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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 23:02
Pour illustrer la grande diversité de cornages selon les âges et les individus, ce n'est pas un mais un coktail de béliers que je propose aujourd'hui.
Il y aurait à dire sur chacun mais ce serait long.

Plus simplement, si vous aviez à choisir, lequel prendriez-vous?
Pour moi le choix est déjà fait , sans hésitation et sans remords...
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 23:01
Dans la série béliers non-adultes (mais mature) des Lutins du Montana voici Daguet, sélectionné pour reproduire dans les années à venir.
Jamais tondu mais pourtant toute sa force et puissance laisse percevoir un beau physique.
Par contre dommage pour le cornage qui ne s'élève pas à la racine et s'enroule très vite, mais il part assez en arrière comme pour compenser. Et puis trop serré comme on le voit sur le cliché trois.

D'un grand intérêt pour le génotype couleur  gris , comme papaUn dimanche, un bélier (5)  placé derrière, de lui même, pour nous aider à faire la comparaison.
Et de face, encore avec papa!
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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 23:01
Dernier bélier adulte de la série des Lutins du Montana, voici Amadeus. Ici dans son deuxième hiver. Un cornage faible qui s'enroule assez vite, mais il y a pireUn écatement moyen du cornage mais c'est mieux que trop.
Maintenant en troisième hiver, il a pris un peu de cornage mais bien sûr trop enroulé. Il est important de remarquer sa couleur exceptionnelle de bélier "gris" (un de mes objectifs, sujet d'un article futur...) qui en fait un animal rare de par son génotype. Ce gris s'est bien éclairci  depuis un an pour devenir bleuté.
Tout juste tondu cet été 2008. Et dire que de telles merveilles ont failli  disparaître faute d'intérêt. Cela fait plusieurs années que je tente d'inverser  l'avenir qui était réservé à cette variante de toison.
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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 23:00
Un cornage solide avec un arrondi régulier chez Ocelot (élevage Delorme)

Ocelot (élevage Delorme) frais tondu cet été 08. Joli physique avec ses 44/45 cm et le léger avalement du train arrière.
Ce bélier est issu d'un élevage de qualité dans lequel l'animal a été travaillé à tous les niveaux pendant de nombreuses années. Je n'ai donc pas hésité à mettre le prix pour acquérir ce Ouessant à l'âge d'un an chez qui je percevais tout un potentiel.
C'est un des rares cornages qui à mon avis va dans le sens de celui du mouflon pour diverses raisons.
Sur cette photo, on voit ce que l'on ne rencontre que trop peu encore chez le Ouessant, c'est à dire un cornage qui monte correctement au démarrage de la pousse. Les stries de croissance sont bien marquées. L'écartement se fait sans excès.
Malheureusement, Ocelot a cassé ses pointes dans ses tournois avec ses copains.

Le léger avalement est notable également en toison d'hiver.
Il n'y a pas besoin d'un cornage excessif pour être beau et ressembler à une sorte de petit mouflon.
Voir ausiLe "mouflon"............d'Ouessant
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:01

Avec ou sans laine, solide le Ouranos (des Lutins du Montana). Remporte le concours 2006 en catégorie Blancs de tous âges.

Sur ces photos de cette année, il a trois ans et mesure 44cm. Solide de partout, sauf le cornage qui pourrait être un peu plus volumineux.

Appréciable est le rapport hauteur/longueur comme pour son demi-frère BeskUn dimanche, un bélier (2)  et son père TrollLe souci du cornage chez le bélier (Un dimanche, un bélier 1) .

Pour voir Ouranos de face, rendez-vous demain (on y découvrira un cornage pas trop écarté qui compense dans sa pousse, par des pointes qui partent vers l'extérieur, mais heureusement pas trop; ce qui donne une fière allure malgré tout, si on aime) ou sur Ruminer , car je réservais son portrait pour un autre article, étant un peu débordé ces temps-ci pour prendre des photos. Désolé...

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 23:02

Trois clichés, pour suivre le commentaire judicieux de Marguerite (Le souci du cornage chez le bélier (Un dimanche, un bélier 1) , afin de présenter Besk des Lutins du Montana, vers 3 ans, à 44-45 cm. Ce bélier a remporté le concours 2006 dans la catégorie des antenais (animaux d'un an) noirs.

Cornage bien dessiné et d'une présentation vers laquelle je voudrais tendre d'une manière générale, pour l'ensemble des béliers de mon troupeau (encore beaucoup de travail...). Ecarté de la tête sans excès, courbure régulière en un seul "croissant".
Une épaisseur plus importante serait bienvenue et un départ à la base plus élevé vers la verticale le rapprocherait plus du mouflon. Enfin des anneaux de croissance mieux marqués et présentant du relief ajouteraient de la beauté à un cornage un peu lisse.

