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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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11 janvier 2022 2 11 /01 /janvier /2022 17:22

Dernière semaine pour les fécondations chez les Lutins.

Ainsi toutes les mères auront donné naissance avant la tonte de fin juin.

Prolongations

Pourtant aujourd'hui je découvre une brebis encore en chaleurs.

Prolongations

C'est bien cela. Ce n'était pas une simple vérification d'usage de la part du mâle.

Prolongations

Ce bélier n'a bien d'yeux que pour elle.

Prolongations

D'ailleurs, "Nous, on s'aime!" semblent dire ces deux-là.

Prolongations

Bon! C'est une relation un peu "prise de tête".

Prolongations

Mais ces deux-là ne se quittent pas.

Prolongations

Nixie est donc une brebis qui étrangement n'est toujours pas fécondée après trois mois passés en reproduction.

Cette saison d'accouplement étant probablement la dernière à laquelle je l'autorise de participer, je vais devoir la laisser fréquenter ce mâle trois semaines encore. Histoire de vérifier qu'elle ne revient pas en chaleurs et qu'elle est bien enfin fécondée. Sinon il faudra espérer que la prochaine fois sera la bonne.

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 07:25

Dernièrement je faisais la remarque que les gestations n'étaient pas encore notables.

Depuis, en peu de temps, certaines brebis m'indiquent par leur profil et leur démarche qu'elles sont devenues plus lourdes.

Encore deux mois

C'est le cas de Rihanna si je ne me trompe pas.

Si tout se passe comme il faut, ayant été accouplée à un bélier Non agouti noir homozygote, elle donnera agneau ou agnelle de coloration Non agouti noir ou bien Agouti swiss markings (comme maman) noir. Dans les deux cas, le jeune sera porteur de la couleur maternelle brune récessive et alors cachée.

Il y a toujours suspens et surprise en rapport aux naissances quand on s'efforce de sauvegarder les diverses colorations du mouton d' Ouessant de type ancien. Un plaisir supplémentaire à l'élevage conservatoire de cet ovin singulier, tout en étant utile dans sa démarche. 

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 16:28

Dans dix jours, le signal de départ de la reproduction chez les Lutins sera donné.

Deux semaines de retard cette année par rapport aux précédentes saisons de lutte.

C'est volontaire et il en sera sans doute ainsi, dorénavant, chaque automne. 

J moins dix

Les raisons?

Cadrer les festivités ovines sur les deux mois de novembre et décembre, afin de concentrer les naissances sur uniquement les deux mois d'avril et mai, période (normalement) la plus favorable et la plus naturelle pour ces événements, et surtout éviter les naissances en mars, mois pouvant être encore problématique d'un point de vue météorologique pour le minuscule agneau de ce type ovin d'herbage qu'est le Ouessant de type ancien et qui n'hésite pas à mettre bas en plein air, le Lutin étant de plus libre de mouvement en permanence.

Bien que rustique et relativement résistant, ce n'en sera que mieux pour les agneaux nouveaux nés … et le berger qui vieillit dormira plus tranquille.

 

J moins dix

La situation météorologique catastrophique pour les prairies, bien que faisant bénéficier de journées fort agréables, va sans doute nécessiter de réduire le nombre de lots de reproduction à quatre, pour des questions de gestion de l'espace et de ses ressources.

J moins dix

De toute façon les dames ne semblent pas bien pressées par leurs hormones. Je n'en vois encore aucune passer du temps à "allumer" les béliers en faisant les cent pas devant leur enclos ou en y demeurant figée longuement une partie de leur journée.

C'est parfait! C'est que tout est encore en ordre et correspond bien aux orientations au maximum naturelles que je me suis toujours fixé.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 13:28

Janvier est là.

Habituellement les accouplements sont terminés chez les Lutins de par la sortie imposée du bélier des lots de reproduction, dès le premier jour de l'année nouvelle.

Mais cette année, pour l'un de ces lots, prolongation d'un mois de par la présence et l'utilisation d'un bélier extérieur au troupeau, de passage en mon élevage.

Prolongation

Neuf mois pour ce reproducteur en prêt.

Aussi de par sa jeunesse et un groupe de brebis conséquent en sa compagnie, pour assurer la fécondation d'un maximum de femelles, ce mâle pourra continuer à s'accoupler si quelques filles le souhaitaient encore jusqu'à la fin de ce mois.

