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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 11:36

En certains élevages, de rares naissances peuvent avoir lieu dès janvier, quand les béliers sont laissés avec les brebis durant l'été.

Néanmoins, c'est de mi-mars à à mi-mai que se déroule essentiellement l'agnelage chez le Ouessant.

Qui est fécondée, qui ne l'est pas?

Qui est fécondée, qui ne l'est pas?

Chez les Lutins, ces naissances calculées sont programmées justement sur avril et mai, ce qui correspond à la saison naturelle de mise-bas chez les ongulés sauvages, ce n'est pas pour rien. Il n'y a que des avantages à ce qu'il en soit ainsi. Chaque chose en son temps.

Certains éleveurs utilisent des tables de calcul pour définir l'arrivée de leurs naissances.

Pour moi, cela est certes joli, mais totalement inutile. En effet, il est impossible d'abord de connaître le jour et l'heure de la fécondation réelle d'une brebis. Ensuite, il existe une certaine variabilité de la durée de gestation, d'une brebis à l'autre, d'une gestation à une autre.

Chez les Lutins, je pratique le principe suivant bien plus proche de la réalité.

Si j'ai la chance d'observer un accouplement, ce qui n'est pas si fréquent, je note la brebis concernée et le jour de l'événement.

Ensuite, il n'y a plus qu'à considérer qu'il me faut être attentif à cette femelle dans la semaine qui précède la date anniversaire des cinq mois de durée de gestation (148j théoriques).

Dernière ligne droite pour l'agnelage fin mars chez les Lutins.

Dernière ligne droite pour l'agnelage fin mars chez les Lutins.

Ainsi, cette année, mon premier lot de reproduction fut constitué le 24 octobre. J'en conclus donc qu'au mieux, à l'approche du 20 mars, je risque de voir pointer un petit museau.

Autre exemple, j'ai surpris Sucrette, Hermeline et Farine, en festivités le 6 novembre. Je sais ainsi que pour ces brebis, il me faudra être attentif autour du 1er avril. Si rien n'est au rendez-vous en cette période pour ces brebis, je conclurai que 18 jours plus tard il me faudra être attentif à nouveau... En effet les cycles entre deux périodes de chaleurs sont de 18 jours. (Cela risque d'être le cas pour Farine dont j'ai noté autre accouplement le 25 novembre, indiquant, sauf farce, que celui du 6 fut stérile).

En attendant l'agnelage, il convient de bien y préparer les brebis, et plus encore pour leur allaitement qui va suivre.

Déjà jusque là, on peut poursuivre la distribution hivernale des céréales, puis durant l'allaitement si on n'a pas de prairie qui mérite véritablement ce nom.

Dans les semaines avant l'agnelage, on prend soin de vermifuger les futures mères (et le reste de la troupe d'ailleurs) qui doivent être en pleine forme pour ce qui les attend ensuite.

Il est bon également que les onglons soient parés (si besoin, car cette opération se fait également juste avant gestation pour assurer une marche confortable de la brebis lourde). Pas besoin de  retourner les femelles gestantes pour opérer. Le parage du Ouessant sur pattes se fait très bien et bien mieux que sur le cul. Il suffit de le maintenir le cou coincé entre nos mollets (ou cuisses, selon la taille des moutons et celle de l'opérateur). 

Rondes de laine mais aussi de par leur gestation. Du moins pour la moitié des femelles autorisées à reproduire cette saison.

Rondes de laine mais aussi de par leur gestation. Du moins pour la moitié des femelles autorisées à reproduire cette saison.

Ensuite, quelques jours après la naissance, quand la mère s'est bien vidée, il est bon de tailler la laine salie des cuisses et autour de la vulve, ainsi que la queue. C'est mieux pour elle, mais cela permet également de réduire les risques de myiase par la suite.

(Dans un autre domaine, chose à faire également pour un animal qui sortirait d'une période de diarrhées.)

Bon agnelage!

Ici encore trois semaines d'attente au moins.

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 12:03

Temps hivernal depuis trois jours.

