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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 10:00

Deux mois déjà pour les premières naissances chez les Lutins. Les résultats se dessinent.

Si toutes les agnelles se doivent d'être conservées en observation et pour leur utilité quant à l'avenir du troupeau, il me faut concevoir ne sélectionner par contre qu'une poignée d'agneaux mâles, d'abord pour leur profil (génotype comme phénotype) et là encore leur intérêt particulier en reproduction future, mais aussi à cause de leur nombre conséquent cette année.

 

Les incontournables 2019

Les animaux se révèlent déjà bien pour les plus âgés (ou les plus précoces) et à cette date deux incontournables s'imposent.

C'est le cas d'abord de Flocon. D'une part parce qu'il est fils de mon mâle Hobbit qui devrait prendre sa retraite à l'automne et dont je n'ai pas encore pris la peine de garder voie mâle en héritage, et d'autre part parce que sa mère est une brebis de composante en partie extérieure à ma troupe, ce qui ouvrira le champ du flux génétique.

Les incontournables 2019

Second incontournable, Salem, qui s'avère être la seule naissance cette saison, en cette forme de toison Agouti grey. De plus ses parents présentent un grand intérêt pour ouvrir le patrimoine génétique des Lutins, sans rien perturber pour autant de la spécificité du Ouessantin continental de ces cinquante dernières années remis à la mode.

 

Chaque fois que je regarde Salem, je ne peux m'empêcher de penser à ce témoignage photographique des plus anciens (1898) présentant un agneau de cette forme trottant sur l'île d'Ouessant … chose fortement émouvante et tout autant troublante mais d'abord fort instructive .

Mathématiquement, je ne peux m'autoriser qu'à choisir encore deux agneaux mâles parmi les naissances de l'année. En rapport au dernier né, encore deux mois de réflexion pour faire les bons choix selon toujours le génotype (patrimoine génétique connu) et le phénotype/morphotype (allure).

Sans oublier que Kafka premier bélier Ouessant swiss chez les Lutins et Frimas, agneau-biberon, s'imposent d'eux-mêmes de fait à demeurer au troupeau. 

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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 18:58
Trop chaud

Première journée qui impose aux Lutins de se mettre à l'ombre pour l'après-midi.

Enfin une (courte?) période météorologique plus "normale" à cette date pour permettre au vivant de s'épanouir.

Trop chaud

Il est 17h et rares sont les courageux à oser déborder des ombrages par des températures trop élevées pour un Ouessant sous le soleil …. (et leur berger, qui au-dessus de 20 peste).

Cette ambiance oubliée fait songer que l'heure de la tonte approche ( peut-être durant les prochaines semaines?) si la météo permet de l'envisager… ce qui n'est pas garanti.

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26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 13:39
Six mois passés

Cela pousse toujours côté louveteau mutant.

Blou pousse si bien que l'on peine à imaginer que dans cette grande carcasse se cache le mental d'un jeune chien de six mois (10 ans dit-on en rapport à ce qu'il en serait pour un humain).

Six mois passés

Dans un corps de chien, un chiot loin d'être encore bien sérieux. Difficile à concevoir, mais il faut pourtant se le rappeler face aux attentes, même si le voyou est déjà devenu le plus grand de toute la meute.

Cette situation est assez déroutante, il faut bien l'avouer.

Six mois passés

Un peu déroutant également ce Blou qui montre un réel intérêt pour un régime végétarien dès qu'il le peut.

Il herborise beaucoup. Nombreuses sont les variétés de plantes bien en sève qui entrent dans son régime. Renoncule bouton d'or, gratteron, diverses graminées…  Déjà tout petit dès les premiers jours d'adoption, il se délectait tout autant de viande ou croquettes que d'épluchures de fruits et légumes qu'il engloutissait sans plus s'arrêter.

Six mois passés

La grande berce est des plus appréciées (par toute la meute d'ailleurs). Tout y est succulent à en croire mon Blou, fleurs, tige, larges feuilles dont il se délecte à pleine gueule.

Un original sur bien des points ce Blou. Il en faut également dans le monde canin!

