27 janvier 2010
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17:59
Je ne m'autoriserai pas à avancer un prix pour ne pas influencer et en quelque sorte officialiser un montant. Je ne fais qu'analyser la situation de par diverses
observations (particulier, éleveur qui s'est fait un nom ou encore parc animalier).
Le rapport des prix rencontrés est de 1 à 10 et au delà.
J'observe des annonces à 15, 20 , 30 euros pour des jeunes mais encore faudrait-il voir ces animaux pour savoir s'ils sont bien dans le standard et de plus non croisés. Si les animaux sont corrects, à moins d'une réelle méconnaissance de l'éleveur d'une certaine rareté du mouton d'Ouessant type ancien, on peut supposer qu'il y a un fort désir de se "débarrasser" des moutons en question.
J'avais acheté, normalement sur des bons conseils, mon premier jeune bélier pour 300 francs (environ 50 euros). Novice que j'étais, ce n'était pas ce prix ridiculement bas qui m'avait attiré mais l'opportunité de pouvoir acquérir ce que je cherchais. Ce bélier une fois adulte mesurait plus de 55 cm au garrot, donc bien plus grand que le maximum correct de 49 cm.Alors... méfiance...
A celui qui voudrait acheter un Ouessant pour la consommation, je lui conseille de se tourner vers une autre race car le prix au kilo (pour un animal non bradé) est des plus exorbitants si on considère que la carcasse ne pèse qu'environ la moitié de l'animal vivant et qu'ensuite sans les os il ne reste que quelques kilos de viande sur un si petit ovin.
Les béliers sont parfois vendus moins chers; c'est surtout parce que les acheteurs se tournent bien plus vers les brebis du fait qu'il ne faut (mathématiquement) qu'un mâle pour féconder 10, 20, 30 femelles chaque hiver. Pourtant je ne conçois pas forcément cette différence de prix puisqu'une brebis (avec son jeune unique annuel) ne donnera dans sa vie que 6 à 8 agneaux selon qu'elle vieillit mal ou bien, alors que le bélier pourra être père de dizaines et dizaines de rejetons.
Comme en toute chose, je trouve normal que la qualité se paie. J'ai acheté un bélier intéressant, après l'anecdote citée précédemment , à un prix bien des fois supérieur à celui de ce "mauvais" grand mouton, sans aucun regret bien au contraire. Devenu moins naïf, je percevais que tout (ou presque) y était dans ce que je recherchais.
Un mouton adulte doit-il être moins onéreux qu'un agneau parce que son espèrance de vie est réduite? Si l'âge est très avancé pourquoi pas, cela se comprend, mais il faut considèrer qu'avec un animal de trois ans par exemple, on n'aura plus de surprise puisque la croissance est terminée alors qu'avec un agneau, on ne sait jamais véritablement ce que deviendra réellement l'animal d'un point de vue physique.
Si l'éleveur est en droit de demander un prix assez élevé pour le mouton de grande qualité qu'il souhaite vendre, il est acceptable que de son côté l'acheteur demande une réduction si au contraire l'animal présente quelques défauts évidents. Mais encore faut-il se mettre d'accord sur ce qu'est une qualité ou un défaut. Taille, laine, couleur, aplombs, cornage, souche, lignée,...et toute autre considèration peut logiquement réduire ou augmenter la valeur du sujet en question.
Le prix d'un mouton d'Ouessant est donc aussi celui qu'on lui donne, que l'on soit acheteur ou vendeur. C'est aussi le prix qu'on peut... ou qu'on est prêt à mettre.
Certains trouvent qu'un Ouessant c'est cher. Je leur dis alors de comparer avec le prix d'une volaille de race qui fera des oeufs et des poussins en veux-tu en voilà, ou encore celui d'une chienne (toujours de race) qui donnera en une portée le nombre de jeunes que donne une brebis Ouessant dans sa vie. Comme on dit "il n'y a pas photo".
Enfin certains trouvent qu'un Ouessant ce n'est pas cher; oui cela existe, et pas forcément les plus fortunés....Tout est question d'objectifs et de motivation.
Et puis donner une valeur marchande pas trop basse au mouton vendu, c'est aussi dans certains cas favoriser l'espoir d'un bon traitement chez ses nouveaux propriétaires, car malheureusement certains ne respectent que ce qui leur a coûté pour ne pas avoir le sentiment de perdre de l'argent s'ils perdaient l'animal (ce comportement est assez perceptible dans le phénomène chien et autres animaux dits de compagnie dont on se débarrasse d'autant plus facilement qu'ils ne coûtent rien). Cette dernière remarque me semble importante pour la personne qui ne souhaite pas, si tel est son désir, que le Ouessant qu'elle a élevé finisse en côtelettes dès que la porte sera franchie, ou encore que sa vie finisse dans un élevage mouroir, sans qu'on lui porte grande attention. Le gratuit ou presque, tout le monde en veut puisque cela ne coûte rien, mais pas forcément du bon monde.
