Un peu à l’image de ce qui se passe dans une cour de récréation (mais en bien plus calme), la vie au troupeau fourmille de mille et une anecdotes. Et en ce qui concerne les agneaux, comme pour des enfants, on se demande souvent comment ils se sont mis dans une telle situation. Situation qu’on n’aurait pas pu imaginer s’il avait fallu l’inventer.
Ils n’en ratent pas une .
Une de ces anecdotes, assez cocasse est celle d’il y a trois ans quand, un matin, je remarque un agneau de quelques semaines qui marche bizarrement. Surprise encore plus grande au moment où il grimpe sur la pente pierreuse et qu'il se met « à faire des claquettes ».
En m’approchant, je découvre qu’un de ses sabots est emboîté dans une coquille de noix qui lui forme un soulier. Après quelques ruses pour l’attraper, je le libère de ce chausson inconfortable qui, en y regardant bien, ne se serait pas enlevé si facilement de lui-même.
Cela faisait pas mal de temps que je voulais raconter cette anecdote pour le moins cocasse ; et aussi incroyable que cela puisse
paraître. Ce dimanche 22/03, allant rendre visite à Vénus (Vrai espoir. ) dans ses premiers pas à l’air libre,
la voilà qui, sous mes yeux, pose son sabot avant droit dans une demi coque de noix, qu’elle emmène ainsi chaussée dans ses explorations de son nouveau monde. Une chance inouïe que cette
situation se reproduise, que je sois là, que j’aie l’appareil photo autour du cou.
L’occasion de pouvoir illustrer, sans trucage aucun certifié, une situation que j’imaginais avoir été unique.
C’est décidé, je joue au loto…
Il faut le faire...
Pas très pratique mais assez joli...
A y regarder de plus près, on voit qu'étrangement l'intérieur
de la coquille de noix correspond assez bien à celle du sabot d'un jeune Ouessant.
Et avec les différentes pointures que Dame Nature semble avoir fait spécialement pour eux, il y en a pour tous les âges.
Aucun noyer ne pousse dans le parc de mise-bas des Lutins, mais tout l'hiver, les corvidés, en particulier, viennent y ouvrir leur casse-crôute, abandonnant nombre de coquilles vides.
Connaissant le nombres de coques ouvertes, le nombre de Lutins présents et la superficie de sol où ils peuvent poser le pied (même s'ils en ont quatre), qui pourra me dire la probalité de chances
pour quece genre d'anecdote se reproduise une troisième fois?