Ces deux animaux sont des sujets noirs. La brebis, une agnelle de six mois dans sa première toison particulièrement roussissante (mais noire en sous-laine). Le bélier, âgé d'un an et demi, noir également (avec quelques mèches qui commencent à roussir). Génotype et effet du soleil pouvant conjuguer leurs effets, l'aspect de la toison noire est variable.
Cette nette différence est encore source de confusions actuellement quant à la détermination de la couleur par l'acheteur ou le vendeur et plus simplement par l'observateur. Ce genre de flou descriptif est lui-même bien présent dans l'imprécision suspectée dans les textes anciens, les moutons étant qualifiés parfois de bruns, marron ou fauves sans qu'il soit vraiment possible de faire confiance à ces écrits, si ce n'est en ayant une logique intuitive. Ceci étant, la phase brune pouvait peut-être toujours exister en toison tondue.
Ce bélier, c'est le nouveau Le nouveau, points forts.
Un mouton ne doit jamais être seul, sous peine de l'angoisser. Dans l'attente de son rendez-vous avec ses épouses pour dans trois semaines, dès son arrivée, je lui ai confié Thymine, agnelle de l'année. Le risque de fécondation est moindre d'autant qu'une jeune brebis n'est pas forcément fécondable sa première année. Si elle devait finalement devenir mère (maturité parfois dès six mois), je n'aurais qu'une naissance éventuellement précoce à surveiller.