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18 mai 2019 6 18 /05 /mai /2019 16:46
Fini pour 2019

L'agnelage est finalement terminé pour 2019 chez les Lutins. Après capture et vérification, la dernière brebis visuellement suspectée d'être encore gestante s'avère finalement ne pas l'être. Sa toison importante avait laissé planer le doute.

Fini pour 2019

La minuscule Cacahuète fut donc bien la dernière naissance de cette saison.

Fini pour 2019

Une saison d'agnelage au final bien particulière.

D'abord côté météo avec du froid tardif sur toute la durée, provoquant gel nocturne, sans compter le vent du nord fréquent. Situation installant inquiétude, nuits et journées saucissonnées, fatigue et complications par pertes à cause d'hypothermie malgré une attention extrême.

 

Fini pour 2019

Heureusement, pour les agneaux démarrés mais pas pour les sols, très peu de pluie, donc peu d'humidité ambiante.

Fini pour 2019

Des résultats un peu particuliers, avec d'abord un sexe ratio en faveur des agneaux mâles (17 pour 10 agnelles), mais aussi une paire d'avortements, quelques brebis mises en reproduction et finalement non gestantes, plusieurs agneaux morts à cause d'une mauvaise présentation à la naissance dont un cas nécessitant césarienne, et même une brebis morte après agnelage.

Bref une saison tout à l'opposé du printemps 2017 qui s'était déroulé sans aucun problème.

Côté toisons, saison particulière également pour les colorations exprimées  Malgré calcul des accouplements et la prise en considération de la présence de toutes les variantes colorées du Ouessantin chez les Lutins, la part loterie en règles génétiques a produit ...

En formes Agouti, peu de "blanc", un seul "grey", deux "swiss".

En formes Non agouti, uniquement du "noir", aucun "brun".

La variante "faded" ne s'est exprimée que sur quatre animaux.

Une année donc plutôt "noir".

Sinon, comme il se doit, Avril fut bien le mois du pic des naissances chez le Ouessant Lutin.

Fini pour 2019

Les béliers ont rejoint les brebis depuis plusieurs semaines. Les premiers agneaux ont déjà l'allure de petits moutons. Le troupeau au complet va ainsi pouvoir mener quelques semaines paisibles encore, avant la période de la tonte perturbatrice.

L'herbe de mai est bien verte, mais clairsemée suite à la sécheresse de l'an passé et pas bien haute à cause du peu de pluie sur la région et du froid toujours présent à cette date du printemps. De là, d'autres inquiétudes commencent à poindre… Que seront les foins? Puis l'été? Et ensuite la morte saison côté denrée? (Déjà il est certain que cette année encore, les Lutins n'auront pas de glands à croquer, les fleurs des chênes, et même les feuilles, ayant gelé il y a une semaine encore)

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14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 11:18

Heureusement, l'agneau à biberonner est une chose rare chez les Lutins.

Heureusement, car cela demande de la disponibilité et impose des contraintes durant trois mois.

Heureusement, car cela indique une troupe pour laquelle ce genre de nécessité est rare. C'est seulement le cinquième agneau-biberon chez les Lutins, en 23 ans d'élevage et des centaines de Ouessant élevés.

Le fiston

Depuis une semaine, tout va bien pour Frimas qui a perdu sa mère.

Comme on le voit, sa vie est tranquille à la maison, durant les périodes où il s'y trouve.

Que ce soit en petit orphelin solitaire ...

Le fiston

… ou accompagné ...

Plaisir de la proximité animale pour lui, substitut également de mère, sans compter que cette machine à vous nettoyer l'entrée tout autant que la sortie est bien efficace.

Merveilleux joujou pour l'autre.

Le fiston

Il n'y a que le soir pour un dernier biberon, puis les genoux de son "père de lait" avant de regagner son carton pour la nuit, que Frimas retrouve la maison, n'hésitant pas à arriver par ses propres moyens quand l'heure approche.

Le fiston

Sinon, dès le lever, Frimas retrouve le troupeau, alternant repos et jeux avec copains ou encore avec découverte du vaste monde sans s'éloigner de ses semblables. Il y a toujours une brebis ou une autre, avec ou sans rejeton, autour de qui vivre en satellite, n'ayant qu'à attendre les biberons livrés régulièrement par le berger. 

