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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 23:01

 

Un peu à l’image de ce qui se passe dans une cour de récréation (mais en bien plus calme), la vie au troupeau fourmille de mille et une anecdotes. Et en ce qui concerne les agneaux, comme pour des enfants, on se demande souvent comment ils se sont mis dans une telle situation. Situation qu’on n’aurait pas pu imaginer s’il avait fallu l’inventer.

Ils n’en ratent pas une .

 

Une de ces anecdotes, assez cocasse est celle d’il y a trois ans quand, un matin, je remarque un agneau de quelques semaines qui marche bizarrement. Surprise encore plus grande au moment où il grimpe sur la pente pierreuse et qu'il se met « à faire des claquettes ».

En m’approchant, je découvre qu’un de ses sabots est emboîté dans une coquille de noix qui lui forme un soulier. Après quelques ruses pour l’attraper, je le libère de ce chausson inconfortable qui, en y regardant bien, ne se serait pas enlevé si facilement de lui-même.

 

Cela faisait pas mal de temps que je voulais raconter cette anecdote pour le moins cocasse ; et aussi incroyable que cela puisse paraître. Ce dimanche 22/03, allant rendre visite à Vénus (Vrai espoir. ) dans ses premiers pas à l’air libre, la voilà qui, sous mes yeux, pose son sabot avant droit dans une demi coque de noix, qu’elle emmène ainsi chaussée dans ses explorations de son nouveau monde. Une chance inouïe que cette situation se reproduise, que je sois là, que j’aie l’appareil photo autour du cou.
L’occasion de pouvoir illustrer, sans trucage aucun certifié, une situation que j’imaginais avoir été unique.

 

C’est décidé, je joue au loto…

Il faut le faire...

Pas très pratique mais assez joli...

A y regarder de plus près, on voit qu'étrangement l'intérieur de la coquille de noix correspond assez bien à celle du sabot d'un jeune Ouessant.
Et avec les différentes pointures que Dame Nature semble avoir fait spécialement pour eux, il y en a pour tous les âges.

Aucun noyer ne pousse dans le parc de mise-bas des Lutins, mais tout l'hiver, les corvidés, en particulier, viennent y ouvrir leur casse-crôute, abandonnant nombre de coquilles vides.

Connaissant le nombres de coques ouvertes, le nombre de Lutins présents et la superficie de sol où ils peuvent poser le pied (même s'ils en ont quatre), qui pourra me dire la probalité de chances pour quece genre d'anecdote se reproduise une troisième fois? 

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 23:01
Certains béliers, dans leur jeune âge, possèdent des pointes de cornage présentant ce genre de crochet au lieu d'être plus droites comme on pourrait s'y attendre.
C'est comme si le cornage, dans les premières semaines de pousse avait hésité sur la direction à prendre pour ensuite se décider dans une pousse régulière.
Je disais plus haut dans leur jeune âge car ce petit crochet, à diverses occasions (usure, coups quand son propriétaire bélier se frotte ou avec les copains, ...) sera cassé et par la suite plus rien ne pourra laisser supposer qu'il en était ainsi.
On se rendra compte de l'apparence générale donnée par cette cartactèristique en allant voir Eliot (Un dimanche, un bélier (19) ).

Eliot avec cette caractèristique de pointes (provisoires).
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 23:01

 

Désinfecter ou pas le cordon ombilical après la naissance?

Cet acte se justifie surtout dans les élevages professionnels avec forte concentration d'animaux se retrouvant sur un sol ou une litère humides et salis proches du fumier.
Si le sol ou la paille sont secs et propres, le cordon sèchera assez rapidement  et d'autant plus vite s'il fait chaud.
Dans certains cas, les pulvérisations sur le cordon peuvent y faire pénétrer les microbes; ce qui conduirait alors à l'inverse du but recherché.
Sur une terre sèche ou l'herbe propre, on se rapproche des conditions naturelles et les choses se font normalement sans problèmes. Le système immunitaire de l'agneau se construit et fait son oeuvre.

Personnellement, je n'interviens pas et ce, sans soucis rencontrés jusqu'à ce jour. Ensuite, mes brebis étant vaccinées quelques semaines avant les naissances, les agneaux profitent de la vaccine également dans leur premier mois contre les maladies pour lesquelles les mères ont été piquées. Je suppose également  contre le tétanos qui y est compris ...

