Après des mois de sécheresse, suite à la petite dégradation météo de fin octobre, sont tombés cumulés 61 mm d'eau (c'est à dire 61 l au mètre carré), à ce jour chez les Lutins.
Ce n'est pas énorme, mais cette humidité de surface permet, avec la douceur du moment, aux banques de graines au sol de germer et aux herbacées dont le système racinaire a survécu de repartir.
Les neiges précoces de cette dégradation ont par contre malmené certains arbres.
La masse de neige collante sur des branches encore en feuilles a eu pour effet de plier voire casser pas mal d'arbres et arbustes en bien des endroits.
Chez les Lutins, les dégâts furent nombreux mais sans une grande gravité.
Les cimes des saules aux branches obliques sont venues embrasser le sol et certains de ces arbres n'ont pas résisté.
Beaucoup de casse de branches chez les chênes.
Et parfois de jeunes arbres comme ce bouleau ont été décapités.
Cet événement fut une aubaine pour certaines gourmandes, d'autant que la verdure manquait sous les dents.
Opprimés par ces blousons noirs, les Ouessant n'ont été autorisés par ces dames à s'approcher que lorsqu'elles furent repues.