Dans dix jours, le signal de départ de la reproduction chez les Lutins sera donné.
Deux semaines de retard cette année par rapport aux précédentes saisons de lutte.
C'est volontaire et il en sera sans doute ainsi, dorénavant, chaque automne.
Les raisons?
Cadrer les festivités ovines sur les deux mois de novembre et décembre, afin de concentrer les naissances sur uniquement les deux mois d'avril et mai, période (normalement) la plus favorable et la plus naturelle pour ces événements, et surtout éviter les naissances en mars, mois pouvant être encore problématique d'un point de vue météorologique pour le minuscule agneau de ce type ovin d'herbage qu'est le Ouessant de type ancien et qui n'hésite pas à mettre bas en plein air, le Lutin étant de plus libre de mouvement en permanence.
Bien que rustique et relativement résistant, ce n'en sera que mieux pour les agneaux nouveaux nés … et le berger qui vieillit dormira plus tranquille.
La situation météorologique catastrophique pour les prairies, bien que faisant bénéficier de journées fort agréables, va sans doute nécessiter de réduire le nombre de lots de reproduction à quatre, pour des questions de gestion de l'espace et de ses ressources.
De toute façon les dames ne semblent pas bien pressées par leurs hormones. Je n'en vois encore aucune passer du temps à "allumer" les béliers en faisant les cent pas devant leur enclos ou en y demeurant figée longuement une partie de leur journée.
C'est parfait! C'est que tout est encore en ordre et correspond bien aux orientations au maximum naturelles que je me suis toujours fixé.