Vingt-quatre heures de pluie discontinue, puis chute des températures nocturnes autour de zéro, des journées à 3 à 5 degrés, 8 au mieux lors d'une éclaircie, voilà un programme météo de ces derniers jours qui met les agneaux à l'épreuve, même s'ils peuvent se mettre à l'abri et au sec si leur mère le décide.  

Printemps de m....

La journée d'hier fut la pire, avec orages de grêle, grésil et neige qui blanchirent les prairies, les recouvrant d'une couche gélatineuse froide et humide bloquant l'eau en surface.

La grêle, la neige fondante, rien de pire pour coller aux toisons et les imbiber à une profondeur inhabituelle. Une catastrophe pour les agneaux qui possèdent une toison encore peu dense et qui chez le Ouessant présente un aspect non plus vraiment primitif à poils. Ce qui les rend plus vulnérables face à l'humidité.

Printemps de m....

Type même d'ovin d'herbage, le Ouessant s'en sort tout de même bien pour la catégorie d'agneaux les plus grands et les plus lourds, et aussi les plus âgés.

Mais le froid et l'humidité, d'autant plus s'ils perdurent, sont des facteurs sélectifs sur les plus jeunes ou /et les moins volumineux/lourds des agneaux. Ces derniers se refroidissant plus vite de par leur faible volume et la fragilité du bas âge.

Aussi, depuis trois nuits, le rôle du berger étant de veiller sur ses animaux, Granion ci-dessus, le plus petit agneau du moment (800g à la naissance) est enfermé à l'abri et au "chaud" avec sa mère afin de lui éviter une mort possible, lui permettre de récupérer de ses journées au plein air et lui éviter toute souffrance inutile dans cet épisode météo hivernal.

Cette nuit encore, la dernière?, il sera assuré de mon intervention protectrice.

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 12:23
Vivre en bergerie, non merci!

Vivre en bergerie, non merci!

Quand on se réfère à la littérature sur l'élevage ovin (en particulier dans la "bible" de Jeanne Brugère-Picoux centrée sur les maladies) , on peut y lire que la température extérieure convenable pour un mouton en laine avoisine les 13 à 15 degrés, pour un écart acceptable de 0 à 20 degrés.

Quant à l'agneau nouveau-né, une température de 18 degrés serait le mieux pour lui. 

Le Ouessant, toujours à poil, un naturiste en herbe par excellence.

Le Ouessant, toujours à poil, un naturiste en herbe par excellence.

Concernant le mouton d'Ouessant, race d'herbage, il faut bien reconnaître que sa vie en plein air lui impose des écarts de température plus importants, à l'exemple de ce qui se passe lors des vagues de froid avec gel continu durant plusieurs jours ou encore durant des épisodes de vagues de chaleur en certains mois de mai, avant la tonte de juin... A moins de le soustraire à une vie des plus naturelles et l'élever à la façon des races bergères de rente, ce qui n'est pas forcément souhaitable.

Une vie de plein air tout au long de l'année n'est pas une épreuve pour le Ouessant. A moins d'être élevé sous des latitudes au climat excessif en un sens ou un autre, le Ouessant s'en sort très bien du moment qu'il est correctement nourri, abreuvé et entretenu, et qu'il dispose d'abris naturels ou artificiels pour se protéger des intempéries et des excès hivernaux comme estivaux de la température extérieure.

Il en est d'ailleurs ainsi chez les Lutins où jour et nuit, 7 jours sur 7 tout au long de l'année, chaque animal est libre, en chaque instant, de choisir l'endroit où il veut être, où il a besoin de se trouver (dans les limites imposées par les parcs évidemment).

D'ailleurs qui mieux que lui, le Ouessant, peut décider de ses choix. Il a toujours ses raisons, de bonnes raisons qui parfois nous échappent, de préférer brouter sous la pluie plutôt que d'être au sec le museau dans le râtelier de foin, de dormir à la belle étoile non loin des abris disponibles alors que le gel incite par contre le berger à rejoindre la couette, ....

Dragée ou la volonté de vivre.

Dragée ou la volonté de vivre.

Quant à une température ambiante idéale de 18 degrés pour entrer dans la vie, rares sont les Lutins nouveaux-nés qui ont la chance d'en bénéficier.