Enfin, chacun fera selon son degré d'inquiétude personnelle ou son expérience suite aux accidents qu'il a rencontrés dans ce domaine.

 

Le même cordon ombilical le lendemain après une bonne nuit au chaud et au sec.

 

 

 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:03
Ce dimanche 22, à 13h30, je découvre au parc un nouvel ageau alors que rien ne le laissait vraiment prévoir encore à midi. La mère n'a montré aucun signe annonciateur ni les jours précédents ni les heures  de fin de matinée.
Un petit bélier blanc reconnaissable aux racines de pivots sur son crâne.

Chef Joseph, puisqu'ainsi nommé, s'essaie à la position debout. Fils de Gaïa(et Grichka)

Dans la position grand écart, on a plus de stabilité.

La tâche roussâtre du cou disparaîtra dans les mois à venir ainsi que celle présente souvent sur la queue. Le blanc est en fait une absence de couleur, celle initiale étant diluée par un gène dont sont porteurs ces animaux blancs. Ce n'est pas un albinos.

Dans 24h, le poil sera bien sec et gonflé pour donner plus de volume et protéger du froid. Dans quelques jours, l'aspect clownesque sera perdu pour donner une allure un peu plus proportionnée au jeune.Gaïa, la mère, fatiguée, termine de nettoyer le fiston en position couchée. Elle a perdu son premier agneau l'an passé à cause d'hypothermie suite à une naissance par temps froid dans l'après-midi avec gel la nuit.
J'installe donc tout ce petit monde sous lampe infra rouge pour le reste de la journée et la nuit qui vient (il a encore fait moins 5 degrés la nuit dernière...).
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 23:01
Aujourd'hui ce seront quelques lignes et photos dédiées à un antenais (bélier d'un an) qui dans un mois ne sera plus dans l'univers des Lutins du Montana et aura commencé une seconde vie.

Eliot des Lutins du Montana, né l'an passé est bien sympathique à voir et à vivre.

C'est un jeune bélier noir hétérozygote réservé depuis l'automne qui a belle allure...

... et vraiment une jolie frimousse de diablotin. La reprise de pousse du cornage commence bien avec déjà pas mal d'anneaux.
Même s'il n'est pas encore parti, ce sera véritablement un vide, comme pour tout animal qui ne nous quitte pas dès les premiers mois, car il fait bien partie du troupeau. Belle et longue vie à Eliot.
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 21:55

 

 

...pendant ce temps Nuxi se prépare à mettre bas (voir article précédent).

 

Je la retrouve en effet en pleines contractions. Il est 16h, deux heures après les prémices entrevues.

 

La libération se fait assez vite après mon arrivée.

 

Draille (Faux espoir. ) ,en mal d'agneau, qui erre un peu partout, passe par là et sent les pertes de Nuxi sans y reconnaître les odeurs de son petit. Nuxi, sur la défensive, avec son jeune qui pend à l'arrière-train, l'accueille à  bons coups de tête et l'oblige à partir.

 

Qui est ce curieux qui pointe son nez à l'entrée, pour voir ce qui se passe là-dedans?

 

C'est bien Grichka qui ne réalise pas qu'il est père pour la première fois ....

 

...et que c'est bien lui qui a participé à la construction de ce minuscule mouton.
Une brebis -mère heureuse avec déjà tous les soucis que cela engendre.

 

Toi qui comme l'étoile du même nom est la première, bienvenue, Vénus, dans l'Univers des Lutins.

En soirée, malgré la chance que j'ai à ce que la mise bas se soit passée à l'intérieur car il a encore fait moins 6 sous abri cette nuit, j'installe la lampe infra rouge pour tempérer son repos nocturne, car Vénus n'est pas sèche et risque d'être retrouvée au petit matin en hypothermie. Je ne veux pas perdre à nouveau un agneau comme l'an dernier pour cette raison. J'espère également qu'une autre naissance n'aura pas lieu pour cette nuit qui s'annonce encore bien froide...le berger dort mal et se lève souvent ces dernières semaines...

Quand je sors de la grange, le soleil est couché mais rougit encore le ciel. Dans ce bandeau flamboyant qui cerne l'horizon, Vénus est déjà là ...qui veille j'espère.

