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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 23:01

Sous l'impulsion du GEMO, le mouton d'Ouessant de type ancien renaît de ses cendres il y a une trentaine d'années. L'engouement qui suit alors  pour cette race tout nouvellement définie aboutit en seulement ces trois décennies à voir se constituer en Europe deux populations principales ayant comparativement quelques divergences.

D'abord se dessine le cheptel français avec une nette tendance de localisation dans le Grand Ouest et alentours, fief de la race. Initialement composée d'animaux noirs, quelques blancs et de très rares gris, cette population fut également source du groupement d'éleveurs qui s'est constitué aux Pays Bas.

Ensuite de ce second cheptel hollandais, le mouton d'Ouessant ancien va évoluer également, par choix de ces éleveurs, vers des animaux dits noisette non présents dans les souches bretonnes retrouvées initialement sur le continent mais qui pouvaient exister sur l'île à une certaine époque. Résurgence de cette variété de toison ou résultat d'un croisement accidentel ou réfléchi orchestré,  toujours est-il que cette variété noisette largement élevée est devenue conséquente en nombre et a gagné progressivement la France, après s'être largement répandue en Allemagne, Belgique,... ayant su séduire de plus en plus d'éleveurs. Depuis, d'autres variétés de couleurs de toison sont apparues dans ces derniers pays limitrophes de l'Hexagone sans qu'une explication réelle ne soit véritablement donnée. On parle d'influence du Romanov, mais la taille, l'absence de cornes ou encore la très grande prolificité auraient pu avoir des conséquences plus évidentes. Mon regard qui n'est que personnel (et qui n'apporte que quelques hypothèses) y voit peut-être plus des influences comme le Soay, le Shetland, le Skudde ou encore le Heidschnucke... qui comme par hasard sont des races primitives de tailles peu importantes. De là, on peut imaginer des croisements (même si des mutations restent possibles, mais en si grand nombre?), certains éleveurs peu avertis ne faisant pas toujours la distinction. J'ai pu voir par exemple un site d'un particulier qui élève d'après lui des Ouessant mais dans le troupeau duquel j'ai remarqué des Heidschnucke. Un autre qui présente ses brebis Ouessant de plus de 50 cm(!).... Confusions ou volontés de certains, les résultats sont là en offrant une grande diversité de toisons dans cette seconde population de mouton d'Ouessant de type ancien dite de souche hollandaise. J'ouvre là un débat et si certains ont des informations plus précises que mes suppositions, je suis fortement intéressé.

Pour finir, ces deux grands ensembles de population du Ouessant interfèrent et s'influencent en particulier dans les zones limitrophes et intermédiaires et un vaste brassage est en train de s'opérer depuis pas mal d'années et s'accentue.

Après sa dispartion de l'île, puis sa résurrection sous une forme continentale française, on assiste à présent à une évolution du Ouessant  vers une forme européenne....

Brunella, agnelle brune(noisette) descendante de la vague d'animaux noisette hollandais qui font maintenant bien partie du paysage ovin Ouessant français...

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commentaires

L
Superbe !!<br /> Les mares de nos moutons accueillent triton palmé, triton ponctué, triton crêté, crapaud commun et crapaud accoucheur et plus d’une dizaine d’espèces de libellules ( dans le 93 !). Les mares sont de superbes lieux d’observations. La quasi-totalité des mares sont des créations humaines. Elles disparaissent aujourd’hui faute d’utilité pour nos activités actuelles. Autrefois elles servaient à de multiples activités : lutter contre les incendies, abreuver le bétail, laver le linge…
D
<br /> Elles ont longtemps servi de décharges...sans commentaires.<br /> Belles populations sur le 93, comme quoi! On ne peut qu'encourager les particuliers à créer ces petits paradis aquatiques (assez profonds pour ne pas être pris totalement par le gel) qui<br /> abreuveront leurs Ouessant au quotidien.<br /> J'attends le triton marbré qui pourrait arriver un jour sur une de mes mares.<br /> <br /> <br />
L
D'accord avec vous. D'autant que la nature a besoin de milions d'années pour créer une espèce. Les animaux domestiques ne sont pas si vieux que çà en fait à l'échelle de la terre...<br /> Mais toutes les batailles pour la diversité sont bonnes. Je dirige une association de protection de la nature en Seine-Saint-Denis. Nous menons des actions de protection, de sensibilisation, de restauration de milieux (pelouses calcaires, mares...).<br /> Vous avez quoi comme batraciens dans votre mare ?