Ce gars a continué à se construire depuis son arrivée chez moi et son allure me confirme que j'avais fait un bon choix. Reste à attendre les naissances pour découvrir les résultats en la génération 2018.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 10:05

C'est fait.

 Après des mois de travail sur le papier et une réflexion finale prise il y a une semaine seulement, les programmes de reproduction sont non seulement établis, mais les lots de reproducteurs sont constitués et, s'ils le souhaitent, les animaux opérationnels pour cette nouvelle saison d'accouplement.

C'est à cette date du 15/10 devenue habituelle chez les Lutins que, chaque année, l'avenir du troupeau se construit de par la perspective d'une descendance future calculée et espérée.

 

Cette saison 2017, trois lots ont été constitués, le principe de base étant que chaque brebis autorisée à se reproduire (seulement la moitié des femelles) puisse s'accoupler avec un bélier précis choisi pour elle... ou qu'inversement les béliers élus reproducteurs de l'année puissent féconder telle ou telle brebis, selon les morphotypes, les généalogies, les génotypes des colorations et tous les éléments autres à prendre en considération.

Le vivant décidera ensuite de toute façon au final, même si aura été écarté par le berger un maximum de critères pénalisants, le but étant de raisonner, pour tous les objectifs de sélection orchestrés, en termes de pour et de contre afin de trouver le meilleur compromis.

C'est le 15/10

Comme chaque automne, Sieur Hobbit se retrouve de la fête.

C'est le 15/10

Le chanceux doit s'occuper d'un petit groupe de brebis blanches (hétérozygotes pour cette coloration) et de mes deux dernières brebis brunes.

C'est le 15/10

Le principe convient bien au gaillard, même si dans un premier temps les filles ont plus en tête le souci de leur séparation d'avec le reste du troupeau, mais aussi leur jeune pour certaines.

C'est le 15/10

Un groupe plus conséquent est constitué de brebis appelées à travailler à la relance de la coloration brune dont le gène récessif est un peu en perdition dans la composition de mon troupeau. Les belles sont encore scotchées à l'issue qui, si elle était ouverte, leur permettrait de rejoindre l'ensemble de leurs espaces de vie habituelle, mais aussi leurs jeunes qui se lamentent.

(Honte à moi! bourreau de moutons!)

C'est le 15/10

Pour cela, un jeune mâle extérieur au troupeau des Lutins, de passage pour l'automne, apporte sa contribution. Je ne doute pas qu'il prendra sa mission au sérieux.

Ce bélier d'allure modeste comme je sais l'apprécier, tout en apportant sa touche personnelle, ne bouleversera pas le flux génétique de mon troupeau pour autant (contrairement à ce qui se passe d'habitude suite à l'utilisation d'un bélier extérieur à l'élevage) puisqu'il est de composante Lutins pour l'ensemble de sa généalogie, tous ses ancêtres foulant ou ayant foulé la terre des Lutins, et de plus en une matière brune "bretonnisante" française, ce dont je suis le seul éleveur au monde à me soucier comme pour toutes les autres colorations d'ailleurs.

Merci à son éleveur de me retourner le fruit de mon travail passé et de me faire ainsi profiter également du sien plus actuel.

C'est le 15/10

Un troisième et dernier groupe de filles accueille un bélier Lutins adulte (Agouti blanc hétérozygote) qui se reproduira pour la première fois.

C'est le 15/10

Je suis curieux de voir ce que sera la descendance de Sieur Myrmidon, sachant tout de même que mon jugement devra être modéré et nuancé, puisque dans l'affaire, la mère d'un agneau est forcément tout aussi importante que le père. 

Comme toujours, on notera qu'il n'y aura pas recherche de naissances homozygotes "Agouti blanc" chez les Lutins, donc pas de bélier blanc sur une brebis blanche.

Ce genre de Ouessantin (fruit de l'héritage du blanc par la mère mais aussi par le père) est une impasse qui ne donnera toute sa vie que des jeunes blancs en coloration visible, le blanc se trouvant être une coloration dominante. Aussi je ne souhaite pas de tels animaux pour ne pas finir noyé sous les toisons blanches qui ont déjà une chance sur deux de s'exprimer chez moi quand un seul parent est blanc (car toujours blanc hétérozygote chez les Lutins).

