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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:57

juillet 10 096

 

 

Iroise, brebis grise qui a perdu son jeune qu'elle n'arrivait à mettre au monde, avait subi une césarienne il y a plus de dix jours. Malgré ce temps ainsi que le fait qu'elle n'a pas connu son petit, elle suit comme son ombre Loaren qui a un nouveau né du jour. Au point qu'elle n'a pas voulu se joindre au troupeau ce matin, lors de son départ pour passer la journée sur d'autres prairies.

Ce soir encore, bien que toute la bande soit rentrée, rien n'y change. Elle veut être au plus près toléré.

 

Mal d'agneau quand tu nous tiens!...

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:35

 

Loaren avait avorté cet hiver à un stade assez précoce. S'en est suivi un nouveau cycle de chaleurs. Celles  de début mars furent fécondes puisque ce matin une agnelle gambadait.

L'évènement se concrétisait depuis plusieurs semaines sans que je sache vraiment quand cela allait venir; bien qu'hier soir, je trouvais la brebis un peu "tracassée".

 

 

juillet 10 098

 

 

 

 

juillet 10 105

 

Nerpa dans son repos sous les premiers rayons de soleil de sa vie.

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 20:47

 

Enfin le lot d'agnelles qui, elles, devraient demeurer au troupeau (sauf une ?).

 

juillet 10 048

 

 Une future blanche.

 

juillet 10 076

 

 Une noire porteuse de gris plutôt jolie.

 

juillet 10 080

 

 La plus belle des blanches, et porteuse de gris. 

 

juillet 10 077

 

 Une minuscule agnelle grise de 30 cm à deux mois. 

 

juillet 10 081

 

 Blanche et porteuse de brun.

 

juillet 10 078

 

 Belle silhouette d'une noire porteuse de brun.

 

juillet 10 082

 

 Une blanche assez haute sur pattes.

 

juillet 10 083

 

 L'intéressante toison d'une noire porteuse de brun qui logiquement devrait être noire mais semble comme hésiter entre les deux pour donner à ce jour une sous-laine d'un noir presque brun ou chocolat, d'où l'éclaircissement particulier de la laine à l'extérieur. A suivre avec intérêt avec la croissance et les ans;

 

juillet 10 095

 

Noire et porteuse de brun mais un peu sur échasses (pour l'instant?)

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 21:00

 

Par contre voici une série de jeunes béliers qui ne resteront pas chez les Lutins. N'allant pas dans le sens de ma sélection ou simplement surnuméraires, ils seront disponibles en septembre.

 

juillet 10 042

 

Mini bélier futur blanc peu cornu, porteur du gène gris.

 

 

juillet 10 044

 

Jeune bélier futur gris, éventuellement porteur du gène brun, les deux parents étant porteurs.

 

 

juillet 10 075

 

Futur bélier gris porteur du gène brun.

 

juillet 10 079

 

Jeune bélier blanc éventuellement porteur de gris de par ses deux parents porteurs.

 

juillet 10 088

 

Futur bélier gris.

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 21:09

 

Trois, quatre mois après l'agnelage 2010, que deviennent les agneaux?

Voici d'abord les petits mâles qui vont rester chez les Lutins pour au moins un an. 

 

juillet 10 043

 

 Un brun sélectionné d'office.

 

juillet 10 046

 

 Un gris au cornage faible mais à suivre au cas où... Et puis, comme papa est prix d'honneur et que maman est bien belle, attendons.

 

juillet 10 052

 

 Un agouti en construction de toison (et du reste) fils d'un bélier prix d'honneur. solide comme papa.

 

juillet 10 054

 

 Un blanc qui cache son autre facette brune, d'où son intérêt;

 

juillet 10 059

 

 Un brun au futur cornage conséquent.

 

juillet 10 060

 

Un superbe agouti solide comme papa, toujours lui, prix d'honneur; mais ce jeune quittera sans doute les Lutins l'an prochain, car parti pour être dans le haut du standard. A suivre...

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 21:03

 

 

 

juillet 10 066

 

 

Six mois après les dernières nouvelles, deux clichés d'Elaphe qui poursuit sa croissance. Mais il n'a pas daigné lever la tête, occupé à brouter.