D
<br /> Nous nous rejoignons au moins sur ces points là.<br /> La mare des Lutins visible sur certains clichés accueille grenouille verte, grenouille rousse, crapaud commun, crapaud accoucheur, triton palmé et triton alpestre. D'ailleurs bientôt un petit<br /> article clin d'oeil pour faire un lien avec le Ouessant malgré tout.<br /> Sinon sur une autre mare sur une autre parcelle, on rajoutera grenouille agile, rainette et calamite...du beau monde qui récompense la création de ces mares artificielles au départ...<br /> Des petites actions simples pour faire de son chez soi un refuge pour une partie de la biodiversité, sans parler des libellules,....<br /> <br /> <br />
L
Débat très intéressant et je pense qu’il mériterait de prendre comme référence un grand naturaliste qui fête aujourd’hui ses 200 ans : Darwin. La théorie de l’évolution des espèces (qui n’est plus aujourd’hui une théorie) complète ce débat sur la création des espèces et des sous-espèces. Les pinsons des Iles Galapagos proviennent d’une même espèce. Chaque espèce a évoluée différemment (formes des becs…) sur chaque île pour former des sous-espèces. La plupart des espèces ont besoin de plusieurs millions d’années pour évoluer. Dans le cas d’une espèce domestique, c’est l’homme qui sélectionne et à cela s’ajoute des facteurs environnementaux. Par exemple, le mouton d’Ouessant n’aurait pas survécu aux tempêtes de la Mer d’ Iroise s’il était de grande taille. Aujourd’hui, le mouton d’Ouessant type ancien n’existe plus sur Ouessant. Nous (adhérents du GEMO) souhaitons conserver artificiellement une race domestique. C’est un choix d’humain. Une nostalgie d’humain. Je pense que cela est bien car notre époque est la 2ème grande ère de disparition des espèces depuis la création de la terre. Cette diversité, qu’elle soit sauvage ou domestique est une richesse irremplaçable. Mais pour moi, le vrai challenge serait de retrouver des troupeaux de moutons d’Ouessant type ancien sur l’Ile d’Ouessant même. Comme préserver une espèce endémique. Le Dodo n’aurait jamais été aussi beau que sur l’Ile Maurice. Cette perte de biodiversité nous conduit aujourd’hui à quelques espèces dominantes sur l’ensemble de la planête. S’il n’est pas maintenue artificiellement par les éleveurs du GEMO, le mouton d’Ouessant type ancien finira par re-disparaître comme dans les années 70. Il me semble important que poursuivre un maximum la sélection sur le standard du Ouessant type ancien.
