Dans l'article précédent, proposant un lien,
(http://ouessant-mouton.over-blog.com/2020/11/quand-les-mathematiques-rejoignent-le-simple-bon-sens.html) ,
je faisais une parenthèse dans laquelle j'écrivais "bien que ...".
Peut-être ce "bien que" semble-t-il mystérieux?
Dans mon esprit, je faisais allusion au problème suivant que pose l'élevage de moutons d'Ouessant (et plus largement tout élevage). Problème que soulève Laurent par sa question dans son dernier commentaire (suivi de ma réponse d'alors) et pour lequel je vais expliquer pourquoi je m'autorisais faire rapprochement avec le sujet de la vidéo en lien.
en revanche j’ai une question
combien d’hectares faut-il
Et partager en combien d’espace pour faire une rotation
Merci heureux de vous avoir retrouvé
La production végétale d'un lieu donné variant au fil des mois (et des années parfois), il faut considérer la problématique sous deux angles. Celui d'une pratique d'élevage tendant vers une forme naturelle, sans ou avec peu d'apports d'aliments de l'extérieur, ou bien celui impliquant apports extérieurs, l'espace réservé aux Ouessant ne devenant plus qu'un lieu de nourrissage sans autres considérations ( ce qui à l'extrême rejoindrait la pratique du hors sol des élevages intensifs de certaines espèces, tout en restant en plein air si on peut dire).e
Face aux problèmes environnementaux que pose la prolifération humaine et son comportement, tout autant pour sa propre espèce que pour l'ensemble du vivant sur la planète, j'ai habitude de dire à qui veut bien comprendre, que "tout éleveur (de moutons d'Ouessant y compris) sait que pour une surface donnée, il ne peut s'autoriser à n'avoir qu'un nombre limité d'animaux" (au risque de détruire sa prairie et l'écosystème qu'elle représente, et au final devoir sauver ses animaux de la famine et de la mort en introduisant ressources de l'extérieur)...
Ma formule sous entend que, malheureusement, ce n'est aucunement ce que fait l'humanité, ni pour l'intérêt de sa propre population, ni pour celui de "sa prairie" La Terre. Ainsi évidemment, comme l'exprime en conclusion la dernière vidéo proposée en lien, vouloir croître indéfiniment dans un espace fini ne peut qu' aboutir à se heurter à un mur ...
C'est également à ce phénomène que se heurte l'éleveur de moutons d'Ouessant en reproduction, se devant gérer sa population ovine et la pression qu'elle exerce sur son milieu, ne pouvant laisser croître indéfiniment son cheptel.
D'où mon énigmatique parenthèse avec un "bien que..." ...