Grosse chaleur de juillet.
Oestrus ovis, la mouche parasite des narines des moutons a entamé son cycle de reproduction.
En trois jours, une douzaine de Lutins ont été touchés et manifestent les symptômes d'irritation, agacement et éternuements chroniques.
Chaque soir, je traite les nouveaux cas décelés durant la journée.
La sieste est un moment privilégié pour déceler qui est touché. Le silence et le calme étant rompus par des éternuements ou des mimiques caractéristiques de la victime, on a vite fait d'établir la liste des moutons à soigner.
Il convient de traiter au plus tôt afin de limiter l'expansion de cette mouche, mais aussi de soigner l'animal avant que les larves ne commettent des dégâts dans les sinus et provoquent en conséquence des infections possibles qu'il faudra en plus soigner.
J'utilisais depuis des années un produit en injection sous-cutanée, mais depuis l'été dernier je me suis orienté vers un vermifuge par voie buccale associant le traitement de l'oestrose. Je suis encore au stade, disons, expérimental de ce produit plus facile à administrer que par piqûre, mais rien ne dit que je ne reviendrai pas à l'ancien si je ne trouve pas satisfaction.
Dans un cas comme dans l'autre, il faut une paire de jours pour que l'effet curatif se fasse sentir.
Heureux sont les élevages des régions ou secteurs où ne sévissent ni l'oestrose, ni autre myiase (aucune cette année pour l'instant sur toison), ..... ni les tiques, ni les aoûtats .... ni toutes ces petites bestioles parasites externes et internes des moutons qui ne rendent pas la vie facile aux Ouessant et compliquent celle du berger!