D
<br /> Vaste débat en effet Loïc et des propos qui vont plutôt dans le sens de mon regard quotidien sur le monde et ses composantes. Je ne parle pas seulement du mouton mais de la nature qui a une<br /> légitimité bien plus grande pour moi (parce que c'est tout simplement logique) que n'importe quel animal domestique.Je vais peut-être tenir des propos qui vont sembler contradictoires face à ma<br /> réelle passion pour le mouton d'Ouessant mais si on veut bien y réfléchir un instant c'est la logique qui me guide et pas mon affectif.Je n'aime pas trop que l'on fasse l'amalgame sur la<br /> biodiversité en y mélangeant les espèces "sauvages" et domestiques. Chaque jour je me désole de tout ce que je vois autour de moi, dans ma commune tout autant que dans le monde et qui va<br /> à l'encontre de cette biodiversité en la réduisant inmanquablement. Et ce bien sûr à cause d'une espèce incontrôlable et ingérable, l'espèce humaine (alors que cette même espèce se donne le droit<br /> et le devoir de gérer les autres espèces...). L'animal domestique n'est quant à lui qu'un prolongement de cette humanité et participe grandement dans sa globalité à la problèmatique. Sauver une<br /> race domestique c'est comme garder les vestiges de constructions anciennes ou tous ces objets qui trônent dans les musées. On y voit notre passé, nos origines et puis comme c'est du vivant,<br /> l'humain y voit toujours une ressource exploitable un jour s'il y a besoin.Des milliers et milliers de races ou types ont disparu dans le monde animal domestique pour donner et arriver à ce<br /> que nous connaissons aujourd'hui, nous n'avons pourtant aucun désir de les retrouver car nous n'en avons même pas une représentation. L'être humain a besoin de se rassurer, et prendre une<br /> photo et la conserver lui permet d'avoir l'illusion de piéger le temps qui passe. Vouloir conserver une race dans un état  précis relève du même défi puisque en effet tout évolue.<br /> Les phénomènes qui ont fait le petit Ouessant n'existent plus, on ne peut que tenter de le contenir dans ce qu'il a pu être et là encore c'est illusoire car notre démarche par exemple va<br /> dans le sens du beau, paramètre qui n'est jamais entré jusqu'alors dans la création du Ouessant type ancien. C'est ce que j'ai essayé , un peu en vain , d'expliquer une fois car sans doute pas<br /> assez précis et trop rapide.<br /> Ma démarche par rapport au Ouessant type ancien est celui de l'humanité, sauf que pour moi je n'y vois qu'une partie de la beauté du monde et n'y projette pas un seul instant une possibilité<br /> d'exploitation  si un jour l'humain avait besoin de sa viande ou sa laine ou ses gènes pour renforcer une autre race. La beauté animale me suffit.<br /> Je suis bien plus triste de savoir le dodo disparu car massacré par les navigateurs que d'apprendre la disparition d'une race domestique qui n'est qu'une création artificielle de l'homme à partir<br /> du vivant... <br /> <br /> <br />
D
Cher Dominique,<br /> <br /> Vous exposez clairement votre vision du mouton Ouessant que vous nommez "de type ancien". Je vous en félicite car vous le faites sans imposer cette idée comme une vérité. Continuez ainsi. <br /> Concernant le hybridations entre races, l'idée n'est pas nouvelle et est tout à fait légimite, dès lors que l'eleveur ne parle plus de Mouton d'Ouessant mais de "croisement entre Mouton d'Ouessant et une autre race". Ce n'est que de l'honnêteté intellectuelle. <br /> Dans un autre domaine, j'apprécie beaucoup vos publications liées au comportement de l'animal qui ne peuvent qu'être le fruit d'une longue et patiente observation. <br /> J'espère que vous continurez d'étancher notre soif de savoir. Dominique
D
<br /> Merci beaucoup Dominique,<br /> J'espère que mon regard sur le Ouessant et son élevage continueront à vous intéresser.<br /> Je n'ai pas la prétention de détenir une vérité immuable mais présente par mon blog mes quelques connaissances quand il y en a à prendre en compte. Ensuite ce n'est que mon regard ou mon<br /> approche, c'est alors simplement moi.  Je n'attends pas forcément les mercis(mais c'est toujours sympa et bienvenu) ni ne m'attends à convaincre et ne lire<br /> que  des accords obligatoirement. Un blog c'est comme la télé, on l'allume si cela nous apporte (pour moi comme pour vous tous qui lisez). D'après mes statistiques cela semble être le cas<br /> pour un certains nombre d'internautes(de plus des fidèles) qui me disent apprécier du fait que cela comble un certain vide autour du sujet ou aiguise leur regard sur cet animal.<br /> Je ne garantie pas ensuite de pouvoir publier chaque jour éternellement, mais quand c'est possible, je sais que cela maintient les habitudes des visiteurs...Il faut que cela demeure également un<br /> plaisir pour moi et pour l'instant c'est toujours le cas.<br /> Merci encore Dominique <br /> <br /> <br />
K
et si on les melangent avec les autres races?
