Nouvelle journée de canicule en ce 20 août.
35 degrés à l'ombre. Cela pourrait être pire mais c'est déjà beaucoup. Beaucoup trop pour que la journée soit agréable. Les Lutins pensent de même et passent l'épreuve comme ils peuvent.
Atmosphère étouffante sur les prairies.
Première règle évidente, ne pas mettre le museau en dehors des ombrages et s'y tenir de façon stricte.
Même là les plus solides sont KO et patientent en subissant.
La patience a ses limites et on part abattu en quête d'une meilleure solution.
L'abri n'est pas plus confortable en ces conditions, même après expérimentation des techniques les plus insolites.
Alors on repart d'où l'on vient, tout autant désespéré.
Finalement on teste la sente.
Un peu de soutien aiderait-il?
La baignoire de poussière des ânes trouve son adepte.
A deux, en jeunes amoureux, cela a aussi un certain succès.
Un essai d'isolement sous un centenaire.
La technique herbe fraîche et grasse attire assez peu.
Les mines sont abattues.
Les naseaux soufflent bruyamment à un rythme soutenu.
On asphyxie et emploie les grands moyens en ventilant un maximum par la gueule.
19h et toujours 35 degrés à l'ombre.
Par contre, dans sa chute, le soleil brûle moins. Quelques téméraires osent franchir la limite.
On les imite en d'autres endroits.
A cette réaction, les Lutins assoupis rejoignent leurs congénères. Le troupeau va enfin pouvoir se remettre en activité.
Heureusement, la météo annonce pour dans quelques jours des conditions plus agréables. Mais demain encore il faudra prendre son mal en patience et lutter sur les prairies...
( Et je pense toujours en ces circonstances aux pauvres animaux prisonniers dans leurs enclos et qui eux ne disposent d'aucun arbre ou autre structure pour limiter l'insolation...
Une fois de plus, un rappel sur une des utilités des haies.)