3 février 2011
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18:17
Ce caractère est variable selon la souche de moutons, la lignée ou encore simplement l'individu.
A titre d'exemples, voici trois jeunes béliers 2010 de chez les Lutins photographiés à l'âge de 7 à 8 mois.
Chez Ksar des Lutins, une épaisseur importante, les cornes se rejoignant à leur base.
De même chez Taxon des Lutins, corne rosée au niveau des pivots mais l'absence de poils permet de mieux voir encore cette jonction.
Faible épaisseur et pivots distants chez Thalès des Lutins. Pourtant, si une forte épaisseur en première année détermine qu'il en sera ainsi à l'âge
adulte, le type de cornes de Thalès est appelé à s'épaissir dans les années à venir avec la croissance. La longueur de pousse faible influe également sur cette épaisseur actuelle mais les
choses s'amélioreront même si le cornage ne doit pas être aussi épais que dans les deux premiers exemples.
Une fois de plus attendre et toujours attendre...
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Cornage
28 janvier 2011
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18:20
L'héritage de ses ancêtres est là en chaque mouton (comme pour nous). Ancêtres du côté maternel comme tout autant paternel. Ancêtres que l'on connait pour
les avoir élevés, vus ou en avoir eu un témoignage au mieux photographique.
C'est ce à quoi je pensais aujourd'hui en observant mes béliers puisque depuis plusieurs jours c'est sur eux que je me penche par les derniers
articles.
Voici Mario, élevage Delorme (photo Gilles Delorme). Je n'ai jamais eu en possession ce bélier, mais j'ai utilisé un de ses fils, Ocelot, dans mon
troupeau, il y a quelques années.
En lisant mon bélier blanc Golas ci-dessous, j'y retrouvai des influences de son arrière-grand-père maternel, ce Mario.
Une tête ronde, mais le plus marquant une allure de cornage avec convergence légère, moins accentuée que chez son ancêtre. A noter que ce caractère est parfois
réapparu chez certains jeunes de mon troupeau, de façon plus ou moins marquée. A noter qu' Ocelot (fils de Mario et grand-père de Golas), le géniteur utilisé chez les Lutins, ne
possèdait pas ce caractère de façon apparente.
Même les moutons n'échappent pas au "A qui y r'semble?" quand on se penche au -dessus de leur berceau.
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Cornage
12 mai 2010
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22:01
Autant certains agneaux naissent sans grand espoir de les voir un jour être dotés d'un cornage conséquent (absence de pivots), autant d'autres sont
pourvus précocément, dès la naissance, de cornillons en développement.
Gould, tout juste né, est de ces derniers et possède de petites cornes.
De larges pivots surmontés de cornillons d'au moins 5 mm.
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Cornage
31 mars 2010
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19:33
Les jeunes d'un an (antenais et antenaises) subissent ces dernières semaines de grandes métamorphoses dans la construction de leur physique.
Avec le rallongement de la lumière du coeur de l'hiver coïncide une reprise notable de la pousse du cornage. Tout comme la sève monte dans les rameaux, les
cornillons des jeunes béliers voient leurs anneaux de croissance se succéder à grande vitesse.
Golas, sur ce cliché, a plus que doublé la longueur de croissance de son premier été. A l'aspect rosé de la base, on devine toute l'activité de construction qui
s'opère.
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Cornage
3 mai 2009
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22:01
La pousse des cornes chez l'agneau débute plus ou moins tôt. L'importance des pivots à la naissance peut renseigner sur la vitalité du futur cornage. Ensuite, vers
une semaine ou deux certains animaux deviennent des petits mâles avec des cornillons qui apparaîssent. Vers un mois, la pousse doit avoir commencé. Généralement, dans le cas contraire, on peut
avoir des doutes sur l'importance des cornes, parfois d'ailleurs absentes ou presque.
En aucun cas, la précocité de pousse ne peut donner d'idée sur l'aspect final des cornes. Seule l'observation régulière de cette pousse après le sevrage associée à un
minimum d'expérience permet de connaître la tendance du cornage en question.