D
<br /> J'avoue ne plus vraiment comprendre!<br /> pas à souhaiter<br /> <br /> <br />
K
c'est le consanguinité qui favorise les mutants plutôt dans les élevages ........ mais ça existe aussi dans la nature ( espèces sauvage). l'élevage peut conserver ses mutants même si ils sont pas vraiment à l'avantage et comme vous avez dites dans la nature ces mutations sont vite supprimer si ils sont pas à l'avantage. <br /> la grande hétérogénité qui existe aujourd'hui dans les élevages avait toujours existé si on suivre votre exemple d'un type et pas une race........ sauf en hollande où ils ont chercher à croisé l'ouessant avec les autres races; <br /> je retourne, à garder la sens de direction pour le futur de la race il faut voir d'ou on est venu........
D
<br /> Je n'ai jamais dit autre chose que tout cela; ou en tout cas, il ne faut pas imaginer ce que j'aurais voulu dire d'autre à chaque fois ou alors nous n'en finirons pas.<br /> Le débat reste vaste cependant car les choix du futur (comme ceux présents) ne peuvent plus être totalement ceux qui ont construit le Ouessant de l'île.<br /> <br /> <br />
K
donc d'où viens le standard? d'une race si il n'existait pas ou un type? <br /> c'est importante aussi à ne confond pas une espèce avec une race. Une espèce est défini par ses génétiques Une race plutôt par son phénotype surtout quand il y a pas une livre d'origine...... La diversité de phénotype peut également être plus ou moins diverses dans le deux. dommage si on perdre les génétiques parce que on à souscrire à un standard sans un regarde pour le futur de la race.
D
<br /> Je m'aperçois qu'il faut toujours être plus précis qu'on imagine l'avoir été dans ses propos. Dans ma précédente réponse succinte, je voulais exprimer le principe que au sein d'une espèce<br /> domestiquée il y a un faible potentiel génétique alors que beaucoup de phénotypes (diversité d'apparences) sont exprimés. La domestication s'est faite sur un nombre limités d'animaux qui se<br /> sont reproduits en aboutissant à un appauvrissement génétique du fait que tout le monde devient alors très vite  parent, ensuite l'élevage ne fait souvent qu'accentuer cette situation; mais<br /> que par contre cette domestication d'une part favorise l'apparition de mutants et que l'élevage permet de conserver ces mutations.<br /> Dans une espèce sauvage (libre), il y a une richesse génétique individuelle diversifiée du fait qu'un énorme brassage s'effectue avec par contre moins de mutations et moins de mutants parce que la<br /> sélection naturelle les élimine beaucoup plus souvent (mais pas tous, d'où les phénomènes d'évolution des espèces).<br /> Par exemple, (je ne prendrai pas le mouton qui a peut-être plusieurs ancêtres), donc considérons le pigeon domestique qui offre une multitude de variétés domestiques, en taille, silhouette,<br /> plumages, ....tout cela suite à la domestication; alors que son ancêtre unique(le pigeon biset) se présente en un seul type de plumage.<br /> En nature, on parlera plus de sou-espèce quand cetaines populations selon leur situation géographique présentent quelques différences notées par une analyse fine de cette population.<br /> En élevage on emploie communément le terme race parfois utilisé aussi à tort car on considère souvent race quand il y a une volonté humaine délibérée à maintenir les caractèristiques de cette dite<br /> race.<br /> Pour revenir au Mouton d'Ouessant(le petit), on ne peut pas encore considérer que celle-ci existe vraiment après trente ans d'un standard fixé  quand on observe la grande hétérogénéité<br /> actuelle entre élevages<br /> Avant cela, ce petit mouton d'Ouessant n'est pas une race mais un type de mouton rencontré sur Ouessant, du fait qu'il n'y avait alors pas de volonté délibérée de créer en particulier un minuscule<br /> animal.<br /> <br /> <br />
K
