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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 22:01
C'est un vétérinaire qui m'apprit ce terme alors que je consultais pour une météorisation d'une agnelle, il ya une dizaine d'années.
Femelles comme mâles, il peut arriver que les moutons brumixent, c'est à dire qu'ils grincent des dents. Je n'ai pas trouvé ce mot dans le dictionnaire et l'ai rencontré sous une autre orthographe dans un éctrit. Je pense qu'il s'agit d'un terme du milieu de l'élevage. Si quelqu'un connait l'origine de ce vocabulaire, merci de m'éclairer.

Après quelques recherches, j'ai trouvé que la bruxomanie correspond aux grincements de dents. On peut donc supposer que le mouton bruxime et non brumixe. (Merci à Francesca pour ses précisions sur l'éthymologie).

Quenouille grince des dents (mais cela ne s'entend pas ici) à cause de son mal de ventre, conséquence de diarrhées d'herbe de printemps.

Ouranos bruxime également, comme souvent en fin d'après-midi, après s'être laissé aller à son appétit gargantuesque toute la journée.

Le mouton grince des dents généralement quand il n'est pas très bien. Cela peut être à cause d' un mal plus ou moins important: une maladie, une blessure, une digestion laborieuse, une fin de gestation,....mais aussi une simple impatience dans une situation inconfortable: transport, animal parqué en attente...Toujours est-il, la manifestation d' un mal être léger voire plus grave si cela persiste.
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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 22:01

 

 

Daguet des Lutins du Montana, a passé tout l'hiver (et continue à ne pas s'en priver) à sauter dans le râtelier pour être à la première place lors de la distribution de foin. Cette habitude lui vaut de ne jamais plus s'alimenter au sol.
Il m'a fallu un certain temps pour le surpendre et comprendre comment il s'y prenait puisqu'il semblait toujours vouloir s'exécuter sans être vu. Jusqu'alors c'est le premier à avoir adopté ce comportement.
Finalement, avec le temps, il n'hésite pas à littéralement s'envoler sous mes yeux par une extension à la verticale sans élan et n'effleurant qu'à peine la barre horizontale. C'est assez stupéfiant à chaque fois de le voir s'élever comme si les lois de la pesanteur terrestre n'existaient plus un instant pour lui.
Et puis quand je le vois ainsi, je ne peux m'empêcher (à tort sans doute) d'imaginer toute l'espièglerie dans ce regard ou du moins un énorme contentement de sa personne...
 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 22:01

Un bélier de belle allure générale ...

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 22:01

Aider ou pas la brebis lors de la mise-bas?

D'abord, on découvre plus souvent les naissances qu'on y assiste, si on est dans la vie active. Cependant plus on passe de temps avec son troupeau plus on multiplie les chances d'assister à l'évènement.

Si c'est le cas, personnellement, je ne fais rien et laisse les choses se construire.

Pourtant dans de rares cas, il est indispensable d'intervenir si manifestement quelque chose semble ne pas aller.
 Par exemple, si plus d'une heure après la perte du liquide amniotique la situation paraît bloquée. Voir alors si l'agneau se présente bien par le bout du museau reposant sur les pointes de sabots antérieurs. Si c'est le cas et que la brebis semble épuisée (mauvaise santé, maigre, faible, complication  ...), il convient alors de tirer tête et pattes ensemble lors d'une contraction et ce légèrement vers les talons de la mère comme si le petit chutait naturellement. Ensuite, brebis et agneau reprenant leur esprit tout se passe normalement sans aide. Mais si le jeune semble inerte, le prendre par les pattes arrières, dégager les narines et la bouche des glaires, rompre le cordon si ce n'est pas fait, le balancer un peu tête en bas, le frictionner avec la paille....S'il bêle et se remet de cette naissance trop longue, la mère réagit aux pleurs et le mieux et de laisser tout le monde se reposer un peu. Ensuite, l'instinct maternel et celui de téter devraient faire le reste.
Rarement, l'agneau se présente mal. Il m'est arrivé de replacer correctement une seconde patte avant qui n'apparaissait pas ou une tête au cou tordu. Une autre fois, la situation étant bloquée car la brebis épuisée, malgré une position correcte de l'agneau qui demeurait cependant inaccessible, la seule solution fut la césarienne et dans ce cas direction vétérinaire.
 De par sa petite taille, l'anatomie de la brebis Ouessant ne permet pas de glisser la main par la voie naturelle afin d'y saisir le jeune ou encore le replacer dans une position correcte pour lui permettre de sortir. Heureusement, la nature fait le plus souvent bien les choses et les naissances à problème demeurent vraiment fort rares chez le Ouessant.
 Gwenn avait subi une césarienne, afin de sauver sa vie et celle de César, son jeune bélier.