Si, comme pour d'autres une première entrée en maternelle ou un premier départ en colo peuvent être difficiles, les premiers stages en immersion troupeau ne se sont pas faits sans pleurs pour Frimas. Mais aussi petit soit le cerveau d'un agneau, il imprime vite et il n'est question que d'un jour ou deux émaillés par quelques angoisses pour le jeune, rassuré tout de même par des visites de "popa" (ne pouvant nous téléphoner) .

Les habitudes sont prises et à présent les journées entières se passent dans les prés. La prochaine étape consistera à passer également ses nuits avec le troupeau. Dès la fin de semaine?Frimas sera alors âgé de quinze jours et plus costaud. Mais seulement si la météo permet de l'envisager sans grosses inquiétudes.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 11:03
Presque fini

Ce 8 avril, c'est Etoile qui donnait naissance à un agneau.

Presque fini

Un bien beau et costaud Tsunami, de coloration Non agouti en base noire.

Presque fini

Hier soir, c'était au tour de Vigogne de donner naissance.

Presque fini

Une bien petite Cacahuète, légère et longiligne, de coloration Non agouti en base noire.

Je ne l'ai pas pesée tout de suite, mais une de ces agnelles les moins lourdes comme cela arrive (700 g à l'âge de 24 heures). Une fois encore, pas question de parler de jeune prématurée pour expliquer un petit gabarit, car Vigogne ne pouvait mettre bas que dans 5/6 jours au plus tard d'après mes dates de constitution des lots de reproduction. Cacahuète va pouvoir profiter de quelques beaux jours ( enfin!), pour démarrer dans la vie

A plus ou moins une semaine de la fin de la saison d'agnelage, il semble ne rester qu'une femelle en gestation, Sucrette, si sa toison ne joue pas un vilain tour d'optique.

J'espère cette dernière future naissance sans souci … et féminine pour changer un peu. Il n'y a plus qu'à attendre.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:35

La nuit de samedi à dimanche fut très froide pour la saison. L'herbe était gelée au cours des rondes de surveillance imposées par cette météo bien pénible.

J'eus raison d'être inquiet car Grilletine choisit cette nuit là pour donner naissance.

Du moins elle essaya car je dus intervenir pour constater qu'il n'y avait aucune progression, l'agneau étant bloqué sur le dos. Il me fut impossible de mener à bien la fin du processus, ne pouvant atteindre le jeune. C'est donc chez la vétérinaire à quatre heures du matin que Grilletine fut soulagée. Le drame fut évité, la vétérinaire ayant pu fouiller la brebis et sortir l'agneau, vivant, malgré l'épreuve et les manipulations.

Vaguelette

Par contre, c'est là la dernière image de Grilletine qui disparaissait deux heures après cette photo, emportée suite à une métrite trente six heures après l'intervention (une première en vingt trois ans pour ce genre d'incident et si mes souvenirs sont bons, la seconde perte d'une brebis allaitante).

Vaguelette

Voilà donc Frimas (bélier Non agouti en base noire), orphelin … et moi, père de lait pour trois mois, à devoir assumer l'avenir d'agneau de ce jeune.

Il y a bien longtemps qu'agneau-biberon avait animé la vie chez les Lutins.

Vaguelette

Par contre, au lever du jour de ce dimanche encore, je découvrais Pérelle accompagnée. Une naissance sans doute passée inaperçue dans la nuit suite à mes mésaventures avec la naissance précédente.

Vaguelette

Heureusement tout semble s'être bien passé, déjà en rapport à la météo. Ce qui me rend admiratif face à la résistance d'une si petite Givrette (agnelle Agouti blanc bronzé).

Une vaguelette de deux donc, en cette nuit de gel.

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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 13:26

Les campagnols sont de petits rongeurs qui selon les espèces fréquentent les bois, les champs et prairies voire les milieux aquatiques.

Certaines de ces espèces sont présentes sur certaines régions seulement et absentes d'autres, mais tout endroit de l'hexagone possède ses campagnols..