et la,il y a la réponse et le probléme. Vous avez jamais rencontrer les moutons d'ouessant comparativement au standard sauf au concours?..............réponse simple le standard est un standard artificiel. Dans la nature il y a pas un homogenité de tous les critère, il y a toujours les varientes. Ceux qui sont interessé par les concours rejet tous qui est pas au standard, on les voir pas. <br /> Quand on cherche à garder une race pure, bien dans le standard on risque un problème de consanguinité parce que les moutons sont trop proche ( toujours les mêmes élevages)<br /> Ou se trouve les exemples avec plus de génétique diversité? Au limite du standard; problème pour les rentrer en élevage et emmener la sang frais comment on peut accepter les moutons avec plus de diversité de génétiques mais avec le risque ils seront hors standard? <br /> <br /> La diversité necèssaire à garder la santé et purité de la race est la raison à être rejeté par les éleveurs avec un critère très sélectif. le futur de la race est dans la diversité des génétiques ceux qui sont au limites de la standard qui porte les génes rare sang frais et les varientes.<br /> <br /> le standard protège et garantie la race est la pour l'avenir parce que la race est défini par le standard mais si on voir que le standard et fait pas attention a l'intégrité de la race, la race est perdu quand même.<br /> <br /> pour les éleveurs sérieux leur travaille est un travaille de patience mais vous n'êtes pas le seul qui à la même problème un mouton d'ouessant qui conform au standard et qui porte les génétiques homgène avec le standard par définition est un ouessant sans le variété que on recherche pour ameliorer ses progeny..........dilemme
D
<br /> Tout à fait, un standard est toujours artificiel et arbitraire; il est toujours difficile d'y contenir une race.  C'est bien pour cela que j'emploie souvent l'expression "type Ouessant ancien"<br /> d'une part pour référer à un type d'animaux et non une race, et de plus pour  qu'il n'y ait pas de confusion avec finalement celui qui mériterait bien plus le nom d'Ouessant, c'est à<br /> dire le mouton d'Ouessant actuel de l'île tel qu'il a évolué.<br /> Si une espèce sauvage présente une très grande diversité génétique (génotype) avec assez peu de diversité d'apparence (phénotype), l'animal domestique présente à l'inverse une faible diversité<br /> génétique mais avec souvent une multitude de phénotypes.<br /> <br /> <br />
K
LOL pas mal pour une deuxième langue. Pour la taille c'est bien defini, pour la morphologie beaucoup à discuter quel q'un a un photo d'un mouton d'ouessant definitif? la laine, les cornes même probleme on avance pas si on ne regarde pas tous qui etait avant.
D
<br /> En fait dans mes propos par rapport à la taille(comme pour la morphologie), je devais être le seul à me comprendre. Je ne voulais pas parler de ce qui était défini mais de la situation quand au<br /> hasard de la vie ou suite à une annonce on rencontre ou découvre des moutons d'Ouessant.<br />  Personnellement en douze ans, je n'ai rencontré de réels moutons méritant ce nom (comparativement au standard) que dans les concours du Gemo, pas pour une certaine beauté mais déjà tout<br /> simplement à cause du  respect de la taille maximale. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'autres éleveurs avec des moutons corrects sur ce point, mais j'ai constaté que peu de monde connaissait la<br /> taille de ses animaux ou encore que beaucoup ne se souciaient absolument pas de la chose. Je voulais donc dire par là qu'au delà de la question de savoir quelle couleur était acceptable<br /> pour être encore du ouessant ou plus du ouessant, il existait un problème bien plus grave et urgent par rapport aux milliers de Ouessant qui existent maintenant et qui ne sont déjà plus des<br /> Ouessant rien que par une trop grande taille(et même s'ils sont noirs comme certains aiment l'affirmer).<br /> <br /> <br />
K
L'ouessant partager sa inheritance génétique avec plusieurs race Nordique ils font parti des races nord european queue courte, c'est un population ancien avec beaucoup de diversité l'ouessant est une race ou la dame nature et les ouessantines ont eliminé beaucoup des varietés (couleur etc) Grande mere votre travaille avec les grises ( modifié/ breton) est la seule et premier à voir l'importance de ces génétiques rare. Pour l'ouessant race defini ou à definir, l'evolution à la mains des humains il faut garder la sens de direction sans perdre d'ou on est venu pour reste un ouessant.