 

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 22:01
Fille......puisque cette agnelle dévoile de petites parenthèses roses sous sa queue qu'elle tortille lors de la tétée.

Fille encore puisqu'en position pour uriner.

Ces deux observations permettent de connaître le sexe des nouveaux-nés sans avoir à les capturer.
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 22:02

Ce n'est pas Vienetta des Lutins du Montana (Souci de naisseur (3)  qui me contredira...

...ni Neige.

Comme quoi on peut faire une entrée difficile dans la vie et profiter de chaque instant ensuite pendant des années.

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 22:01

La parution de cet article arrive à une période où l'hypothermie se pose moins du fait d'une hausse des températures et un temps plutôt sec. Pourtant ce problème peut être d'actualité à tout moment du fait des caprices de la météo et le retour possible d'une vague de froid dans un printemps qui, comme chaque année, cherche à s'installer avec toujours des hésitations.

Par temps froid et humide, l'agneau qui vient de naître sèche mal. La mère le lèche tout autant pour le nettoyer que le sècher justement, mais il peut y avoir plus de quarante degrés d'écart, en particulier certaines nuits, entre le cocon du ventre maternel et le milieu extérieur dans lequel le jeune est "éjecté".
Un kilo et demi (ou moins) de vie trempé "jusqu'aux os" et qui n'a pas encore toutes les ressources pour lutter contre des températures basses, parfois sous zéro, ainsi que le vent qui accentue la sensation de froid, c'est très fragile. La rusticité de l'agneau a ses limites. Le petit corps se refroidit au point que sa température interne baisse et il finit par s'engourdir...pour toujours si rien n'est fait pour lui. C'est l'hypothermie.

Cela est à craindre par des températures très basses, surtout la nuit quand on n'est pas là pour découvrir la naissance assez tôt. On s'inquiétera également pour l'agneau venu au monde dans l'après-midi et pas sec au soir quand la nuit tombe. Février et mars pour les naissances les plus précoces sont des mois plus critiques si la météo n'est pas favorable, mais rien n'empêche, par la suite, d'avoir à l'esprit ce problème et jeter un coup d'oeil sur ses naissances.

Que faire si on a repèré des signes inquiétants? Frictionner l'agneau avec de la paille ou un tissu pour l'aider à sècher. Ensuite l'abriter en compagnie de sa mère dans un local sans courants d'air au sec sur du foin ou de la paille ou, à défaut de cabane, au pied d'un mur, tas de bois...  dans ce micro-climat de fortune si on n'a pas mieux. D'ailleurs la brebis choisit souvent elle-même un recoin pour mettre bas, mais parfois ne le fait pas et n'a pas la possibilité,ensuite, d'entraîner un jeune chancelant ou engourdi vers un abri.

Murinette des Lutins du Montana (Fin de gestation ) vient de mettre bas de Io qui, bien humide, prend heureusement très vite le colostrum pour pouvoir surmonter les agressions de son nouvel environnement.


