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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 23:01

 

On peut élever des Ouessant sans objectifs précis. C'est tout à fait louable mais un peu dommage s'il n'y a pas un minimum de souci en ce qui concerne le standard.

 

On peut également élever sans connaissance de la paternité de ses agneaux quand on possède plusieurs béliers. Il naît alors ce que le hasard veut bien faire naître. Le meilleur comme le pire,  sans réel soupçon du pourquoi du résultat de ses naissances.

 

On peut aussi tenter de laisser le moins possible de place au hasard quant aux jeunes produits, même si celui-ci a toujours son mot à dire. On peut ainsi orienter ses chances d'avoir telle ou telle coloration de toison. Mais on peut aussi chercher à conserver tel ou tel caractère morphologique (voire comportemental). Il est possible de diluer ce qui nous apparait être défaut ou au contraire concentrer ce qui nous semble être qualité.

Ainsi à partir des animaux souches qui ont donc servi à constituer les bases de son élevage, se sont construites des lignées qui apportent satisfaction ou déçoivent pour diverses raisons. Ce peut être du point de vue de la beauté (ce qui reste forcément subjectif, mais cela concernera du moins ce qu'on peut aimer comme type de mouton) ou encore de la rusticité, la laine, les cornes, la docilité, la taille...

 

En sachant que le patrimoine génétique de l'agneau s'est construit pour moitié hérité de sa mère et pour l'autre moitié de son père, chaque mouton (2/2) est donc 1/2 de la lignée ou souche maternelle et 1/2 de celles du père.

Pour tenter de diluer la présence indésirable du patrimoine d'un parent dans les futures naissances, on se garde bien de réinjecter ce patrimoine par consanguinité, surtout à un niveau de parenté proche. On peut inversement chercher à concentrer des traits de caractère sans forcément faire de la consanguinité plus ou moins éloignée, mais en faisant se reproduire des animaux qui possèdent ces caractères qui nous semblent avantageux.

 

Exemple, supposons un premier bélier utilisé dans son élevage et qui s'avère présenter un problème découvert un peu tard. Souci, il s'est reproduit et a donné agnelles et agneaux succeptibles de présenter le même problème puisqu' ayant hérité pour moitié du patrimoine génétique de leur père.

Si on est riche et qu'on n'a que peu d'attention pour ses animaux, il est toujours possible de tout recommencer en acquérant de nouveaux moutons (qui peut-être s'avèreront pas aussi satisfaisants que cela après réflexion).

Si par contre on tient à ses Ouessant et que l'on sait être patient, on se contentera de prendre un nouveau bélier bien choisi pour "rectifier le tir", puis de même les années suivantes.

Ainsi des agnelles de première génération issues du fameux bélier indésirable et possèdant 1/2 de ce bélier, on obtiendra des jeunes n'ayant plus que 1/4 de ce mâle. Puis au fil des nouvelles générations 1/8, 1/16, 1/32, 1/64, 1/128 ... (en utilisant chaque nouvelle génération produite) 

 

On voit ainsi que ce qui peut être un problème (en cas de découverte de métissage chez un animal par exemple) peut devenir négligeable en cinq ou sept générations et au-delà, à condition d'être conscient des accouplements que l'on pratique et d'ouvrir l'oeil sur les caractères qui semblent génétiquement dominants ou associés. Ce qui implique de tenir la généalogie de chacun de ses moutons et connnaître ainsi la fraction (ou pourcentage) de chaque ancêtre qui se trouve dans son patrimoine génétique, sans oublier d'en avoir conservé toute une série de clichés pour palier là où la mémoire de l'éleveur fera un jour défaut lorsque le mouton sera mort. 

   

 

  janv 12 017

 

 

Chaque Lutin peut être défini dans sa composante génétique de 50% de tels ancêtres, 25% de tels autres, 12,5% d'autres, 6% .... et cela sur 15 à 30 générations dans le meilleur des cas

Un rare élevage où le passé connu des ancêtres de chaque mouton permet de définir au maximum l'avenir de chaque future naissance dans sa composante génétique (que ce soit au niveau des individus, des lignées ou des souches concernées).

 

 

 

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