 Un bélier au physique compact sans longueur dont le dos devient argenté avec les ans, comme celui des vieux gorilles mâles (ou encore la chevelure humaine...canitie)

 

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 23:01

Bien que je ne sois pas partisan de la course au cornage, il est important de travailler malgré tout ce caractère sexuel secondaire du bélier Ouessant quand on a d'abord contenu la taille de ses animaux au sein de son troupeau; d'autant que cette race possède encore dans son potentiel génétique la caractèristique de présenter des cornages qui se rapprochent de celui de ses ancêtres, le mouflon.
Malgré tout, à mes yeux, il y a des limites qu'il ne faudrait pas dépasser  dans la taille et la puissance des cornages et plutôt garder le souci de leur forme et leur présentation. Parfois, j'observe des cornages qui pour être impressionnants sont impressionnants et même beaux, mais en même temps si disproportionnés par rapport à l'animal qui les porte que cela m'apparaît ridicule. D'autres fois, répondant à des annonces qui proposent un animal, on me dit: " Vous verrez, il a un cornage magnifique". Et je me retrouve devant un bélier au cornage certes géant, mais tellement horrible dans sa conformation qu'il est délicat et difficile de faire comprendre le contraire à son éleveur.
Je renvoie chacun au standard du GEMO (Groupement des éleveurs du mouton d'Ouessant) pour  redécouvrir  donc ce standard pour le cornage, comme pour le reste de l'animal, car une fois de plus tous les autres points du mouton sont importants.

En ce qui me concerne, j'ai travaillé ces autres points en priorité par choix et conviction, mais aussi  parce que les souches ou lignées que j'ai choisies étaient pour certaines d'entre elles issues de troupeaux pour lesquels, au siècle passé, leurs éleveurs écartaient les béliers à fort cornage par crainte de leur charge et ne gardaient comme reproducteurs que les animaux les moins encornés. De là, tout un travail de sélection et de patience pour corriger le manque de cornage. Chose que j'améliore un peu plus chaque année. J'ai bien conscience qu'un peu de puissance supplémentaire  manque encore chez mes béliers à ce niveau. Ce qui ne m'a pas empêché de remporter l'ensemble des trois catégories béliers avec mes animaux lors du concours 2006 du mouton d'Ouessant. 

(Troll des Lutins du Montana, champion 2006 des béliers adultes noirs et père de deux fils champions .)

Pour  diversifier encore un peu plus mon blog et pour que chacun y trouve donc son compte, je propose de donner un rendez-vous régulier tout particulier, chaque dimanche, par le biais d'une série d' articles qui s'intituleront :
                                                               
                                                                          "Un dimanche, un bélier"
dans lesquels je présenterai à chaque fois  un bélier différent en en faisant une critique constructive avec mon simple regard, sans prétention particulière puisque tout un chacun pourra s'il le souhaite faire un commentaire également, même différent, au bas du dit article, afin d'aiguiser nos regards sur le mouton d'Ouessant.
Je critiquerai mes béliers dans un premier temps, ce qui m'autorisera à avoir un point de vue sur ceux des autres par la suite et évitera dès lors un nombrilisme difficilement évitable sur un blog.

Donc pour Troll ici présenté, ce qui est positif dans ce qui est visible sur ce cliché, avec une tonte une heure avant la prise: sa taille (44-45 cm actuels à 4 ans passés), sa solidité, un bon rapport hauteur/longueur, la largeur de la poitrine et l'impression de puissance malgré un petit gabarit, le dos large et droit,....
Par contre, le  cornage qui est bien épais s'enroule un peu vite et manque de rayon. Il a perdu les pointes de cornes.(et puis je sais que de face il manque d'écartement)
 
La beauté étant aussi dans la diversité, rien n'est jamais parfait et c'est peut-être préférable d'ailleurs...

Voilà le principe  avec ce premier bélier pour ce dimanche. D'autres dimanches suivront et d'autres béliers avec. Prenez-vous au jeu...

 

 

Un ajout de Troll habillé, après une première édition, pour aller dans le sens du commentaire de Marguerite...

 

Donc Troll en laine sur ce cliché hivernal, 6 mois avant la tonte. Pas très fournie en laine, c'est d'ailleurs ce type de toison qui a ma préférence; cela permet de percevoir le physique de l'animal malgré son habit. On perçoit bien le bon équilibre hauteur/longueur, ce qu'une toison "boule de laine" ne permettrait pas.

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