 

 

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 20:17

 

Cet après-midi même, peu avant 14 h, alors que je me prépare à partir avec mes louves pour leur promenade quotidienne, je m'aperçois que Nuxi  (Et que ça saute! ) gratte le sol et se couche nerveusement pour se relever et recommencer encore. C'est parti, elle va enfin mettre bas. Tiraillé entre l'envie d'être là pour l'évènement et satisfaire le désir d'évasion de mes chiennes, j'opte pour la seconde solution, sachant que dans une heure et plus les choses ne seront pas terminées.

 

Au retour, il est plus de 15h et c'est Draille que je retrouve dans le même état que Nuxi quand je suis parti. Cette dernière quant à elle a rejoint le calme du "coin restaurant" du local bergerie. Deux brebis vont mettre bas en même temps et heureusement à une bonne distance l'une de l'autre. En effet, une année, j'ai retrouvé deux mères et leurs agneaux côte à côte et personne ne sachant plus qui était maman ou qui était fifille, il me fallut les séparer et les isoler pour que chacune adopte bien son rejeton de sang.

 

Je choisis de suivre Draille qui a préféré rester à l'extérieur, isolée tout de même du troupeau qui est  en train de paître.

 

Les contractions commencent...

 

...et puis un peu de repos.

 

Et encore des contractions... et encore...et  encore....et de la souffrance...

 

Draille finit par changer d'endroit et rejoint un recoin de cabane. Là, elle perd les eaux, renifle le liquide amniotique libéré et commence à bêler s'imprègnant déjà de l'odeur de son petit. Dans la douleur et l'agacement, elle gratte le sol où elle va se recoucher, en soulevant la poussière de la terre sèche.

 

Quelques curieuses viennent s'inquiéter de ce qu'est toute cette agitation.

 

Le travail reprend.

 

Et très rapidement. Et pour cause, un petit "Alien" est expulsé.

 

Les émissions sonores basse fréquence émises par Draille entrent en jeu pour établir un contact avec l'avorton mais bien sûr en vain. J'enlève très vite le petit cadavre avorté pour casser au plus tôt un lien maternel inutile qui commence à envahir la brebis.

 

Les causes d'avortement sont multiples et je ne cherche donc pas une réponse évidente. C'est la seconde fois que cela arrive chez les Lutins et la première, ce fut il y a deux ans avec la même brebis. A cette occasion, j'avais craint la toxoplasmose car deux brebis s'étaient montrées stériles cette année-là, mais je croyais que dans ce cas il y avait alors immunité par la suite...Un problème qui lui est sans doute tout à fait personnel. Draille m'a pourtant déjà fait quatre beaux agneaux, que des béliers, dont deux champions. J'avais donc espoir d'une agnelle pour 2009, pour continuer à conserver ses qualités.
Ce sont les aléas de l'élevage. Rien n'est jamais acquis...

Heureusement, pendant ce temps, Nuxi se prépare à mettre bas...

 

 

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 18:44



Non , pas plus des restes de Carnaval, simplement le passage du véto avant-hier (Etat d'âme. ) qui plutôt que suivre mes conseils en mon absence a fait comme à ses habitudes sans doute, pour ne pas s'embarrasser de manipulations,  pour faire vite, faire plein plein de clients et gagner plein plein d'argent
....même si le boulot n'est pas mieux fait pour autant. J'ai retrouvé tout le troupeau ainsi bariolé... Sans commentaires.


Pas une nouvelle race de mouton, simplement Cornelia, brebis Ouessant agouti brun, qui se serait bien passée de ce type de mèches...et surtout son berger. 
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 23:01

Après dix ans d'élevage et des visites régulières aux concours annuels du GEMO (Groupement des éleveurs du mouton d'Ouessant), je perçois les attentes dans le domaine des animaux primés et décide de m'autoriser à m'inscrire à celui de 2006: disponibilité, transport possible,...et je dois bien l'avouer un regard plutôt satisfait dans l'évolution de mon troupeau.

Pourtant, la veille de ce concours, en voyant les animaux qu'installent les participants, je n'ai que l'espoir de ne remporter ne serait-ce qu'un titre; ce qui me ferait grandement plaisir.

