Découvert dans la pénombre de la nuit tombée, hier soir. Lutin des Lutins, né de Loaren des L. et Buffon des L.
Minuscule bélier à côté de sa mère de 42 cm. Le plus petit jamais né au troupeau, au point que dans l'obscurité j'ai déjà pensé à un chaton. Je n'attendais pas le jeune de cette brebis pour le moment; le ventre de cette dernière n'était que peu distendu. Et pour cause...
Etonnant de voir Lutin se dresser sur ses pattes pour pouvoir atteindre les mamelles. Mais il se nourrit correctement et cabriolait déjà au petit matin.
Après plusieurs vérifications, 730 g de vie en plus qui animent la prairie (au lieu de la fourchette habituelle des 1 kg à 1,2 kg chez les Lutins). Comme dans le cas de Lutine Un lutin chez les Lutins , il est intéressant de voir réapparaître sous cet angle la génétique d'une ancêtre lointaine commune déjà bien petite. J'espère qu'il n'arrivera pas de malheurs à ce minuscule bélier qui s'avère dès lors d'une grande importance dans l'avenir de mon cheptel. En effet, sa très petite taille est une chance particulière pour réduire celle des jeunes qu'il pourrait donner dans les années futures, issus de brebis de souches un peu trop grandes et lourdes à mon goût mais qui me sont importantes pour d'autres caractères. De plus Lutin est porteur du gène brun de par son père, un véritable cadeau même si forcément il ne doit pas être parfait sur certains points.
Un 17ème agneau mâle cette saison pour toujours seulement 7 agnelles... Au moins une naissance certaine encore attendue, sans exclure quelques unes non programmées de brebis aux chaleurs trop tardives toujours possibles. Mais pourrai-je avoir mon Enez et mon Eussa cette année qui demeurent dans le tiroir des noms en liste d'attente de "filles"?
Un 17ème bélier dont je ne regrette pas la naissance!