2 août 2010
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21:04
Depuis une paire de semaines, chaque jour, je surprends Amadeus qui festoie d'orties; c'est le seul du troupeau à se comporter ainsi. Peut-être moins urticantes
avec la sécheresse? Toujours est-il que tout y passe: feuilles basses comme d'extrémité.
Une année, une brebis s'adonnait à ces dégustations sur de l'ortie bien plus verte, tôt en saison.
Que ne ferait-on pas pour passer sur le blog des Lutins!
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Ethologie
29 juillet 2010
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20:57
Iroise, brebis grise qui a perdu son jeune qu'elle n'arrivait à mettre au monde, avait subi une césarienne il y a plus de dix jours. Malgré ce temps ainsi que le
fait qu'elle n'a pas connu son petit, elle suit comme son ombre Loaren qui a un nouveau né du jour. Au point qu'elle n'a pas voulu se joindre au troupeau ce matin, lors de son départ
pour passer la journée sur d'autres prairies.
Ce soir encore, bien que toute la bande soit rentrée, rien n'y change. Elle veut être au plus près toléré.
Mal d'agneau quand tu nous tiens!...
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Ethologie
13 juillet 2010
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09:34
Au moment du coucher, on peut noter la présence du lien qui unit mère et petit.
Très proches, quand ce n'est pas carrément en contact physique la tête de l'un posée sur le dos de l'autre.
Sur cette photo, Esmeralda, brebis grise, se trouve avec sa fille Eponyme du même morphe.
Cette mère, une des doyennes actuelles de dix ans, n'a plus le droit de se reproduire pour la ménager et lui permettre une fin d'existence au maximum possible de sa
forme.
Cette fille n'est donc pas une agnelle mais une antenaise d'une quinzaine de mois. Partculièrement petite, on aurait pu s'y tromper. Ce qui est donc intéressant,
c'est de voir à quel point le lien qui les unit est encore fort. Aucune naissance cette année, ni pour l'une ni pour l'autre, n'est venue le briser. Je compte bien suivre les choses
pour savoir jusqu'à quand il en sera ainsi.
En journée, chacune vaque à ses occupations; mais le soir venu, se retrouver dans les jupons de maman semble agréable encore. Touchant!
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26 avril 2010
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06:20
Le pauvre Ocelot, bélier patriarche du moment au troupeau, a réussi à passer l'hiver une seconde fois alors que je ne donnais pas cher de sa peau déjà
l'an passé. J'espère pour lui que la profusion végétale de cette saison va lui redonner un peu de jeunesse.
Qu'est-ce qui peut autant intéresser ses descendants alors qu'ils n'ont qu'une ou deux semaines? Ce n'est pas leur conscience d'un lointain lien
familial?
Non...âmes sensibles, déconnectez-vous...
C'est son urine!
Littéralement ennivrés "les titis", agneaux comme agnelles. Et cela dura un bon moment
Pour quelle raison véritablement, je n'en sais rien; c'est pour moi un mystère.
J'entends bien déjà les plaisanteries sur un éventuel diabète du papy et la passion des enfants pour les sucreries. Mais sérieusement si quelqu'un a une explication
réelle, je suis fortement intéressé d'apprendre et l'en remercie d'avance.
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23 avril 2010
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20:03
Après les premiers jours de leur existence, les agneaux ont tendance à former des crèches en se regroupant. Mêmes centres d'intérêt, mêmes
motivations,....plaisirs du jeu,...découvertes du monde et de la vie. Tout cela sous l'oeil des mères qui relèvent la tête de temps à autre pour s'assurer que tout va bien. Parfois
l'angoisse passe malgré tout par là, bêlement inquiet de la brebis auquel répond le petit en accourant; ou inversement appels de l'agneau et arrivée de maman. Dans leurs explorations
les jeunes " ne rentrent pas toujours à l'heure", grosse panique de la mère qui court partout yeux exorbités...retrouvailles, une bonne tétée et chacun est rassuré (pour un temps).
Dans cette vie du moment, s'expriment, sous nos yeux, les caractères des brebis, tout comme ceux des jeunes.
