Le Dieu Soleil fut très généreux ces dernières semaines.
La précédente à température africaine, avec 40 à l'ombre, a transformé le domaine des Lutins en lui donnant un air tout autant africain.
Il est bientôt 19 h et rares sont les Ouessant qui quittent l'ombre aujourd'hui encore.
Là on grapille quelques feuilles vertes sur un bras de ronce que le berger négligeant n'a pas sectionné.
Ici on s'attaque aux chardons, derniers éléments de verdure encore disponible.
D'autres ont déjà taillé les orties des bordures à hauteur de Lutin.
Néoténie, la petite dernière d'un mois et demi à présent, faute de végétation grasse pour son entrée dans la phase de consommatrice d'herbe, est un peu constipée... ce que ses légers râles indiquent quand elle fait ses besoins.
Sa mère se débrouillera mieux face à une végétation déshydratée qui a perdu toute qualité nutritive, rien à voir avec un bon foin.
Le juilletiste est assuré de son coup de soleil annuel pendant que le berger s'inquiète devant la météo prévue.
Il faudrait de l'eau sur plusieurs jours et en quantité, chose qui risque de ne pas arriver avant l'automne... peut-être!
Ne croyant pas au miracle, dans le désespoir, chaque soir me voilà bon pour la danse de la pluie une fois encore...