Quel prix pour cette agnelle? (qui n'est pas à vendre, Blanche des Lutins)
Le rapport des prix rencontrés est de 1 à 10 et au delà.
J'observe des annonces à 15, 20 , 30 euros pour des jeunes mais encore faudrait-il voir ces animaux pour savoir s'ils sont bien dans le standard et de plus non croisés. Si les animaux sont corrects, à moins d'une réelle méconnaissance de l'éleveur d'une certaine rareté du mouton d'Ouessant type ancien, on peut supposer qu'il y a un fort désir de se "débarrasser" des moutons en question.
J'avais acheté, normalement sur des bons conseils, mon premier jeune bélier pour 300 francs (environ 50 euros). Novice que j'étais, ce n'était pas ce prix ridiculement bas qui m'avait attiré mais l'opportunité de pouvoir acquérir ce que je cherchais. Ce bélier une fois adulte mesurait plus de 55 cm au garrot, donc bien plus grand que le maximum correct de 49 cm.Alors... méfiance...
A celui qui voudrait acheter un Ouessant pour la consommation, je lui conseille de se tourner vers une autre race car le prix au kilo (pour un animal non bradé) est des plus exorbitants si on considère que la carcasse ne pèse qu'environ la moitié de l'animal vivant et qu'ensuite sans les os il ne reste que quelques kilos de viande sur un si petit ovin.
Les béliers sont parfois vendus moins chers; c'est surtout parce que les acheteurs se tournent bien plus vers les brebis du fait qu'il ne faut (mathématiquement) qu'un mâle pour féconder 10, 20, 30 femelles chaque hiver. Pourtant je ne conçois pas forcément cette différence de prix puisqu'une brebis (avec son jeune unique annuel) ne donnera dans sa vie que 6 à 8 agneaux selon qu'elle vieillit mal ou bien, alors que le bélier pourra être père de dizaines et dizaines de rejetons.
Comme en toute chose, je trouve normal que la qualité se paie. J'ai acheté un bélier intéressant, après l'anecdote citée précédemment , à un prix bien des fois supérieur à celui de ce "mauvais" grand mouton, sans aucun regret bien au contraire. Devenu moins naïf, je percevais que tout (ou presque) y était dans ce que je recherchais.
Un mouton adulte doit-il être moins onéreux qu'un agneau parce que son espèrance de vie est réduite? Si l'âge est très avancé pourquoi pas, cela se comprend, mais il faut considèrer qu'avec un animal de trois ans par exemple, on n'aura plus de surprise puisque la croissance est terminée alors qu'avec un agneau, on ne sait jamais véritablement ce que deviendra réellement l'animal d'un point de vue physique.
Si l'éleveur est en droit de demander un prix assez élevé pour le mouton de grande qualité qu'il souhaite vendre, il est acceptable que de son côté l'acheteur demande une réduction si au contraire l'animal présente quelques défauts évidents. Mais encore faut-il se mettre d'accord sur ce qu'est une qualité ou un défaut. Taille, laine, couleur, aplombs, cornage, souche, lignée,...et toute autre considèration peut logiquement réduire ou augmenter la valeur du sujet en question.
Le prix d'un mouton d'Ouessant est donc aussi celui qu'on lui donne, que l'on soit acheteur ou vendeur. C'est aussi le prix qu'on peut... ou qu'on est prêt à mettre.
Certains trouvent qu'un Ouessant c'est cher. Je leur dis alors de comparer avec le prix d'une volaille de race qui fera des oeufs et des poussins en veux-tu en voilà, ou encore celui d'une chienne (toujours de race) qui donnera en une portée le nombre de jeunes que donne une brebis Ouessant dans sa vie. Comme on dit "il n'y a pas photo".
Enfin certains trouvent qu'un Ouessant ce n'est pas cher; oui cela existe, et pas forcément les plus fortunés....Tout est question d'objectifs et de motivation.
Et puis donner une valeur marchande pas trop basse au mouton vendu, c'est aussi dans certains cas favoriser l'espoir d'un bon traitement chez ses nouveaux propriétaires, car malheureusement certains ne respectent que ce qui leur a coûté pour ne pas avoir le sentiment de perdre de l'argent s'ils perdaient l'animal (ce comportement est assez perceptible dans le phénomène chien et autres animaux dits de compagnie dont on se débarrasse d'autant plus facilement qu'ils ne coûtent rien). Cette dernière remarque me semble importante pour la personne qui ne souhaite pas, si tel est son désir, que le Ouessant qu'elle a élevé finisse en côtelettes dès que la porte sera franchie, ou encore que sa vie finisse dans un élevage mouroir, sans qu'on lui porte grande attention. Le gratuit ou presque, tout le monde en veut puisque cela ne coûte rien, mais pas forcément du bon monde.
Quel prix pour cette agnelle? (qui n'est pas à vendre, Blanche des Lutins)