 

 

juillet 10 069

 

 

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 09:55

 

Hier soir, comme à l'habitude, j'ai ramené le troupeau de ses pâtures de jour pour lui faire retrouver le parc de nuit. Sachant qu'une de mes brebis devait agneler, je jetai le coup d'oeil instinctif pour la déceler dans le groupe et m'aperçus qu'elle n'était pas revenue. Je compris que l'évènement attendu devait avoir eu lieu.

Retourné sur place, je découvris ma belle Iroise en contractions. Je restai sur place pensant assister au moment magique toujours intéressant. Mais avec l'expérience, je vis que quelque chose n'allait pas. Le travail devait déjà durer depuis longtemps et la vulve n'était pas normalement dilatée. Je décidai qu'il fallait intervenir. En jugeant de la situation avec les doigts, il s'avèrait que les pattes arrières se présentaient mais l'agneau étant sur le dos; de plus en allant un peu plus loin je décelai le museau, signe que ce jeune était plié. La vie semblait l'avoir quitté.

Mes mains, pourtant pas très grandes, l'étaient pourtant encore trop malgré une brebis Ouessant pas des plus petites. Une jeune fille avec un peu de connaissances sur la chose aurait pu remettre le petit en place pour ensuite le tirer, mais je ne suis pas une jeune fille...Donc, direction le vétérinaire.

 

C'est ainsi que je passai la première moitié de nuit de ce dimanche sur la route et surtout au-dessus du "billard". Seconde expérience de ce genre en 14 ans d'élevage. Heureusement peu.

Le petit était bien mort (trop souffert?) mais la mère fut sauvée. C'est l'essentiel.

 

Que serait-il arrivé si je n'avais pas remarqué le problème? Iroise serait morte dans son coin.

 

En discutant un peu avec le vétérinaire de garde, il m'expliqua que ce fut une première pour lui. Il est vrai que dans le cas du mouton-bétail, d'une part il est possible d'intervenir à l'intérieur de la brebis; d'une autre, on ne s'embarrasse pas autant de la chose, l'animal étant souvent sacrifié s'il n'est pas mort avant.

 

 

juillet 10

 

La belle Iroise, en convalescence pour quelques jours, se remet de tout cela dans son coin infirmerie. Il n'aurait pas été moins judicieux de la sauver si elle avait été moins belle.

 

Iroise est un phénomène à sa façon. Agée de deux ans et ayant passé deux hivers avec un bélier, elle ne fut donc fécondée pour la première fois que fin février ...et la dernière. Son embonpoint naturel, remarqué d'ailleurs durant l'opération, est-il à mettre en relation avec cette difficulté à être fécondée?

 

A présent, j'espère qu'elle se remettra vite sur pattes et qu'elle aura de beaux agneaux dans les années futures.

 

Iroise, rare brebis gris modifié porteuse du gène noisette.

 

 

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 14:13

 

Pas le furet, mais le renard.

 

 

juillet 10 018

 

Crottes de type canidé, de taille moyenne, aux segments truffés de poils provenant d'une multitude de petits rongeurs (base de son menu quotidien), laissées de façon bien visibles (pour les concurrents) ici sur une placette peu végétalisée. C'est bien lui, le renard.

 

Ma joie à la découverte qu'il est passé dans le quartier  (et de plus dans les enclos à moutons ,dont le parc de nuit d'un hectare clos) est grande et m'amène à lui consacrer ces lignes. 

 

Joie car il y a bien trop longtemps que j'avais pu déceler trace de vie de l'animal autour de chez moi. Il faut dire qu'ici comme en beaucoup d'endroits, l'homme l'extermine chaque fois qu'il le peut. Une richesse supplémentaire donc dans le monde des Lutins.

 

J'ai dit qu'il était passé. Oui sans doute car nous sommes en juillet, en pleine période d'émancipation des jeunes qui errent à la recherche d'un territoire.