Chef Joseph des Lutins du Montana entre dans la catégorie agneau à cornage
de pousse précoce puisque celle-ci est déjà bien visible alors qu'il n'a qu'une semaine.
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Cornage
1 avril 2009
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22:01
. Après un certain nombre d'articles à ce sujet, je m'aperçois à lire quelques commentaires ou mails qui me sont envoyés
(grâce au lien "contact" tout en bas de chaque page) que des besoins d'éclaircissement étaient nécessaires et qu'un grand flou règnait autour de ce sujet.
Erreur encore parfois perçue est celle qui consiste à croire que le cornage pousse par la pointe. Non, si c'est ce qui se passe chez un arbre dont la cime pousse d'une certaine hauteur
supplémentaire chaque année, une corne pousse tout au contraire à la base, sur le crâne. Les pointes sont constituées de corne "morte" exactement comme nos propres ongles.
Nouvelle pousse
Ainsi, chez les très vieux béliers, la pousse annuelle (qui est très faible) ne compense que tout juste l'usure des pointes dans la vie quotidienne du bélier.

Quelques Lutins mâles durant l'hiver 2007/2008.
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Cornage
24 mars 2009
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23:01

Certains béliers, dans leur jeune âge, possèdent des pointes de cornage
présentant ce genre de crochet au lieu d'être plus droites comme on pourrait s'y attendre.
C'est comme si le cornage, dans les premières semaines de pousse avait hésité sur la direction à prendre pour ensuite se décider dans une pousse régulière.
Je disais plus haut dans leur jeune âge car ce petit crochet, à diverses occasions (usure, coups quand son propriétaire bélier se frotte ou avec les copains, ...) sera cassé et par la
suite plus rien ne pourra laisser supposer qu'il en était ainsi.
On se rendra compte de l'apparence générale donnée par cette cartactèristique en allant voir Eliot (
Un dimanche, un bélier
(19) ).

Eliot avec cette caractèristique de pointes (provisoires).
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Cornage
18 mars 2009
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23:01


D'après le seul cliché ancien présentant, pour qui observe bien, un Ouessant mâle adulte et son cornage (entouré en rouge sur le grossissement), celui de Grichka des
Lutins du Montana correspond assez bien à ce que l'on pouvait rencontrer il y a tout juste un siècle sur l'île.
Mais ce n'est qu'un exemple car bien d'autres cornages étaient possibles et, d'après gravure, pouvaient être tout aussi déficients que certains observés de nos jours.
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Cornage
23 février 2009
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Février, c'est reparti pour une nouvelle période de pousse du cornage chez le bélier, et ce jusqu'à l'hiver prochain.
Les nouveaux anneaux de croissance qui se forment semblent bien neufs.

On
notera la base du cornage abimée durant le repos de pousse par quelques affrontements entre mâles au moment de la lutte.

Bien irriguée par le sang, la corne en construction a une teinte rosée
chez ce sujet blanc.
Merci à Grichka des Lutins du Montana pour sa coopération à cet article.
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Cornage
20 février 2009
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Un peu comme pour les stries de croissance sur un tronc d'arbre, on peut avoir une idée de l'âge d'un bélier en observant son cornage.
Mais avant tout, il faut comprendre que sur une même saison la corne pousse par anneaux et est donc plus ou moins annelée. Un anneau ne correspond donc pas à une année car alors nos béliers
seraient plus que centenaires.
Il faut savoir que par contre, en hiver, la corne ne pousse plus ou que peu, ce qui forme une zone de rupture. Après la lutte, les accouplements, vers février en général, le cornage se remet à
pousser pour une nouvelle saison.

Grichka des Lutins du Montana s'offre à la démonstration.
Le premier été, la corne a poussé jusqu'à ralentir dans la zone qui correspond sur cette photo à la zone au niveau de la pointe de l'oreille.
L'année suivante, la pousse reprend avec d'ailleurs des anneaux plus larges, pour s'arrêter enfin ces derniers mois à l'actuelle racine du cornage. Attention malgré tout à ne pas prendre, comme ici
au niveau de la boucle d'oreille, pour une nouvelle année, une petite rupture qui peut correspondre à une petite forme de l'animal parfois malade ou fatigué par ses ébats et l'hiver.
Cette vue montre un bélier qui a connu deux étés, et qui donc va avoir deux ans.
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Cornage