De plus pour un bon brassage des gènes divers chez le Ouessant, afin de garantir la réelle conservation de ce type ovin, il importe de ne pas pratiquer de ségrégation stricte par couleur en accouplements. Si ponctuellement les naissances "Agouti blanc" homozygotes à ce locus pour cet allèle sont par ailleurs tout à fait naturelles, légitimes et donc acceptables dans le principe, en particulier suite à pratique de lutte libre (et non calculée comme chez moi), celui (de principe) consistant à pratiquer une sorte d'apartheid (blanc avec blanc, noir avec noir... pour ne parler que des colorations dominantes les plus courantes) est une véritable ineptie, malheureusement parfois encore colportée par des bouches desquelles on ne s'attendrait pas que de tels propos puissent sortir.

Reproduire dans le sens d'une sauvegarde réfléchie et rigoureuse demeure l'unique motivation pour le berger des Lutins.

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 10:20

Type ovin primitif et d'herbage, le Ouessantin donne naissance essentiellement au printemps et de façon moindre en fin d'hiver.

Chaque année, chez les Lutins, d'avril jusqu'à l'arrivée de septembre, tout le troupeau est réuni. Béliers et brebis se côtoient pour mener, au moins quelques mois, une vie plus naturelle que la ségrégation permanente entre mâles et femelles qu'imposent souvent les méthodes d'élevage et les obligations de gestion de son cheptel. Un cadeau pour le troupeau ... et pour moi face à un bien beau spectacle

 

Rares sont les années où des accouplements féconds ont lieu durant cette période et si parfois il y a, ce n'est souvent qu'un agneau, parfois deux, qui voient le jour à l'automne.

Mais cette année, que se passe-t-il?

Le réchauffement climatique, l'élection de Donald, les tirs de missiles nord-coréens et autres événements dans l'air du temps influeraient-ils sur les hormones de mes Ouessant?

Ce sont trois ou quatre brebis qui montrent des signes de gestation avancée en cette fin août!!!

Le monde à l'envers

Tartine a décidé de ne pas prendre sa retraite.

Le monde à l'envers

Brocéliande se rattrape après un avortement à un stade précoce soupçonné en janvier... et donc confirmé. 

Le monde à l'envers

Baldingère, antenaise "taillée", a considéré que sa condition lui permettait de ne pas attendre le printemps prochain pour être mère.

Et puis une autre brebis, "tout venant", sans origines et probablement métissée, recueillie dans son propre intérêt car en détresse chez ses propriétaires, ne rentrant pas dans mes programmes d'élevage est, elle, coutumière du fait et sa gestation actuelle n'est donc pas étonnante.

Hormis ce dernier cas plus régulier, c'est donc une grosse surprise automnale qui va animer la troupe.

Y a plus de saisons, ma bonne dame! C'est moi qui voul' dis!

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 11:44

L'état physique et sanitaire de la brebis choisie pour reproduire est de la plus grande importance.

En effet mieux vaut épargner toute gestation à une brebis qui serait un peu maigre, un peu vieille, dans une forme non optimale en début d'automne.

Il y a peu de chances qu'une telle femelle récupère aux mauvais jours et encore moins durant une gestation.

Autoriser un tel animal à être fécondé, c'est favoriser le risque de le voir dépérir voire mourir durant l'allaitement, voire disparaître avant la mise bas. C'est donc le condamner à disparaître prématurément.

De plus, si une telle brebis survit et réussit tout de même à donner un agneau, ce dernier risque d'être trop peu allaité et de plus avec un lait de mauvaise qualité. De là soucis de croissance et de santé peuvent se présenter pour ce jeune. Un animal amoindri est également moins résistant face aux parasites.

Des ennuis en perspectives donc, pour mère et agneau, mais également pour le berger qui peut se retrouver devoir donner le biberon pour sauver le jeune. Une activité sympathique, mais une corvée tout de même qui montre d'ailleurs une forme d'échec puisque les choses ne peuvent se dérouler naturellement.

Mieux vaut prévenir que guérir

Tartine, huit ans en 2017, devait pouvoir être mère une dernière fois théoriquement (dans les pratiques d'élevage chez les Lutins) au printemps prochain.

Pourtant, lors du tri des femelles pour composer les lots de reproduction, je constatai qu'elle avait pris un "coup de vieux" ou qu'elle ne s'était pas reconstituée correctement après l'épisode de la sécheresse exceptionnelle et l'élevage de son agnelle.