 

J'imagine déjà les réactions de ceux  qui s'attendaient plus à découvrir ma crainte dans cet évènement. Je n'idéalise pas le renard et je tiens avant toute chose à être objectif. Ma facette naturaliste me permet de l'être et mes buts d'élevage me permettent de le rester.

Je m'explique. Oui, un renard peut parfois croquer un agneau Ouessant , un grand jeune de quelques mois ou un adulte en très mauvaise santé. Et alors? Une fois en passant ce n'est pas un drame. Et puis le mouton était-il bien vivant au moment du festin? Si oui, la chose reste rare.

Elle ne m'est pas encore arrivée en quatorze ans. Si un jour cela devait être le cas, je serais triste pour l'agneau et la perte représentée dans mon travail. Mais ne menant à aucun moment un élevage de profit, cela ne serait qu'un incident de parcours. S'il devait se reproduire, il faudrait alors songer à quelques aménagements ou méthodes, comme l'enfermement des jeunes pour la nuit...

Comme je l'ai déjà écrit par ailleurs, le renard est bien plus légitime que l'agneau, ce dernier n'étant qu'un prolongement de l''humanité. Il faut bien garder à l'esprit que déverser de la "viande vivante" dans la nature, c'est lui faire prendre une certaine part de risques.

Risques qu'il faut accepter; Vouloir détruire le renard, n'est qu'une réaction primaire (même si cela soulage un temps) qui déplace le problème et ignore certains principes qui veulent que d'une part, en libérant un territoire de renard, on l'offre à un autre qui viendra s'installer et que d'une autre, c'est assurer une meilleure reproduction de l'espèce à l'avenir, puisqu'on favorise ainsi ses espèces-proies que sont les petits rongeurs...

 

Quelques anecdotes.

D'abord celle d'un temps où je pratiquais encore la photographie animalière mais que je n'ai pas immortalisée sur la pellicule car trop loin de moi. A l'affût de chevreuils, c'est une chevrette avec ses deux faons que je vis arriver. Superbe en soi, l'instant devint alors merveilleux quand survint un grand jeune renard, de juillet justement. Ce qui devait arriver....n'arriva pas. Durant un temps qui sembla interminable, s'opéra sous mes yeux  une partie de jeux bien imprévisible entre les deux espèces. Cela sous l'oeil attentif mais aucunement paniqué de mère chevreuil qui continua son repas comme si de rien n'était.

Enfin, une anecdote qui se passait dans l'enclos permanent de mes moutons, en pleine période de nourrissage des jeunes renards, et sans problème particulier pour mes Ouessant. Un renard y venait régulièrement. Jamais je ne l'ai vu mais il laissait sa signature. D'abord, ce fut la carcasse à moitié enterrée d'un de ces "faisans chair à canons" libérés l'automne précédent, qui avait survécu jusque là et dont les longues rectrices dépassaient du sol.  Quelques jours plus tard, une patte de poulet, peut-être simplement récupérée sur un tas de fumier, était mise en réserve et laissait voir quelques doigts. Plus tard, c'est....une espadrille qui subissait le même sort (maître renard par l'odeur alléché...).

Si comme le commun des mortels de mon espèce, j'avais un besoin important de monstres sanguinaires pour rompre mon ordinaire, j'aurais pu écrire qu'ensuite ce fut le propriétaire de la dite chaussure que je retrouvai enterré dans le parc...mais non cela n'arriva pas, je n'ai plus eu traces de ce renard.

 

Non, je n'idéalise pas le renard. Je vois simplement ce qu'il est. Un animal comme un autre.

Qu'on ne m'accuse pas non plus de vouloir "blanchir" les prédateurs, car je pourrais mentionner les centaines de divers autres animaux domestiques que j'ai pu perdre dans mes différents élevages de par leur prédation, pour montrer que je sais ce que c'est que de perdre.

 

Enfin, je terminerai en disant que je crains bien plus les chiens errants et ceux de chasse pris dans leurs élans, que les renards.

Sans oublier la bêtise humaine. Vols chez un collègue éleveur. Ou comme cet imbécile de premier ordre qui depuis bientôt un an cisaille régulièrement le câble d'entrée d'un de mes enclos. Puis-je rêver que son coefficient intellectuel soit suffisant pour l'amener un jour à parcourir cet article....s'il sait lire...et comprendre tout le mépris que je peux avoir pour les gens de son "espèce".