Quand on compare ce que vit l'agneau Ouessant (avec ses plus ou moins 1kg/ 1kg 200 à la naissance) naissant en plein air, à la situation vécue par les "gros" agneaux de races de rente en bergerie, on comprend la belle rusticité qui anime encore le "petit primitif".

Le cas de la petite Dragée ci-dessus est particulièrement parlant, d'autant que cette agnelle est née chétive en début de saison d'agnelage. (Elle a bien profité depuis...)

Le printemps est souvent capricieux... et pas seulement les débuts, comme on vient de le vivre dernièrement, en particulier la nuit. Chaleur, beau temps ne sont pas toujours au rendez-vous quand le berger est là à attendre les premières naissances qui se feront à l'air libre le plus souvent, quand et où le décident les brebis.

Aussi, lorsqu'il gèle, lorsqu'il pleut ou que le temps est froid et humide, tout est réuni pour rendre le berger inquiet et donc particulièrement attentif à toute naissance potentielle dans le moment.

Pour revenir à Dragée donc.

Cette agnelle est née en plein air le 23 mars dernier en fin de nuit. Il faisait alors deux degrés seulement sous abri et dans la journée, sa première, le thermomètre n'a pas dépassé huit degrés. Pour entrer dans la vie, il y a meilleures conditions. Les circonstances en ont voulu autrement. Malgré tout, cette agnelle, pourtant chétive qui plus est, a réussi à sécher, s'alimenter (téter), sans se refroidir dormir longuement tout au long de la journée comme le font les nouveau-nés les premières vingt-quatre heures. Heureusement il faisait sec, facteur positif!

Le lendemain elle était contrainte de passer sa journée, couchée à dormir au milieu du pré, cette fois sous la pluie, devant patienter pendant que sa mère se gavait d'herbe pour récupérer des efforts de la veille.

Bourreau d'agneau ce berger!!!

Non, tout simplement attentif, très attentif au contraire, prêt à intervenir si nécessaire, mais d'abord soucieux de laisser cette entrée dans la vie se dérouler comme il se doit si c'est possible, comme cela s'est toujours passé depuis des générations, comme cela se passait chez les ancêtres les plus lointains de Dragée.

Bien que plus vulnérable que les autres, Dragée s'en est bien sortie d'elle-même, la vie étant la plus forte d'abord, le berger observant ensuite, analysant, jaugeant le pour et le contre de toute intervention qui s'avéra finalement inutile.

Le cas Dragée n'est pas unique; bien d'autres petits nouveaux sont admirables face à ce que le destin leur impose pour commencer leur vie.

Le cas Dragée n'est pas unique; bien d'autres petits nouveaux sont admirables face à ce que le destin leur impose pour commencer leur vie.

Tout cela pour dire, que l'agneau Ouessant fait généralement preuve d'une belle rusticité.

Néanmoins, tout comme je frémis encore quand il m'arrive de lire que " le Ouessant se contente de peu"   (le peu restant à définir, le peu pouvant vite glisser vers un insuffisant ...), il n'est pas question pour moi de vouloir faire croire que l'agneau Ouessant est à toute épreuve. Loin de là! La naissance est un moment délicat, comme d'ailleurs surtout la première semaine de l'agneau. Le vivant peut être fragile, la mort guette le vivant.

Suite à ce témoignage, il m'est donné l'occasion de rappeler au contraire que le premier souci de l'agneau demeure l'hypothermie quand il ne peut sécher correctement ou prendre convenablement le colostrum lors des premières tétées...et que donc, cela implique d'être particulièrement attentif de jour comme de nuit par temps froid ou très humide lors des naissances, l'intervention étant nécessaire en situations extérieures extrêmes ou lorsqu'on décèle que l'agneau est froid, apathique, semblant perdre connaissance dans les heures qui suivent sa naissance voire les jours suivants.

Dans ce cas direction le vétérinaire tout en réchauffant le petit, à moins d'avoir un peu d'expérience en ce domaine d'urgence pour prétendre pouvoir le tirer d'affaire...

