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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 12:43

 

Offrir une certaine liberté à ses animaux domestiques c'est aussi concevoir qu'en parallèle quelques dangers puissent les menacer.

La "viande vivante" que représente l'animal élevé peut attirer la convoitise de prédateurs naturels qui selon l'accessibilité des ces proies et le contexte d'élevage (région, lieu, type d'élevage, période de l'année....) sauront en profiter.  

 L'agneau ou le mouton d'Ouessant malade peuvent craindre exceptionnellement le renard. Et tout ovin, encore bien plus rarement car ces animaux sont bien moins communs et de répartition limitée géographiquement, les super-prédateurs que sont le lynx, le loup ou pourquoi pas, bien que d'une probabilité moindre encore l'ours (un superbe site à visiter, "la Buvette des Alpages" link).

Il est bien évident que selon les risques réels encourus, l'éleveur doit prendre soin de mettre ses moutons hors d'atteinte et en particulier la nuit.

 

Enfin on gardera à l'esprit que chiens errants, parasites, maladies, manques de soins et bipèdes négligeants font bien plus de ravages dans les élevages...

 

 

En seize ans, jamais de renard chapardeur chez les Lutins. Cela peut arriver un jour et je suis intellectuellement prêt à cette éventualité

 

Par contre, la colonie de pigeons domestiques des lieux connaît régulièrement ses drames. Protégée des prédateurs terrestres par un système déjà présenté dans un autre article, il n'en va pas de même face aux rapaces. Régulièrement la Nature prélève son du "en nature" en paiement de mon autorisation à m'obstiner à vouloir faire déborder le monde du domestique sur celui du naturel.

C'est bien normal. Je l'accepte, préférant le spectacle de pigeons libres qui se grisent de vols enivrants à celui de volatiles zombies qui se morfondent sur le perchoir de leur prison.  

 

avril 12 053

 

Quel convive est venu cette fois se servir, comme cela arrive régulièrement?

L'autour dont je connais l'aire à une paire de kilomètres?

Le faucon pèlerin surpris parfois dont la nidification serait un scoop sur mon secteur?

La femelle épervier qui semble avoir élu domicile avec son tiercelet sur un de mes bois?

 

Comme ceux qui sont à poils, que ces seigneurs vivent et enrichissent le monde du vivant en occupant dans la nature la place qui est la leur! Étaler mon élevage sur leur univers ne m'autorise pas à me mettre en quête de leur extermination (d'autant qu'il est bon de rappeler que les rapaces sont des espèces protégées par la loi).

Dommage pour ce pigeon, mais sa mort laisse place à une nouvelle vie, celle que donnera le couple que je vais autoriser à se reproduire en compensation.

 

Élever en demeurant en harmonie avec son environnement, plus qu'une volonté....une évidence.

L'artificiel  du domestique ne doit pas prendre la place du naturel et légitime...

L'intelligence est bien qu'ils puissent à la rigueur vivre côte à côte si on persiste à vouloir donner une existence au domestique.

 

 

 

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commentaires

P
J'aime les jeux de mots, je suis coutumier des charades et autres devinettes, mais j'avoue que je sèche face au titre de cet article : quelqu'un pourra-t-il éclairer mes lanternes ?
D
<br /> <br /> Il n'y a pas véritablement de jeu de mots.<br /> <br /> <br /> Le titre d'un article va selon mon inspiration du moment. J'y suis plus ou moins, inspiré.<br /> <br /> <br /> Dans le cas présent, je faisais un clin d'oeil à la classique référence culinaire pour accompagner un pigeon, "pigeon aux petits pois".... qui en la circonstance s'est trouvé consommé<br /> "sans petits pois"... Bof!!<br /> <br /> <br /> <br />
L
Si je suis toujours très triste des prélèvements de Messire Goupil sur mes poules et canards, pourtant très proches de la maison et ramassés chaque soir, je suis d'accord avec toi sur le fond. Un<br /> prédateur sauvage est une richesse ( et souvent une beauté ) dont il faut profiter en acceptant de " partager "... Evidemment, ça ne fait jamais plaisir de retrouver ses animaux tués, mais comme tu<br /> le dis si bien, c'est à l'éleveur de prendre le maximum de précautions pour éviter ça. En général, le prédateur sauvage reste " raisonnable ", il ne tue pas pour jouer mais pour se nourrir, c'est<br /> tout au plus un opportuniste. Je le trouve effectivement moins redoutable que les chiens errants laissés en divagation par des bipèdes imbéciles, qui tuent en nombre et sans besoin. Ceux-là, et<br /> leurs propriétaires, je ne les aime pas du tout...
D
<br /> <br /> Comme toi je considère rageant de perdre des animaux et c'est dommage pour eux.<br /> <br /> <br /> Cependant le partage et la cohabitation doivent primer. Le sérieux de l'éleveur et l'efficacté des installations primant souvent. Ensuite les pertes subies ne sont que les conséquences, le<br /> prix à payer, d'une certaine liberté.<br /> <br /> <br /> D'une certaine façon, "par chance" d'avoir, toi comme moi, perdu sans doute quelques centaines d'animaux croqués ou emportés sur notre vie, on ne nous accusera pas d'être de doux rêveurs comme<br /> c'est souvent le cas dans le monde de l'élevage qui raisonne trop souvent à la façon "pousse toi de là que j'm'y mette" en ce qui concerne la nature et sa faune parfois prédatrice. <br /> <br /> <br /> <br />