Parfois mieux vaut prévenir que guérir et employer les grands moyens en ayant recours à la lampe infra-rouge qui créera artificiellement le micro-climat favorable aux premières heures ou la première nuit ou journée de l'agneau.
Ici une lampe de 250 watts est installée dans un coin  de local (plus petit en réalité que l'impression donnée par le grand angle de l'appareil-photo). Celle-ci n'est pas trop basse (ici 1,20 m) pour ne pas brûler non plus le jeune mouillé. Les animaux ne s'y trompent pas et se placent bien sous la source de chaleur.

Cette nuit-là, il faisait encore, fin mars, moins six degrés dehors et donc, à l'abri sous la lampe aucune inquiétude à avoir. Le lendemain matin, j'éteignais et la mère sortait elle-même son petit au parc. Bien nourri du premier lait, reposé et la laine bien sèche et gonflée, l'agneau est alors à même d'affronter la vie et les nouvelles rigueurs de la nuit suivante, mais à l'extérieur cette fois blotti contre sa mère.

Enfin, si on découvre un agneau qui ne respire presque plus, raide et froid comme un glaçon, il y a peut-être encore un soupçon de vie qu'on peut réanimer. Frictions, bain tiède,  sèche-cheveux pas trop près, serviette sur bouillotte (non bouillante) au fond d'un petit carton....des petits trucs avant d'atteindre au plus vite le premier véto pour les soins d'urgence; puis série de piqûres glucosées... si la vie s'accroche colostrum , ....et sans doute biberons pour trois quatre mois suivants car la mère risque de ne plus vouloir son agneau ( rupture, perte d'odeurs, ...,). Vienetta des Lutins du Montana (Le bonheur est bien dans le pré. ) est l'exemple type de miraculé qui par la suite a toujours eu une santé de fer et aussi beaucoup d'agneaux. Mais tous n'ont pas ce destin et vous meurent parfois entre les mains dans un dernier petit bêlement qui déchire la tension du silence, comme si le peu d'énergie qui restait s'y concentrait.

Heureusement, les échecs sont plus rares que les joies et ces cas ne doivent ni noircir les choses ni créer des inquiétudes inutiles. Mais simplement, il faut être vigilant quand c'est possible.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 22:01
Onze mois et une semaine, déjà. L'explosion de construction en ce jeune bélier ne fait que s'amplifier. Pousse conséquente du cornage encore et toujours, mais aussi corps plus massif et dense, ou encore lustrage du poil sur le museau.....et caractère plus viril.
 Bientôt la date symbolique des 1 an dans trois semaines.



La partie sombre de la nouvelle pousse du cornage est bien visible et conséquente, après le ralentissement de première année perceptible au-dessus de la pointe de l'oreille par des stries très serrées.
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 22:01

Depuis Jean de La Fontaine, il a coulé beaucoup d'eau sous le pont et pourtant...


Maître Pigeon sur une planche perché
Sortait de son bec son ramage.
Maître Mouton par l'ardeur intrigué
Lui tint à peu près ce langage:
" Hé, bonjour, Monsieur du Pigeon,
Que vous êtes joli, que vous êtes mignon.
Si votre ramage se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes sous ce toit..."

Quand je dis que le mouton est un curieux...Intriguée.   Merveille est là pour le confirmer et comme un badaud attire un autre badaud qui attire un autre b......

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 22:01

Si le premier jour d'existence de l'agneau est surtout consacré au repos et aux tétées pour se remettre de l'épreuve de la naissance et prendre des forces, chaque journée qui passe est l'occasion de mille et une découvertes.

Dans ses explorations, le jeune utilise tous ses sens pour appréhender les éléments qui composent son environnement, mais aussi sa bouche et ses lèvres comme nous le ferions de nos mains. Le museau, en plus de pouvoir renseigner sur les odeurs est un véritable organe tactile.

 Se hasarder, dès les premiers instants, à mâchouiller un brin d'herbe est plus de la curiosité car ce n'est qu'après deux semaines que l'agneau est capable de manger, ruminer et digérer cet aliment.


Bigoudène (dix jours) est en train d'apprendre par elle-même pourquoi l'éllebore fétide, même en jeunes pousses, ne figure pas au menu de ses aînés qui la délaissent.

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