D
<br /> Très bon résumé et conclusion qui j'espère ne sera que provisoire car les mails et commentaires suite à cet article montrent que le débat n'est pas clos...<br /> <br /> Enfin, au delà de la couleur qui peut choquer ou séduire, se posent des  problèmes qui échappent bien plus à l'oeil non averti: la taille si on ne mesure pas sérieusement ses animaux<br /> et la morphologie générale car beaucoup de Ouessant sont livrés à eux mêmes ou à une certaine méconnaissance de leur éleveur. <br /> <br /> <br />
K
une chose importante à comprend les ouessants qui existe aujourdhui fait parti de les deux origines, de l'ile mais aussi de le petit mouton breton il y a pas un moyen à voir le différence entre les deux sauf si ils sont moins que la limite décrit par GEMO ils sont considerée d'ouessant mais le mouton breton existé avec les examples dans les normes pour un mouton d'ouessant ce sont de la même population. <br /> <br /> c'est très intéressant à suivi les genètiques de couleur si on comprend quel gène est responsable pour quel couleur on peut decouvrir les origines plus precis; le géne pour gris ( modifié ou Breton)est trouver dans les plus part des races nordique notament le shetland <br /> les "vrai" ouessants qui existé sur l'ile sont de les même origines que le shetland etc parce que ils ont les même genetiques ou ils etait croisé plus tard? si on accepte gris ( modifié ou breton) fait parti de le population originale on dois accepter la même pour noisette et les autres couleur recessif parce ils sont des même origines. <br /> mais c'est vrai les examples qui existe aujourdhui en hollande et allemagne ont un style et forme assez loin de l'ouessant on connait autour d'ici. <br /> <br /> vous avez un elevage avec un provenance des souche identifié par M Abbé ( quel que choses assez rare) je suis curieux pourquoi vous avez decidé à introduire plusieurs moutons avec les origines evidament beaucoup plus diverse?
D
<br /> Vos propos rejoignent ce que j'ai déjà écrit dans "le mouton d'Ouessant n'a jamais existé". Cette population n'est qu'un isolat d'une population bretonne beaucoup plus large qui a sans doute<br /> évolué un peu différemment de par un certain isolement et en fait une population ovine qui peut se comparer à un très grand troupeau avec sa propre histoire.Isolat ne veut pas dire aucune<br /> influence extérieure dans ce cas.On peut imaginer sans doute des introductions répétées y compris par des navires de passage, ce qui n'est  pas à exclure.<br /> Le problème des humains est que comme leur existence individuelle est courte, ils ont souvent tendance à vouloir figer les choses en créant le carcan des races alors que ce qui caractèrise le monde<br /> est l'impermanence des choses. Il en va de même dans l'existence des animaux domestiques qui d'ailleurs même quand on a défini une race et qu'on essaie de les y contenir, continuent à évoluer de<br /> par les choix de leurs éleveurs dans les animaux qui naissent. Quand les documents existent, il suffit de regarder que ce soit pour certains chiens, vaches, moutons.... l'aspect des animaux au<br /> début du 20ème et maintenant, pour s'en rendre compte. Le Saint Bernard, la vache Limousine,...ont bien changé.<br /> Pour revenir au Ouessant, il faudrait à chaque fois définir une date ou une période de référence pour savoir duquel on parle. Celui de 1800, n'est pas celui de 1900, ni celui de 2000 sur l'île.<br /> Ensuite, ceux retrouvés sur le continent éclatés en micro troupeaux ont évolué différemment les uns par rapport aux autres, taille, cornage... et ne sont donc plus vraiment les mêmes ni<br /> exactement ceux que l'on trouvait 100 ou 200 ans avant sur l'île.