ainsi le premier animal de gauche dit "Agouti blanc" appara^^itrait toujours blanc. (C'est pourquoi devant un animal blanc, uniquement en le regardant, on ne peut savoir si la couleur de base est noire ou brune, bien que la noire soit la plus répandue).

Le second mouton dit "faded" de par le gène qui décolore sa toison, subirait la m^^eme action de ce gène, mais pattes et face seraient brunes.

Le quatrième dit "Agouti gris" verrait à ce stade toutes les parties sombres noires remplacées par la couleur brune.

Enfin, il faut concevoir que les toisons brunes, comme ce qui est évoqué chez les noires dans l'article premier, peuvent subir également l'éclaircissement avec l'^^age (phénomène de canitie) mais aussi de par l'agression des UV du soleil.

Maintenant, point important, il faut comprendre par le mot brun chez le mouton, non pas le brun pour désigner une chevelure humaine, mais une couleur d'un "roux marron orangé". C'est là que des confusions peuvent naître dans les esprits.

Pour plaisanter, mais bien insister pour faire mémoriser, le fantasme de la brebis pour un beau brun est en réalité celui pour ...un beau "roux marron orangé".

J'espère avoir répondu aux interrogations des personnes qui m'ont contacté, et par là m^^eme avoir apporté révélations à d'autres, particuliers ou éleveurs plus investis dans le monde du Ouessant de type ancien, qui comme j'ai pu l'observer régulièrement depuis bientôt 20 ans commettent des erreurs d'identification et de classification face à la coloration (ou simplement la couleur de base) d' animaux observés.

Pour résumer et construire sur une réflexion solide:

Agneau en base noire exprimée (certains animaux noirs peuvent être également porteurs de la base brune non exprimée car récessive)

Agneau en base noire exprimée (certains animaux noirs peuvent être également porteurs de la base brune non exprimée car récessive)

Agneau en base brune exprimée (la base noire n'est pas cachée en ce genre d'animal car dominante elle se serait exprimée

Agneau en base brune exprimée (la base noire n'est pas cachée en ce genre d'animal car dominante elle se serait exprimée

Palette de noirs (2)

Agneau de coloration blanche. Dans cette coloration, rien ne permet de dire si l'animal est de couleur de base noire ou de couleur de base brune (si ce n'est parfois la connaissance du génotype couleur des parents et autres ascendants... ou à l'âge de la reproduction certains résultats de naissances selon les accouplements).

Les marques brunissantes d'étendue variable dont sont décorés certains agneaux blancs et que conservent certains adultes de même coloration tiennent au fait qu'un mouton dit "blanc" est génétiquement porteur du gène dominant "Awt", c'est à dire "Agouti white tan" ou encore dans notre langue "Agouti blanc bronzé", ce qui est d'ailleurs plus rigoureux que de dire "Agouti blanc" par paresse.

En effet, en disant "Agouti blanc bronzé", on insiste bien sur le fait que les "blancs" peuvent porter traces de "bronzage", que c'est quelque chose de normal, et m^^eme une richesse de diversité sur l'originalité de l'expression de ce gène "Awt".

Oui, je sais, je radote.

Mais je radoterai encore longtemps comme je le fais depuis des années, afin que ces éléments finissent par rentrer dans les esprits et que ne se mènent pas/plus ici ou là de dramatiques politiques du Ouessant de type ancien "plus blanc que blanc" (bien que ces sujets méritent d'exister également), déjà que se mène depuis longtemps, parfois ici et là, une autre dramatique politique de ségrégation entre les animaux de coloration blanche et ceux de coloration noire lors des accouplements orchestrés par l'éleveur.

Puisse cet article de plus faire en sorte que, quarante ans après la redécouverte du petit mouton d'Ouessant de type ancien, se construise un réel désir de curiosité, de connaissance, de réflexion, de conservation des particularités et de sauvegarde de cet ovin relique descendant des peuplements primitifs.

J'imagine le visiteur du blog des Lutins de plus en plus motivé dans ce sens, mais je dois bien avouer que je rencontre des passionnés tombés bien plus souvent (sinon systématiquement) dans une motivation d'élevage orientée vers la compétition à produire des animaux dits de "beauté" (un sport nouveau?) et exceptionnellement des conservateurs motivés.

Bonne réflexion face à vos Ouessant!

(tout un chacun peut me contacter en message privé s'il le souhaite, si un commentaire en public fait peur)

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 17:16
Machin chape de laine

Machin, agneau de l'année, dont la toison d'environ sept mois révèle sa structure, se distingue par sa chape de laine sur l'encolure et le garrot.

Voilà un caractère "qui se balade" selon les accouplements et qui concerne une lignée chez qui on retrouve cette tendance à l'abondance de toison sur ces parties du corps (sans compter une toison globalement à longues mèches).