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 13:05

J'entends parfois parler d'animal potentiellement prématuré pour expliquer la taille particulièrement petite et inhabituelle d'un agneau à la naissance.

Oui, le prématuré chez l'ovin est possible bien évidemment, toute femelle mammifère pouvant expulser avant terme, pour des raisons diverses, le jeune qu'elle portait.

Pourtant, il faut différencier deux cas bien précis, la naissance d'un agneau de petite taille non viable et celle d'un petit agneau viable.

Dans la première situation, le fait que l'agneau particulièrement petit soit non viable bien qu'apparemment d'une physionomie "aboutie" peut évidemment faire songer à une naissance prématurée.

Maintenant, qu'on explique la très petite taille du fait d'une naissance prématurée lorsque l'agneau est viable me semble une erreur....

Pourquoi?

A mon avis, la forme évolutive des étapes de la reproduction chez le mouflon (donc le mouton et forcément le Ouessant) n'autorise pas la survie d'agneaux prématurés dans des conditions naturelles (c'est à dire sans l'intervention de l'éleveur).

Je m'explique. Tout comme chez les oiseaux on parle d'espèces nidifuges ou nidicoles, bien que ces termes soient moins employés pour les mammifères, ces derniers peuvent être également selon les espèces, nidicoles ou nidifuges.

Une espèce nidicole donne naissance à des jeunes qui devront être nourris au nid de par leur manque de développement à la naissance (par exemple, la mésange ou la souris).

Alors qu'une espèce nidifuge donne naissance à des jeunes à développement plus avancé et pouvant se déplacer peu après la naissance (par exemple, la poule ou la chèvre).

Notre mouton dans tout cela, comme son ancêtre le mouflon et comme les autres ongulés, est un nidifuge. Il nait totalement formé et est capable de se déplacer. L'agneau est même très rapidement un nidifuge suiveur, contrairement au jeune chevreuil qui demeure quelques jours en une placette pour y être régulièrement nourri ou encore contrairement au marcassin qui demeure plusieurs jours au chaudron ("nid").

Même très petit en taille, pour moi, un agneau viable pouvant tenir sur ses pattes, se déplacer, téter.... suivre sa mère, ne peut être un agneau prématuré et très certainement chez les ovins comme chez tous les nidifuges suiveurs, la nature n'autorise pas le prématuré (toujours possible de par un incident quelconque.) à entrer dans la vie tant les exigences fonctionnelles sont importantes pour se faire

Prématuré?

Même de taille minuscule lorsqu'il voit le jour, tout agneau viable sous la mère à la naissance ne peut sans doute pas être né avant terme... Il existe bien d'autres causes possibles, génétiques, héréditaires, évolutives intra-utérine... pour donner ce type de naissance atypique.

Voilà, du fait d'un développement un peu long, ce que je n'ose dire parfois aux collègues qui m'évoquent la prématurité pour expliquer une naissance particulièrement petite en leur troupeau.

Si je me trompe, je suis preneur de tout témoignage documenté et étayé pour réflexion et connaissance sur ce sujet.

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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 11:05

J'ai trouvé!

Enfin... mon véto m'a répondu.

A la question: " Pourquoi le liquide amniotique est-il parfois teinté de jaune-brun lors de certaines naissances d'agneaux? " , la réponse fut que c'était suite au fait que l'agneau avait fait ses besoins encore dans la matrice et que cela arrivait quand la naissance avait un peu tardé, ... voire un peu beaucoup, plus la couleur tendait vers le terreux.

La vie a ce côté formidable de se savoir (normalement) un peu moins stupide chaque soir au coucher!

Eurêka

Alors comme ça on n'a pas pu se retenir? C'est du propre!

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 19:52
Vestiges de la membrane recouvrant Lactée lors de sa naissance.

Vestiges de la membrane recouvrant Lactée lors de sa naissance.

C'est loin maintenant et plus aucune trace n'existe, mais durant au moins quinze jours, alors qu'il faisait encore beau, cette preuve de l'emplacement de cette naissance persista.

