Sur la scène de l'agression, un seul indice. Macabre découverte, une section du corps. La victime vite identifiée, un orvet. Le moignon, la queue. Reste que l'agresseur n'a pas eu le temps d'insérer dans son gosier avec d'autres morceaux? Peut-être! Peut-être pas!
L'orvet est bien un lézard (sans pattes) et contrairement aux serpents, comme ses confrères lézards, il possède des paupières (et un système auditif). Et comme ses confrères encore, sa queue possède la faculté de céder dans le mouvement lors de la capture à cet endroit (phénomène d'autotomie).
Ainsi ce morceau de queue d'orvet indique qu'il y a eu agression mais pas forcément crime. Bien que reptile pas toujours très vif, cet orvet a très bien pu s'échapper.
Corvidé, rapace...chat du quartier, rien pour permettre d'identifier l'agresseur.
Pour vivre heureux vivons cachés. C'est ce que fait l'orvet d'ordinaire. Il s'expose bien moins souvent en plein soleil que les autres reptiles. Si cette victime est toujours de ce monde, cette mésaventure ne fera que renforcer ses habitudes.