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 09:15

Avertissement:

Une garden party ne peut s'organiser avec ses moutons que s'ils sont vaccinés contre les entérotoxémies ou/et que si on a pris soin de les habituer progressivement à une nouvelle végétation abondante, au risque de leur créer de gros désordres intestinaux voire provoquer leur mort.

 

 

 

L'été avance; la sécheresse s'installe et les ressources diminuent. Il est temps d'emmener les Lutins sur une parcelle non encore pâturée cette année. C'est pour eux l'occasion d'améliorer leur ordinaire, tout en  utilisant  leurs dents comme méthode douce pour l'entretien de ce terrain. 

 

 juillet 10 021

 

Sous les tiges à graine, se trouve en réalité une herbe variée et abondante. Dans cette jungle, on devine les Ouessant plus qu'on ne les voit.

 

 

juillet 10 025

 

  L'herbe verte est bien là...et le Ouessant aussi...

 

 

juillet 10 028

 

  Peu à peu des couloirs de prospection se créent. Ceux-ci seront utilisés jour après jour.

 

Ce qui n'est pas sans provoquer la panique dans le petit monde des criquets qui s'éparpillent dans leurs bonds, alors que les grandes sauterelles vertes préfèrent prendre leur envol pour gagner les lisières boisées voisines.

 

 

juillet 10 026

 

  A cela s'ajoute le piétinement qui permet peu à peu de se voir sans plus obligation de s'égosiller pour appeler les siens, au cas où l'on se croirait devenu seul au monde.

 

 

juillet 10 031

 

 On se fait des ventrées de longues feuilles de dactyle.

 

juillet 10 033

 

  Pris en flagrant délit de gourmandise. On fait comme si de rien n'y était.

 

 

juillet 10 029

 

 On se cache pour croquer les feuilles de rumex (oseille sauvage).

 

  juillet 10 024

 

 Les feuilles de la centaurée sont bien appréciées également.

 

 

juillet 10 037

 

On ne fait que passer au milieu des vagues de la petite mer d'herbe chevelue trop dure pour la dent. Quand on a le choix, on va au meilleur.

 

 

juillet 10 032

 

  On se retrouve la toison faussement ponctuée, simplement envahie des graines du gratteron.

 

 

juillet 10 036

 

Et de bien d'autres graines de bien d'autres plantes qui ont trouvé là un moyen bien commode de dissémination.

 

 

Les ventres se remplissent. Il est intéressant de noter les préférences de chaque animal dans l'abondance et la diversité de plantes. La brebis allaitante un peu amaigrie fera des choix différents de ceux de sa consoeur qui n'élève pas ou encore du bélier en surpoids. Et puis au fil de la journée, ces choix évoluent. Il semble même se dessiner des préférences personnelles au-delà d'une sélection dans un but naturel de tendre vers un certain équilibre alimentaire.

 

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 09:34

juillet 10 001

 

Au moment du coucher, on peut noter la présence du lien qui unit mère et petit.

Très proches, quand ce n'est pas carrément en contact physique la tête de l'un posée sur le dos de l'autre.

 

Sur cette photo, Esmeralda, brebis grise, se trouve avec sa fille Eponyme du même morphe.

Cette mère, une des doyennes actuelles de dix ans, n'a plus le droit de se reproduire pour la ménager et lui permettre une fin d'existence au maximum possible de sa forme.

Cette fille n'est donc pas une agnelle mais une antenaise d'une quinzaine de mois. Partculièrement petite, on aurait pu s'y tromper. Ce qui est donc intéressant, c'est de voir à quel point le lien qui les unit est encore fort. Aucune naissance cette année, ni pour l'une ni pour l'autre, n'est venue le briser. Je compte bien suivre les choses pour savoir jusqu'à quand il en sera ainsi.

En journée, chacune vaque à ses occupations; mais le soir venu, se retrouver dans les jupons de maman semble agréable encore. Touchant! 

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