D'ailleurs il était étonnant de voir l'herbe dans sa croissance folle soulever jour après jour la muqueuse déshydratée.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 11:22

A ce jour, sont nés 12 agneaux pour 6 agnelles pour cette saison d'agnelage. Cela correspond donc à 2/3 de mâles pour 1/3 de femelles.

Par curiosité, je me suis amusé à faire le compte des Lutins qui ont constitué ou constituent encore le troupeau depuis 1996.

Tendance aux mâles

J'arrive à 142 béliers pour 122 brebis, un nombre légèrement dominant pour le sexe masculin. Théoriquement sur le très long terme, l'équilibre devrait se trouver, à moins que le sexe féminin prenne à son tour le dessus. Les mathématiques sont une chose et les décisions naturelles une autre.

Le reste des naissances de cette saison 2014 peut donc s'avérer être une belle série d'agnelles.... à moins que ce ne soit toujours des mâles... ou que la parité s'établisse.

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 10:28

 

Le plus souvent, la brebis qui va donner naissance cherche à s'isoler, mais parfois pas.

 

 

mars 12 023

 

Concours de circonstances ou situation pressante, Prunelle au premier plan va bientôt donner la vie lors de sa dernière mise-bas.

 

Elle se trouve assez proche d'un groupe de Lutins, d'ailleurs bien indifférents à la situation.

 

 

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 15:26

 

 

J'avais imaginé sa naissance pour fin août... Il est né ce 04 septembre en fin de nuit. Cadeau d'été

 

 

août 11 155

 

Bigouden des Lutins, trouvé ce matin, comme je l'avais supposé la veille au soir à en voir le comportement de sa mère.

Sa couleur noire ne me permet pas de pouvoir dire qui est le père, mais la largeur des marques de pivots et d'autres signes dans sa physionomie me font penser à un mâle en particulier. Mon idée ne serait vérifiable que si ce jeune devait rester plus tard au troupeau et être accouplé avec une certaine brebis qui pourrait alors donner éventuellement un agneau précis pour prétendre vérifier mon hypothèse. On n'en est pas là et pour l'instant on considèrera "né de père inconnu".

 

 

août 11 158

 

 

De la solidité comme maman Draille, chez Bigouden.

 Cette brebis aura fait une bonne farce au berger avec ses chaleurs tardives de début avril, alors que plusieurs agneaux avaient déjà vu le jour au sein du troupeau.

 

  Et un petit bélier de plus...18, pour 7 agnelles (en cette année 2011).

 

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 22:01

 

"Yapudséson!"..."ma bonne dame".

Les cigognes ne sont plus ce que c'était non plus. Au lieu d'apporter les bébés au printemps à leur retour d'Afrique, comme il s'entend d'ordinaire,  voilà que l'une d'elle annonce faire une escale chez les Lutins vers fin août, sur leur trajet de migration inverse.

 

juillet 11 135

 

Plus sérieusement, j'avais remarqué au moment de la tonte que Draille se trouvait être gestante. Les choses n'ont fait que se confirmer depuis et son état actuel me laisse supposer une naissance d'ici la fin du mois prochain .

Mise à la retraite, cette vieille brebis s'est trouvée cependant avoir des chaleurs tardives fécondes lorsque l'ensemble des béliers a retrouvé les dames. Cela peut arriver et pour preuve cette exception qui confirme la règle (une année une naissance en octobre chez les Lutins et j'ai eu écho d'une en décembre...).

Qui sera le père? Mystère, mais la particularité de la toison (couleur) ou encore le physique de l'agneau peuvent parfois mettre sur la piste voire permettre d'affirmer la paternité. Je verrai le moment venu si cette possibilité se révèle.

Draille est une brebis qui a une importance toute particulière dans la réussite de la construction de mon troupeau. Mère, grand-mère, arrière grand-mère, arrière...arrière...grand-mère de béliers et brebis primés, sa solidité est à l'origine de la construction d'un bon nombre de champions ayant hérité d'elle cette stature. (Mais je ne dois pas oublier ses parents qui m'ont offert Draille). Me réserve-t-elle une fois encore un dernier cadeau comme elle sait si bien les faire?

Ronde à souhait, elle s'y prépare sérieusement...et tranquillement.

 

 

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