Début septembre, l'ensemble des béliers fut isolé des brebis afin d'éviter d'éventuelles fécondations précoces non calculées. Tous ces mâles se sont donc retrouvés sur une prairie non pâturée depuis fin mai mais qui avait subi la canicule d'août.
Est-ce ce changement de régime alimentaire à base d'herbacées de nature différente qui créa chez certains agneaux du printemps une rupture de croissance perceptible sur certains cornages? Ou faut-il chercher la raison ailleurs? (Chez les Lutins, ce genre de phénomène n'a été observé qu'une fois jusque là. Sur un jeune bélier, il y a plus de dix ans maintenant). La coïncidence étant, je ne vois pourtant pas d'autre explication que celle de mon hypothèse émise.
Cependant, tous les jeunes n'ont pas été touchés par ce phénomène. Deux seulement, et encore de manières bien différentes
Les deux cornes sont touchées par le phénomène sur Euclide...
Une seule sur Mykonos...
Rien de cela chez Dior comme pour les autres jeunes béliers de l'année.