Du Ouessant à la prairie ou de la prairie au Ouessant?
Que ce soit l'un qui amène à l'autre ou inversement, pour moi les deux sont indissociables en situation d'élevage, pour ce qui les lie dans l'aboutissement de leurs existences réciproques.
De plus, dans cet univers pastoral, le saupoudrage d'éléments de nature que l'oeil peut découvrir ne fait que caresser davantage ma fibre naturaliste.
Quelques exemples dans l'émerveillement quotidien, quand l'appareil se trouve en bandoulière.
Chaque année, au bord d'une des sentes du troupeau, un pied d'une graminée étale ses feuilles qui semblent dépourvues de chlorophylle.
Sur le muret du talus, un coléoptère de belle taille (non identifié...merci au spécialiste qui lirait...) me fait déjà rêver à un fameux insecte qu'il me plairait savoir être présent sur le domaine des Lutins.
Du coin de l'oeil, un mâle lézard des souches observe les pelotes de laine sur pattes accompagnées d'un drôle de bipède.
Le couple de colverts du coin profite des ornières gorgées d'eau à l'entrée d'un parc.
Chaque jour apporte ses observations plus souvent imprimées dans la mémoire tout court que dans la carte mémoire.