Je sais que cela arrive mais je n'avais encore jamais eu l'occasion d'assister à ce comportement.
Après avoir mis bas, suite à l'expulsion du placenta, Io s'est mise à le consommer. Je n'ai pas pensé de suite à faire une photo pour apporter le document. Quand l'idée m'est apparue, le temps que j'aille chercher l'appareil, le dernier centimètre de la masse de chair disparaissait en gueule. Seuls quelques débris de paille collés au placenta attestaient de la "gourmandise".
Souvent rapporté pour diverses espèces de la faune sauvage, ce comportement aurait pour buts (ou comme conséquences) de faire disparaître les traces de la naissance vis à vis des prédateurs et d'apporter une ressource énergétique à la mère. Dans le cas d'un herbivore, celle-ci deviendrait carnivore d'exception en la circonstance.
Le fait de ne pas retrouver le placenta n'est donc pas toujours à mettre sur le dos du chat du quartier ou de la fouine du coin. Ni même ne tient au fait qu'il est devenu introuvable dans l'épaisseur de la litière.
On se demande également parfois (donc à tort) s'il n'y a pas eu rétention de ce placenta... avec les risques pour la mère dont on surveille l'état de santé dans les semaines qui suivent.
L'hypothèse de la consommation doit venir également à l'esprit, bien qu'elle ne semble pas très fréquente puisque c'est la première fois que je constate la chose parmi les multiples naissances depuis seize ans d'élevage du Ouessant.