Au final, sur les 7 catégories dans lesquelles je présentais des animaux, j'en remporte (mieux vaudrait dire mes moutons) 4 et est suis primé dans une 5ème  avec:
le meilleur bélier blanc
le meilleur bélier noir antenais (bélier d'un an)
le meilleur bélier noir adulte
la meilleure brebis noire adulte
un deuxième prix pour une brebis blanche adulte (de 7 ans à l'époque!)
et une mention spéciale pour le bon niveau d'une première participation.

Mes espoirs étaient plus que comblés et mon travail récompensé et conforté par là -même dans ses orientations.

Depuis ce premier et unique concours, je n'ai pas reparticipé faute de disponibilité et à cause du problème de distance, mais je n'écarte pas la possibilité de renouveler cette expérience dans l'avenir si c'est possible.

Je ne peux qu'encourager d'autres à faire comme moi pour vivre le mouton et rencontrer d'autres éleveurs passionnés que ce soit en concurrent ou en visiteur de ce concours annuel du mouton d'Ouessant.
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 19:54
Cette année, la campagne de lutte contre la FCO (fièvre catarrhale ovine qui sévit depuis quelques années) implique pour les éleveurs de faire obligatoirement vacciner leurs animaux.
Je n'ai pas attendu, par le passé, à faire vacciner tout mon troupeau contre le sérotype 8 qui sévissait sur plus d'un quart nord-est du pays. La crainte de perdre des animaux étant ma motivation principale.
La remontée du sérotype 1 depuis le sud-ouest  associée à l'inefficacité d'une campagne de vaccination 2008 contre le 8 basée sur le volontariat, ont amené les pouvoirs publics à imposer pour 2009 la vaccination du cheptel français pour tenter d'éradiquer les maladies.
Les choses devant être faites avant fin avril, mes moutons ont bénéficié de leur première injection aujourd'hui même. Une seconde injection devra avoir lieu dans trois semaines.
Etant au travail, je n'étais pas présent lorsque la vétérinaire (pas une novice) est venue opérer. Elle n'avait pas voulu ma liste de repères boucles, sans doute pour vérifier d'elle même aucun trafic à ce niveau et surtout se couvrir en ce qui concerne le document qui laissera trace de son opération. Cela lui aurait pourtant bien simplifié la vie et m'aurait assuré de la rigueur que je suis en droit d'attendre dans cette démarche tout autant sanitaire que commerciale.Résultat quand comme d'habitude elle a dû faire vite et dans le stress, et qu'il fallait ensuite courir ailleurs (6000 animaux faits ces dernières semaines):
 un animal oublié, un autre qui a subi deux injections et trois autres dont les numéros ne correspondent pas, sans compter ceux dont le numéro n'apparaît pas.
D'où mon agacement face à tout cela car la rigueur n'y est pas et que mon document n'a qu'une valeur partielle, sans compter mes interrogations sur une vaccination correcte des animaux.
Il me faut donc à mon initiative voir pour que tout rentre en ordre.
Pour couronner le tout, une facture de 125 euros passés pour 35 moutons dont seulement à peine 8 euros de vaccin. Le reste correspondant au déplacement, la vacation, la main d'oeuvre (injections) et sans oublier la TVA.
En supposant un coût identique la fois prochaine pour le rappel, il me faut concevoir que cette vaccination obligatoire (mais aussi choisie pour ma part) pour 35 animaux se chiffrera à 250 euros.......!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

L'an dernier déjà, j'avais trouvé la note salée. A qui profite tout cela. Je parle d'un travail approximatif, ces dépenses...toujours pas à moi ni à mes Ouessant à qui je ne peux garantir d'être réellement correctement vaccinés.
On n'est jamais mieux servi que par soi-même. J'aurais préféré faire une vaccination précise (point de vaccination repéré sous la laine épaisse) et rigoureuse de par moi-même dans le calme, en connaissant mes animaux et leurs boucles, et avec un souci d'aseptie présent (je ne parle pas du principe d'injection à la chaîne mené dans ces circonstances...). Mais que voulez-vous, ce n'est pas possible; il faut passer par le vétérinaire pour donner l'illusion que les choses sont bien faites et en règle....Et puis ça ne ferait pas marcher le commerce...10 centimes d'euros par dose....15 euros pour mon troupeau au lieu de 250.
Il me faut me convaincre que je dois ainsi contribuer à relancer l'économie et contrecarrer la crise sans doute....

" Ah! Ma pauvre Houston! Y vaut mieux qu't aies pas connu tout ça....!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
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