Mieux vaut prévenir que guérir. Tartine fut donc écartée de la reproduction pour cette saison. Elle finira les années qu'il lui reste à vivre, tranquillement, à la retraite chez les Lutins.

C'est primordial pour elle, c'est mieux pour moi, conscient qu'une future saison d'agnelage réussie est d'abord une saison ne nécessitant aucune intervention humaine ou du moins un minimum.

Mieux vaut donc ne pas courir au devant des problèmes. Si vous remarquez une brebis en difficulté, il est peut-être encore temps de la sortir de la reproduction. Par chance il se peut qu'elle ne soit pas encore fécondée.

(Un conseil en parallèle à la sélection d'animaux en forme pour procréer: Veiller à vermifuger ses animaux avant la mise en lutte puis avant la mise bas....)

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 13:57

La "lutte", période durant laquelle les béliers fécondent les brebis, est autorisée depuis le 15 octobre chez les Lutins.

 

En résulte l'éclatement des deux groupes, mâle et femelle, en lots d'accouplement calculé pour réaliser les mariages les plus judicieux afin de tenter d'atteindre les objectifs du berger, tout en connaissant la paternité de chaque future naissance.

Boudchou et ses Lutines

Boudchou et ses Lutines

Golas et les siennes

Golas et les siennes

Hobbit et ses femelles.

Hobbit et ses femelles.

Hubot et ses brebis.

Hubot et ses brebis.

Hercule et ses amoureuses.

Hercule et ses amoureuses.

Champi et ses belles.

Champi et ses belles.

Aucun accouplement de mâle blanc avec une femelle blanche dans ces lots.

C'est voulu.

Cette précaution permet d'équilibrer, dans le sens des probabilités, les naissances blanches ou noires (ou autres), d'obtenir, s'ils s'avèrent blancs, des jeunes blancs hétérozygotes (c'est à dire blancs sous l'effet d'un seul parent) et non des jeunes blancs qui pourraient être homozygotes (c'est à dire blancs de par leurs deux parents), ce qui, dans le cas de ces derniers, les amènerait à ne donner à leur tour, toute leur vie, uniquement des agneaux blancs.

A noter que chez les Lutins, tous les Ouessant blancs adultes sont eux-mêmes hétérozygotes, ce qui assure de pouvoir travailler ainsi.

Cela évite également que le troupeau se retrouve submergé par la coloration blanche (dominante génétiquement sur les autres colorations).

Cela permet de connaître plus facilement le génotype coloration de chaque naissance.

De plus les mariages entre colorations permettent d'assurer un brassage génétique de la plus haute importance (au-delà de la richesse coloration) pour éviter une endogamie (forte consanguinité et alors appauvrissement du patrimoine) qui, en cherchant la ségrégation, se dessinerait, parallèlement à la construction de populations de plus en plus divergentes autant dans leur génotype que leur phénotype.

Maintenant être un Ouessant blanc homozygote n'est pas une tare en soi, mais simplement, pour les raisons évoquées précédemment, ce type d'ovin est évité chez les Lutins.

De leur côté, les jeunes et vieilles brebis à qui j'évite une gestation...

De leur côté, les jeunes et vieilles brebis à qui j'évite une gestation...

... n'omettent pas en journée de rendre une petite visite au mâle du lot de reproduction le plus proche.

... n'omettent pas en journée de rendre une petite visite au mâle du lot de reproduction le plus proche.

Enfin, les béliers qui ne sailliront pas cette année n'en sont pas pour autant malheureux dans leur enclos.

Enfin, les béliers qui ne sailliront pas cette année n'en sont pas pour autant malheureux dans leur enclos.

Avec huit groupes d'animaux à gérer, l'automne est toujours une période un peu lourde côté travail.

Vivement Avril pour le bonheur de tous, quand le troupeau des Lutins ne fera plus qu'un à nouveau!

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 09:08

Dans deux semaines, la saison de reproduction débutera chez les Lutins, pour s'achever ensuite au dernier jour de l'année.

Ainsi les naissances s'étaleront de la seconde quinzaine de mars à fin mai. C'est la période idéale, au plus proche du cycle naturel de l'animal. Ce n'est pas pour rien qu'il en est ainsi dans la nature chez nos ruminants sauvages, le printemps correspondant au renouveau pour l'ensemble de la faune et de la végétation, la première étant directement ou indirectement dépendante de la seconde.