Découverte aussi de l'autre par contact ( le petit Willom, une semaine de plus, mâchouille Ksar, costaud mais encore un peu "niais" )
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22 avril 2010
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17:08
L'heure du biberon ne saurait attendre et si la mère a oublié de regarder sa montre, l'agneau sait montrer qu'il a le ventre vide et n'hésite pas à se jeter sur le
moindre bout de tétine qui dépasserait par là. La méthode faisant ses preuves puisque la brebis finira par se lever, elle sera réutilisée si maman devait s'octroyer un peu trop de bon temps
à l'avenir.
Le flou de la queue qui frétille dans ces moments montre tout le plaisir et l'énergie du petit.
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21 avril 2010
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20:02
Tout le désespoir de Quenouille dans ses vociférations.
Alors que certaines brebis ayant perdu leur agneau à la naissance ne manifestent que peu ou pas de désespoir lorsqu'elles n'ont pas eu le temps de le voir, ni
le sentir ni le lècher, il n'en fut de même pour elle qui durant deux jours bêla et appela, ne s'éloignant que peu du lieu du drame.
Fin de gestation qui s'est mal terminée. Depuis une paire de jours j'avais remarqué que l'évènement se préparait. Pourtant, finalement peu de contractions, et
de plus, faibles et de courte durée. Durant la nuit toujours rien. Je devinai un gros problème. De mes doigts, je perçus que si les antérieurs du jeune se présentaientt bien, la tête était
basculée en arrière interdisant toute expulsion. De plus l'agneau était mort, ayant trop souffert depuis sans doute longtemps. Ne pouvant introduire la main pour mettre le corps dans
une meilleure position, il me fallut une bonne heure de manipulations pour réussir à sortir le petit cadavre.
Pour revenir à la voix du coeur, Quenouille est donc restée ainsi durant 48h à pleurer son jeune, à dix mètres du lieu inaccessible où je l'ai délivrée
de son problème . Je ne lui avais évidemment pas présenté l'agneau. De plus je ne l'avais amenée à cet endroit qu'en toute dernière minute. Mais le souvenir du lieu, mêlé aux odeurs de liquide
amniotique tombé au sol que le vent devait apporter à ses naseaux, était trop puissant pour qu'elle daigne s'éloigner.
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21 avril 2010
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19:32
Naître est une épreuve. Plus pour certains agneaux que d'autres. Leur vitalité lorsqu'ils voient le jour est variable. Plus ou moins faible, ayant peut-être
souffert lors d'une mise-bas qui dure trop ou suite à une mauvaise présentation (peut-être aussi selon leur caractère, ce que j'ai remarqué dans certaines souches), l'agneau nouveau né peu
vif est parfois stimulé ou sollicité par la mère.
Vivre c'est bouger, bouger c'est aider la vie à s'organiser et prendre le dessus sur la torpeur et le refroidissement.
"Il faut vivre" c'est ce que dit Nuxi à Copernic en le stimulant à grands coups de patte afin qu'il réagisse, ne tarde pas trop à se lever et gagne les
mamelles pour téter au plus tôt.
"Il faut vivre" c'est aussi ce que dit encore Kapouille à Guanine au bout de trois jours. Sa mère trouve qu'elle dort trop (signe d'une petite forme, alors que
d'autres plus jeunes jouent). Pour cela elle a recours à la méthode coup de museau sous l'arrière-train, soulevant littéralement l'agnelle et l'obligeant à se mettre sur ses pattes.
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2 avril 2010
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22:01
Dans les plaisirs de la tétée, l'agneau tortille de la queue.
De son côté, surtout le premier jour, la mère se montre attentive à une certaine propreté du petit, restes instinctifs de la séance de lèchage qui a suivi la
naissance.
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1 mars 2010
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23:01
L'épaisseur de neige n'empêche pas le troupeau de retrouver et utiliser les sentes qu'il a sculptées au sol dans ses divers déplacements mois après mois, année après année.
Dans un sens...
...puis dans l'autre.
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