Héritage d'un bélier souche, Ocelot, une des briques de base du troupeau des Lutins, cette caractéristique se retrouve chez divers descendants de ce bélier: Promesse, Golas, Dame Hersant,...

On peut aimer ou pas. Personnellement, je ne suis pas un amateur de laine, mais sur ce point j' apprécie la diversité, cette diversité qu'on peut encore rencontrer chez des ovins correspondant encore (heureusement!) plus à un type qu' à une race standardisée. Donc, chez les Lutins, on s'attache également à la conservation de la diversité de l'allure des toisons, ne cherchant rien à supprimer ou à l'inverse favoriser.

Caractère associé à ce type de toison, un important recouvrement de la queue très dense en laine également.

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 19:15

Chez l'ovin, il faut concevoir qu'il existe deux couleurs de base de la toison: le noir et le brun.

Couleurs sur lesquelles peuvent venir se greffer divers gènes qui y agiront à leur façon , selon les lois de la génétique et l'héritage issu des ascendants de l'animal considéré, pour donner un aspect de coloration de toison ou un autre.

Palette de noirs (1)

Dans cette brochette des six jeunes Lutins de premier automne, tous ces béliers sont construits sur base noire (et non brune), aussi surprenant cela soit-il.

De gauche à droite, faisons la présentation.

1/ un jeune bélier en couleur de base noire, ayant hérité du gène dominant dit "Agouti blanc"... D'où cette coloration blanche (la couleur noire récessive étant cachée)

2/ Un jeune bélier en couleur de base noire, ayant hérité de gènes de décoloration de la toison dits "faded". D'où une laine d'aspect délavé, d'ailleurs accentué par les effets du soleil en surface.

3/ Un jeune bélier en couleur de base noire, sans aucune intervention d'un autre gène, avec une toison qui résiste encore bien à ce stade aux effets du soleil.

4/ Un jeune bélier de couleur de base noire, ayant hérité d'un gène dit "Agouti gris" dominant, lui donnant cette toison juvénile pâlissante peu à peu.

5/ Un jeune bélier en base noire, sans aucune intervention d'un autre gène, mais sur qui le soleil commence à brunir légèrement la toison en surface.

6/ Un jeune bélier en base noire, sans intervention d'un autre gène, mais dont la toison noire est particulièrement sensible aux rayons du soleil, au point de brunir de façon intense la laine en surface.

Palette de noirs (1)

Les quatre noirs (sans aucun gène agouti).

De gauche à droite: 6/ ; 2/ ; 5/ ; et derrière 3/

Palette de noirs (1)

Les mêmes de dos.

D'abord 3/ ; puis de gauche à droite en second plan 2/ ; 6/ ; 5/

Palette de noirs (1)

Nette différence entre ces deux béliers noirs.

A gauche 3/ noir ; à droite 2/ noir ayant hérité des gènes de décoloration "faded"

Palette de noirs (1)

Deux noirs.

A gauche 6/ dont la toison a fortement bruni au soleil; et à droite 5/ sur qui le soleil a moins d'effet à ce stade.

Palette de noirs (1)

Encadrés par 3/ et 5/ ,

4/ le noir ayant hérité du gène dominant "Agouti gris" qui le fait pâlir lentement mais sûrement...

1/ à l'arrière, le bélier en base noire ayant hérité du gène dominant "Agouti blanc", facilement reconnaissable.

Tous noirs donc, mais différents réellement pour certains ou en apparence pour d'autres à cause des UV du soleil et de la réaction de leur toison à cette agression.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 11:20

Pour "nous" le mouton dit d'Ouessant (île bretonne) est ce (plus ou moins) petit mouton, le plus souvent noir, qui peuplait encore cette l'île à la charnière des 19ème et 20ème siècles, avant que pour des raisons socio-économiques les habitants ne lui préfèrent des races plus grandes et plus lourdes, le plus souvent blanches, importées du continent. Les temps changent....

Ainsi les véritables moutons d'Ouessant, puisque peuplant actuellement l'île, se présentent à présent en un groupe ovin fruit de divers métissages effectués sur la population ancienne durant le siècle dernier. Cette nouvelle population qui porte en elle partie de ses ancêtres insulaires mais aussi une belle part du patrimoine de ses ancêtres plus récents et continentaux va poursuivre son évolution et doit même déjà tendre à former une entité à part entière.

Je ne sais pas si maintenant certains regards se sont portés sur ce cheptel pour en définir les caractéristiques et les spécificités à divers niveaux. Les types nouveaux intéressent souvent moins que les anciens du fait que ancien rime (à juste titre) avec perdu ou pouvant l'être, alors que le présent ou nouveau, faute d'urgence ou victime d'un jugement critique défavorable semble faire naître le désintérêt si aucun aspect de rente ou d'exploitation ne naît. Et puis ce qui est nouveau semble ne pas avoir de légitimité.

