2 février 2009
1
02
/02
/février
/2009
23:01
Après l'article précédent de "réflexion sur le cornage (1)", il est important de percevoir que le cornage du bélier se construit dans l'espace et que son allure finale définitive dépend d'un
ensemble de paramètres qui, en étant ou pas au rendez-vous, donnent la diversité de types précédemment présentés ainsi que ceux qui vont suivre.
Le cornage se dessine d'abord à sa naissance au niveau des pivots. Sur les mouflons au cornage correct déjà en épaisseur, l'espace entre les racines des cornes est assez réduit. L'épaisseur donc est présente mais demande également une section caractèristique triangulaire. Puis le cornage va devoir monter suffisament au-dessus de l'horizontale du front sans atteindre la verticale. L'angle pris par rapport à la pointe des oreilles va déterminer un cornage serré ou écarté par rapport à la tête. La projection en arrière prend son importance avec la taille du rayon d'enroulement. Ce dernier se fait en une seule spirale qui tend à se construire sur un seul plan et non en vrillant.
Chez le Mouflon de Corse enfin, quand les principes précédents ont été respectés, les pointes tendent à finir leur course au niveau des yeux.
Faute de pouvoir réellement correspondre à celui du mouflon et/ou par goût des éleveurs les Ouessant au cornage plus ou moins divergent semblent avoir une certaine faveur. Chose qui ne correspond pas spécialement au mouflon et sur laquelle, je me permets de m'interroger et lancer une certaine réflexion.
Je n'ai pas la prétention de possèder des béliers au cornage qui tendrait vers un idéal puisque c'est aussi, encore aujourd'hui, un de mes objectif parmi d'autres critères de sélection que je me suis donnés. J'ai déjà expliqué qu'avant la course au cornage, j'ai travaillé le point essentiel qui caractèrise le "petit" Ouessant, la petite taille.
Mes remarques ne sont donc pas négatives en soi face à tel ou tel bélier, mais se veulent constructives dans le sens de la réflexion.
Et enfin que ceux qui reconnaîtraient leur animal dans mes articles n'en prennent pas ombrage puisque bon nombre d'animaux présentés avec leurs défauts sont issus de mon élevage, les Lutins du Montana.
Un bélier au cornage de type coulant; à l'image des
montres molles de Dali, il semble couler... et finit avec une divergence.
Bélier au cornage dit en parasol; on comprendra pourquoi...
Bélier au cornage assez serré, mais avec une bonne
épaisseur...
Un individu avec un enroulement qui manque de longueur
de rayon...
Un bon rayon d'enroulement avec une
belle projection arrière ainsi qu'une belle épaisseur, mais un démarrage pas assez élevé au-dessus du crâne...
Belle montée du cornage, projection
arrière et rayon d'enroulement remarquables, mais un cornage un peu fin..
Pour finir quelques défauts extrèmes parmi d'autres.
Absence de cornage chez
ce bélier.
Cornage mal structuré et déficient.
Cornage faible dit de type en croissants (et pour cause).
Le cornage précédent qui finit par être de type rentrant (sous entendu dans les chairs)
et qui a d'ailleurs été scié dans sa partie morte pour ne pas blesser l'animal.
Au delà de ces divers exemples de nombreuses associations de critères donnent des choses plus ou moins remarquables dans un sens ou un autre. Nous avons ou rencontrons tous un jour ou l'autre l'animal "particulier".
Mais là encore la sélection prend toute son importance...
Le cornage se dessine d'abord à sa naissance au niveau des pivots. Sur les mouflons au cornage correct déjà en épaisseur, l'espace entre les racines des cornes est assez réduit. L'épaisseur donc est présente mais demande également une section caractèristique triangulaire. Puis le cornage va devoir monter suffisament au-dessus de l'horizontale du front sans atteindre la verticale. L'angle pris par rapport à la pointe des oreilles va déterminer un cornage serré ou écarté par rapport à la tête. La projection en arrière prend son importance avec la taille du rayon d'enroulement. Ce dernier se fait en une seule spirale qui tend à se construire sur un seul plan et non en vrillant.
Chez le Mouflon de Corse enfin, quand les principes précédents ont été respectés, les pointes tendent à finir leur course au niveau des yeux.
Faute de pouvoir réellement correspondre à celui du mouflon et/ou par goût des éleveurs les Ouessant au cornage plus ou moins divergent semblent avoir une certaine faveur. Chose qui ne correspond pas spécialement au mouflon et sur laquelle, je me permets de m'interroger et lancer une certaine réflexion.
Je n'ai pas la prétention de possèder des béliers au cornage qui tendrait vers un idéal puisque c'est aussi, encore aujourd'hui, un de mes objectif parmi d'autres critères de sélection que je me suis donnés. J'ai déjà expliqué qu'avant la course au cornage, j'ai travaillé le point essentiel qui caractèrise le "petit" Ouessant, la petite taille.
Mes remarques ne sont donc pas négatives en soi face à tel ou tel bélier, mais se veulent constructives dans le sens de la réflexion.
Et enfin que ceux qui reconnaîtraient leur animal dans mes articles n'en prennent pas ombrage puisque bon nombre d'animaux présentés avec leurs défauts sont issus de mon élevage, les Lutins du Montana.






Pour finir quelques défauts extrèmes parmi d'autres.




Au delà de ces divers exemples de nombreuses associations de critères donnent des choses plus ou moins remarquables dans un sens ou un autre. Nous avons ou rencontrons tous un jour ou l'autre l'animal "particulier".
Mais là encore la sélection prend toute son importance...