<br /> Le mouton d'Ouessant n'existe que depuis trente ans à partir de ces animaux auxquels on a collé l'étiquette Ouessant. Pourtant quand on regarde comment a essaimé cette population initiale et ce que<br /> sont devenus ces animaux, il est bien difficile pour quelqu'un qui découvre la race de s'y retrouver et même croire qu'il s'agit d'une même race.<br /> Si donc on veut définir le mouton d'Ouessant, il y a urgence surtout à le redéfinir en  précisant les raisons des choix et les justifiant et la période à laquelle on se réfère.<br /> Un jour quelqu'un que j'ai pu lire a écrit(en parlant de génétique) que comme les grand-mères autrefois, Dame Nature ne jette rien car tout peut servir un jour. En ce qui concerne les toisons<br /> et leur couleur j'ai l'impression que beaucoup de choses ont été jetées par les humains et que si certains moutons possèdent encore quelques gènes oubliés qui réapparaissent ou n'avaient pas<br /> été remarqués, il faut vite récupérer pour ne plus perdre. En attendant de savoir ce qui s'est réellement passé en Hollande (si un jour nous pourrons le savoir?), il faut mettre de côté ce qui<br /> existe pour ne pas le perdre peut-être une nouvelle fois. La diversité génétique de couleurs au sein d'une race est une richesse de plus. Si à l'image du Shetland, le Ouessant peut<br /> y retouver trace de ses origines, j'en serai heureux car à ma connaissance je suis le premier, il y a douze ans à être convaincu et me lancer dans la création d'un troupeau<br /> hétérozygote du point de vue couleurs. Je dois avoir un côté grand-mère...  <br /> <br /> <br />
K
Premier question quel sont les origines de les moutons d'ouessant? ils ont arriver sur l'ile de?<br /> http://lprdad.fao.org/cgi-bin/getblob.cgi?sid=9fdf8d343a199f34dcdfb6fe239e3f15,50005995<br /> cliquez sur le mouton breton. <br /> si on comprend les origines du race on comprend plus facilement les origines des couleurs. le toison et le type. si ils sont aussi nombreuse est ce que c'est plutôt parce que ils ont exister déja sur la continent de France? Plus tôt le plus part de Bretagne?
D
<br /> Il est certain que la diversité génétique au niveau des couleurs était bien plus grande durant certains siècles sur Ouessant et en Bretagne (voir mes articles sur l'historique et ce que<br /> décrivent certains auteurs...) que dans le noyau de rescapés continentaux d'il y a trente ans, même si ces derniers possèdent encore en eux une partie leur histoire et l'on peut comme au<br /> sein de races nordiques primitives imaginer bien d'autres toisons colorées.<br /> Cet article loin de refuser les toisons colorées, puisque c'est un de mes ojectifs de conservation, se veut interrogateur et faire se délier les langues quant à la grande diversité de toisons dans<br /> la population ouessant hollandaise qui en moins de vingt ans offre une palette riche de couleurs alors que la population souche de l'Ouest  français n'a pas bougé.<br /> De plus, la taille, la morphologie et divers caractères montrent bien des métissages. Loin de vouloir porter un jugement de valeur sur des croisements volontaires ou involontaires, il est important<br /> de savoir pour mieux comprendre.<br /> Le Ouessant moderne de type ancien est d'ailleurs appelé à devoir subir bien d'autres croisements du fait qu'il n'est plus un isolat géographique d'un grand troupeau comme sur l'île autrefois<br /> mais un type réparti en milliers de petits troupeaux dans bientôt toute l'Europe et eux-mêmes encerclés de milliers de troupeaux d'autres races....L'évolution est inévitable, la preuve<br /> est déjà sous nos yeux en moins de tente ans....<br /> <br /> <br />