(...mais pas toutes ...)
Le 15 prochain, les accouplements vont être autorisés.
Par lots de reproduction, trois.
Pour trois mois. Périodicité calculée selon le nombre de femelles à féconder en maximisant le taux de réussite, mais aussi afin d'éviter les naissances trop précoces tout autant que trop tardives. De fin mars à début juin, c'est parfait. Cela correspond au cycle naturel du vivant... naître au printemps. Cela permet ensuite de tondre les brebis, assurément "vides", toutes les naissances terminées.
Repos pour presque toutes les reproductrices de la dernière saison de reproduction. Au tour de celles qui n'avaient pas été mères ce printemps de rencontrer un amoureux. (Repos à vie pour toute brebis de plus de huit ans)
Les élus sont de costumes différents.
Un mâle dit "blanc" , un mâle dit "noir" (homozygote faded, décoloré), un mâle dit "brun" (homozygote faded).
Quatre allèles portant sur la coloration de l'animal seront ainsi diffusés par les béliers et associés à l'ensemble des allèles (sept) colorés chez le Ouessant présents parmi la bonne trentaine des brebis choisies pour (et non par) ces mâles.
Mais le travail de conservation du type ovin primitif qu'est le Ouessant ne se limite pas à un souci de toison, taille et morphologie des unes et des autres, mais aussi rusticité et généalogies, déterminent la constitution de chaque lot de reproduction pour espérer sauvegarder, atteindre également les objectifs souhaités. Le tout dans le maintien du "sang" du Ouessant de forme ancienne, des souches du renouveau (45 ans d'histoire) .
Ceci étant, le vivant aura toujours le dernier mot et fera bien à sa façon selon ce qu'on lui propose...