Les mères allaitantes profitent ainsi bien de l'herbe, puis leurs agneaux. Ceux-ci sont alors correctement construits à l'arrivée de l'automne.

Les élus de l'automne

Se calquer sur la nature et construire des animaux qui génétiquement ont conservé ce rythme biologique naturel sont des volontés calculées en l'élevage des Lutins afin de conserver chez le Ouessant de type ancien cet autre aspect (souvent délaissé par ignorance) de sa primitivité, et ne pas laisser glisser, évoluer l'animal vers ce qu'on observe pour un certain nombre de races modernes capable de se reproduire et agneler tout au long de l'année, voire à contre saison suite à sélection pour des besoins économiques.

Certes une naissance hors saison est parfois observée chez les Lutins, parfois.....et seulement parfois. Cela demeurant purement accidentel chez des animaux dont la généalogie est connue sur plusieurs décennies, écartant ainsi les soucis de métissages possibles pouvant être destructeurs du cycle de reproduction naturel.

Les élus de l'automne

D'ailleurs, en observant le troupeau sur cette année 2016, alors que j'avais exceptionnellement prolongé d'un mois la période d'accouplement(jusqu'à février), seule une agnelle de six mois environ fut fécondée début janvier puisqu'elle donna naissance le 1er juin.

De même, actuellement, alors que les béliers et les brebis ne sont séparés que par un grillage, sur la cinquantaine de brebis, aucune ne manifeste de signes de chaleurs en passant sa journée collée à la clôture et faisant les yeux doux à la bande des mâles.

Tout cela est bon signe et me conforte sur mes pratiques et mes résultats concernant la période de "lutte".

Pour arriver aux élus de l'automne, ils sont six cette saison. Trois béliers noirs et trois blancs. Chacun bénéficiant alors d'un enclos particulier et d'un lot de brebis choisies spécialement pour lui selon leurs généalogies, dans des objectifs de conservation et de résultats possibles en la descendance attendue.

Chez les noirs ...

Les élus de l'automne

Hobbit (41 cm) pour une troisième fois.

Les élus de l'automne

Champi (43 cm) pour une toute première fois.

Les élus de l'automne

Boudchou (42,5 cm) pour une seconde fois.

Pour les blancs ...

Les élus de l'automne

Hercule (45 cm) pour la deuxième fois.

Les élus de l'automne

A huit ans, une nouvelle mais peut-être dernière fois pour Golas (42 cm), afin de disperser encore son patrimoine génétique avant qu'il ne disparaisse ou ne puisse plus.

Les élus de l'automne

Le grand Hubot (51/52 cm), "bélier de château" de souche non Lutin, à l'identique en taille à celle de nombreux Ouessant continentaux d'avant un travail de sélection, sera utilisé pour œuvrer à la conservation de sa part primitive et également pour la sauvegarde de son caractère "dark tan" persistant exprimé en sa coloration blanche. Bien évidemment, quelques années de sélection s'imposeront sur sa descendance, même si cependant la toute première devrait heureusement s'exprimer dans le standard taille actuel suite à un choix judicieux de ses femelles.

"Vivement le 15 octobre!" chuchotaient ces élus entre eux pour que les autres n'entendent pas, alors que je leur annonçais la nouvelle ce matin en leur rendant visite.

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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 16:25

La période d'accouplements joue effectivement un peu les prolongations chez les Lutins.

Malgré onze semaines passées avec un bélier, deux brebis ne se montrent toujours pas gestantes puisque à nouveau en chaleurs.

Prolongations

Monsieur encadré de ses deux courtisanes.

Prolongations

Liés pour 48 heures.

Prolongations

Mais pas de jalouse, Monsieur est attentionné et s'occupe de l'une comme de l'autre des deux brebis en chaleurs dans le moment.

Prolongations

Montrant même que comme tout bélier de bonne éducation, et plus encore par ce temps pluvieux et boueux, il n'omet pas de s'essuyer les onglons sur Madame.... avant d'entrer...

Blague à part, je m'interroge toujours quand la fécondation n'a pas eu lieu chez des brebis adultes, malgré déjà plusieurs cycles de chaleurs et d'accouplements observés avec le bélier sur les quelques mois précédents.

L'excès de poids de l'une pourrait être l'explication et pour l'autre sa jeunesse...

Il faut se dire que cette fois ce sera la bonne!

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