Certaines parcelles n'étant pâturées qu'occasionnellement jusqu'alors, une vie plus intense du petit peuple de l'herbe peut s'y épanouir.
C'est le cas des fourmis qui sont tranquilles pour construire leurs superbes édifices, profitant des tiges de la végétation environnante comme armature.
Certaines fourmilières atteignent une belle taille avec les années et possèdent une certaine solidité.
Ces fourmis "des prés" n'utilisent pas de brindilles comme leurs cousines géantes "des bois", mais de fines boulettes de terre accumulées dans les entrelacs des herbes. Les constructions les plus récentes sont encore assez friables et risquent malgré tout qu'un Ouessant les éventre involontairement de sa patte, en cherchant à croquer les feuilles de la charpente d'herbe qui continue à vivre et pousser.