Etrange! On voit à quel point le cheminement psychologique des humains peut déterminer l'avenir d'un animal domestique en dehors des raisons économiques au sens large. Comme si les choses devaient rester figées pour l'éternité. Comme si le mouton d'Ouessant aurait dû demeurer petit mouton noir sur cette île, alors que l'ovin n'y a pas toujours été très petit, ni même noir assurément, sur les siècles et millénaires en l'histoire des lieux.

Ainsi, comme s'il devait toujours être "d' Ouessant", nous continuons à nommer Mouton d'Ouessant le petit mouton qui nous intéresse alors qu'il a disparu de cette île depuis près d'un siècle et que ce type doit sa renaissance à diverses souches continentales de longue date et non directement insulaires.

La rigueur permettant de préciser les choses et d'éviter les confusions, j'essaie le plus souvent possible de parler de mouton d'Ouessant de type ancien, y ajoutant même "de forme continentale", afin de différencier ce petit ovin (continental donc) du véritable, lui, mouton d'Ouessant, de grande taille, qui peuple actuellement l'île d'Ouessant.

Langage rigoureux et vocabulaire rigoureux ne peuvent que permettre de construire des représentations mentales précises et exactes. On voit la confusion qui s'est installée avec l'emploi des termes "brun" ou "noisette" indifféremment, pour désigner couleur de toison,... tout autant dans l'esprit de l'éleveur anonyme que dans celui de personnes du milieu de l'élevage.

Le mouton faussement dit d'Ouessant ne devrait-il pas devenir simplement Ouessant (ou Ouessantin) à l'image de bien d'autres races qui ont quitté leur berceau d'origine pour essaimer aux quatre coins du monde.

Ainsi on dit bien Limousine, Solognot, Vendéen,.... quel que soit le lieu où on les rencontre, sans qu'ils ne soient plus forcément inféodés à leur région d'origine.

Mouton d'Ouessant? Ouessant? Ouessantin?.... peut-être même serait-il utile de toujours préciser comme je le fais "de type ancien"!

Mouton d'Ouessant? Ouessant? Ouessantin?.... peut-être même serait-il utile de toujours préciser comme je le fais "de type ancien"!

Beaucoup de blabla pour pas grand chose diront certains.

Pourtant cela aurait peut-être le mérite ....

De ne pas laisser croire que le Ouessant fut sauvé à partir d' animaux retrouvés sur cette île.

D'éviter de faire penser que ce type ovin est toujours le type actuel présent sur l'île d'Ouessant.

De laisser le nom de moutons d'Ouessant à ceux qui vivent véritablement sur l'île actuellement.

Ou même d'éviter l'ambigüité comme dans cette anecdote...

Je me suis trouvé un jour devant un monsieur et ses moutons. Cet éleveur avait, pour une fois, des animaux dans le standard taille, chose rare contrairement à ce qu'on rencontre le plus souvent.J'appréciai même une de ses brebis plus petite que les autres et lui fis remarquer. C'est alors qu'à ma plus grande surprise, je le vis être gêné et s'excuser en m'expliquant son désespoir du fait qu'il avait lu dans un ouvrage que le mouton d'Ouessant pesait 50/60 kg (je ne sais plus trop) et qu'il était désolé de n'avoir plus belle qualité (sic!). C'était pourtant tout le contraire, mais il ne savait pas qu'il possédait en fait le type ancien maintenant continental et non le type actuel du Mouton d'Ouessant insulaire! Sans doute pensait-il même s'être bien fait roulé lors de son acquisition initiale.

A méditer...

C'est grâce à Georges de FERME, qui utilisant bien à plusieurs reprises le terme "Ouessant" et non "Mouton d'Ouessant" pour présenter l'ovin et mon troupeau dans le dernier numéro de la revue de cette association, que j'ai pensé utile cette réflexion et cet article.

Merci Georges.

Comme quoi on ne construit bien que par la concertation et ce que chacun peut apporter....

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 10:35

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore découvert, il est possible d'afficher la photo d'un article sur l'écran en cliquant sur celle-ci et de là, feuilleter les images uniquement, en cliquant ensuite à droite ou à gauche du cliché selon ses désirs.

Essayez à partir d'une photo de cet article!

(Cette remarque me permet en même temps d'apporter quelques précisions en rapport avec l'article précédent sur la génétique.)

(Agnelle noire de quelques mois, en phase de décoloration, en référence à l'article précédent)... concernant le locus Fading (Ff Ff)

(Agnelle noire de quelques mois, en phase de décoloration, en référence à l'article précédent)... concernant le locus Fading (Ff Ff)

Bélier noir en décoloration effective de la toison (Ff Ff), tondu, en comparaison avec un sujet noir non décoloré, tondu également, à l'arrière plan

Bélier noir en décoloration effective de la toison (Ff Ff), tondu, en comparaison avec un sujet noir non décoloré, tondu également, à l'arrière plan

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