Comme le reste de la faune, ces animaux ne me dérangent pas, ni à titre personnel (au contraire étant toujours curieux de connaître ce que le vivant propose là où je vis), ni en tant qu'éleveur (bien conscient que l'activité contre nature d'élever des animaux domestiques interfère avec le vivant naturel légitime).

Terrestre et aquatique

Par contre, j'observe ..., et en fin d'hiver je notais la prolifération particulière des campagnols en certains secteurs de mes prairies qui par ailleurs ne se reconstituaient que lentement depuis novembre seulement, après quatre mois et demi de sécheresse.

Y a-t-il un lien entre ces phénomènes? 

Terrestre et aquatique

Les "mineurs" sont présents tout au long de l'année sur mes prés et sont chez eux, animant les lieux au même titre que les taupes, les grillons, les criquets ….

Mais là, tout semblait indiquer un pic particulièrement haut de ces phénomènes cycliques de variations des populations de ces rongeurs.

Terrestre et aquatique

Depuis l'intérieur des galeries, les bestioles dévorent les racines et tirent les parties aériennes, détruisant la végétation et asséchant la couche superficielle du sol. Comme on le voit, même la mousse ne résiste pas à la situation et l'herbe se raréfie.

Marquage terrotorial de renard par ses fientes, à proximité d'un trou de campagnol.

Marquage terrotorial de renard par ses fientes, à proximité d'un trou de campagnol.

Il y avait bien un renard qui venait faire son travail un temps, prélevant son repas en campagnols tout en limitant ainsi les rongeurs, mais il n'aura pas survécu à l'hiver, à cause sans doute de son statut de "bête à abattre" bien ancré dans les esprits de certains ruraux, pour qui un bon renard est un renard mort. Une aberration tant les services de l'animal pour l'agriculture sont nombreux.  

Sur ce sujet, l'Office National de la Faune Sauvage estime, après études, des densités moyennes de 0,5 à 1,5 renard au km2 en France, selon les secteurs (disons donc 1 au km2 globalement). Autant dire que les campagnols (les "miens" y compris) ont de beaux jours devant eux et peuvent creuser tranquilles tout en continuant à se multiplier, d'autant que dans le principe, après calculs, les capacités écologiques des milieux pourraient accueillir jusqu'à quatre fois plus de goupils si guerre systématique tout au long de l'année ne leur était menée.

Galeries de campagnols en rive.

Galeries de campagnols en rive.

D'autres espèces de campagnols, comme le campagnol amphibie, sont inféodées aux milieux humides et aquatiques, comme ici les rives du ruisseau des Lutins.

Possible cadavre de campagnol amphibie victime de prédation dans les joncs du ruisseau.

Possible cadavre de campagnol amphibie victime de prédation dans les joncs du ruisseau.

Terrestre et aquatique

En ces lieux, les rongeurs ne devraient pas trouver nombreux détracteurs. Ils y consomment plantes aquatiques et de rives, comme ici ces restes de joncs grignotés qui se sont amassés en surface d'eau.

Au sec ou à l'eau, "Le" campagnol ne me dérange pas. Par contre, je rêve d'un jour où tous ses prédateurs, dont tous les mammifères carnivores (y compris le bien commun renard) seront respectés, pour le bon ordre des choses, si ce n'est pour eux-mêmes.

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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 11:15
Tricheuse!

Au "toisodrome", pour connaître sa taille au garrot, j'ai dit debout ... et déshabillée!

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 16:57

Dans la catégorie caprins, une petite nouvelle chez les Lutins.

Lilli

Lilli, trois mois, est de coloration noire et feu (black and tan).

Il m'importait d'intégrer à la bande une femelle qui n'exprime pas l'aspect pie (panachures blanches) pour les reproductions du futur et sortir des tenues à panachures.

C'est fait avec cette demi sœur de Crusty, un de mes boucs de coloration similaire (mais pie).

Comme chez beaucoup d'espèces, y compris celle verticale, tout nouvel individu doit trouver sa place et se faire accepter du groupe dans lequel il arrive. Il suffit pour cela de laisser le temps au temps. Chaque jour, Lilli est un peu moins considérée comme une étrangère et bientôt peut-être fera-t-elle même également sa loi parmi la bande des "sorcières".

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