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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 16:55
Imperturbables

La nuit fut froide, très froide. Sans doute moins dix en certains points des prés.

Imperturbables

Heureusement, le soleil se lève pour réchauffer la campagne et les animaux.

Imperturbables

Corps encore engourdi. Dos rond, chacun adopte la meilleure pose pour l'insolation.

Imperturbables

Il est toujours étonnant de constater que par temps sec, quel qu'il soit, les Ouessant préfèrent dormir à la belle étoile, délaissant les abris où ils doivent moins se sentir en sécurité.

Imperturbables

Suite au brouillard givrant de la nuit, la campagne s'affiche en tenue hivernale des plus séduisantes.

Imperturbables

Dans ces instants, la coloration de la toison doit influer dans le pouvoir de capter la chaleur.

Imperturbables

Les doyennes, moins bien habillées à cause de l'âge, sont remarquables dans leur rusticité.

Imperturbables

Heureusement, une journée sous un ciel dégagé sera profitable pour récupérer.

Imperturbables

Certaines sont mieux équipées pour affronter ce genre d'épisode météo.

Imperturbables

Mais toutes, tous, savent prendre leur temps au matin, et plus encore aujourd'hui, avant de s'activer.

De plus, les Lutins savent que la ration d'hiver en céréales va bientôt arriver et permettre d'apporter ce plus d'énergie dont les corps ont bien besoin. 

Imperturbables

Mon regard d'humain contemple un instant encore le décor argenté éphémère qui va vite se parer de gris sous un soleil prenant rapidement de la hauteur et réchauffant l'air.

Imperturbables

Le retour à une vie plus agréable pour la troupe me fait plaisir pour elle.

Imperturbables

La faune également tarde à se lancer. Une grive et un étourneau se réchauffent à la cime du douglas voisin avant de s'activer....

Une splendide journée s'annonce pour faire oublier les misères de la nuit.

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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 09:34
Eté d'exception

Les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Herbe verte à profusion cet été suite aux pluies tardives et régulières associées à des températures souvent presque automnales.

La situation fut profitable au troupeau qui va aborder l'automne en bel état physique. Des jeunes qui ont bien poussé, des brebis allaitantes qui ne furent jamais diminuées.

1077 mm de pluie ces onze derniers mois! Encore un petit mois pour faire une durée d'un an, mais déjà les 800/900 mm de précipitations annuelles moyennes sur mon secteur (d'avant 2000 quand le climat avait moins évolué) sont battus.

La "mauvaise" saison va ainsi s'annoncer avec de l'herbe, ce qui n'était plus le cas ces dernières années suite aux canicules et sécheresses.

Les Lutins devraient donc être en belle forme pour la "lutte" (accouplements) qui approche à grands pas, d'autant que, bien que peu abondants, les glands tombent et seront suivis par les châtaignes s'annonçant à profusion.

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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 17:17
Le renouveau

Sauf cas ponctuel et localisé, il n'y a plus vraiment d'hiver à présent. Mars voire avril arrivent même dès février de plus en plus souvent.

Ainsi le printemps météorologique est bien là chez les Lutins depuis une semaine. Papillons actifs, hérissons en vadrouille, batraciens en nombre aux points d'eau, concert des oiseaux au lever, violettes sur les lisières, ... Il n'y a pas, l'ambiance printanière succède au dernier coup de froid. 

Les Lutins sont ravis. D'autant qu'avec les températures l'herbe redémarre. Elle n'avait jamais vraiment disparu cependant.

D'ailleurs, cette année encore, les Ouessant n'ont absolument pas consommé de foin, contrairement aux biquettes toujours avides de matière ligneuse et il est vrai, peu hardies pour s'aventurer en extérieur les jours de pluie. Et de la pluie il y en a eu pas mal, 640 mm ces cinq derniers mois depuis son retour après la sécheresse estivale.

Cinq mois, c'est également l'âge des naissances d'automne à présent. Toutes ont bien vécu cette phase de croissance à contre saison. Le plus dur est assurément passé pour elles.

Les petits mâles sont partis chez d'autres éleveurs. Les agnelles demeurent chez les Lutins. Ces quatre femelles non attendues sont finalement une chance. Une belle occasion de retrempe en une souche des plus anciennes, grâce à ce farceur de Hubot (bélier de "château" comme je l'appelle). En effet, je pense que deux voire trois des quatre filles sont de ce mâle. Une belle bouffée d'oxygène pour la masse des Ouessant en sélection.

Bella actuellement.

Bella actuellement.

Savane actuellement.

Savane actuellement.

Téna actuellement.

Téna actuellement.

Peluche actuellement.

Peluche actuellement.

Cette météo du moment est agréable également pour moi qui avait délaissé l'appareil photo ces derniers mois.

Toute la beauté animale magnifiée par la lumière. Le Ouessant est vraiment un beau mouton! (Brebise des Lutins)

Toute la beauté animale magnifiée par la lumière. Le Ouessant est vraiment un beau mouton! (Brebise des Lutins)

L'occasion d'un peu de bon temps parmi le troupeau, en piégeant quelques instants magiques en images.

Lutins du soir, espoir... dans les ventres. Encore un mois d'attente...

Lutins du soir, espoir... dans les ventres. Encore un mois d'attente...

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1 janvier 2021 5 01 /01 /janvier /2021 16:54

C'était l'heure des retrouvailles pour toutes les filles, en ce symbolique premier jour de l'année.

Les lots de reproduction n'avaient plus grande raison à êtres maintenus, un peu plus de deux mois après avoir été constitués.

Ce rituel annuel est un véritable plaisir également pour le berger, heureux de revoir la troupe des brebis reconstituée et de la savoir disposer à nouveau de la totalité de son territoire pour dix mois. 

Un beau jour pour elles

Comme à chaque fois, d'abord les premiers contacts entre bandes après une si longue attente, les brebis étant véritablement contrariées par les séparations.

Un beau jour pour elles

Puis une fois les premières émotions passées, de nouvelles envahissent le troupeau face aux espaces habituels retrouvés.

On se précipite et ce ne sont que des "youpi!" (en langage mouton) qui résonnent.

Un beau jour pour elles

Enfin, le calme revient et on se délecte de la bonne herbe du ailleurs retrouvée, comme pour fêter tout cela.

Il est bien connu que l'herbe est toujours supposée plus verte et plus délicieuse dans les parcs des voisines...

Un nouveau cycle s'installe pour trois mois, avant les naissances.

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 17:31
Confinement annuel

L'été fut sec, très sec. Et chaud, très chaud. Trois mois sans pluie avaient totalement dégradé les prairies.

Heureusement, avec l'arrivée de l'automne, 232 mm de pluie cumulés ont bien fait repartir l'herbe malgré des températures un peu basses ces dernières semaines.

Qui dit automne dit saison des accouplements pour les Ouessant.

Ainsi, depuis quelques jours, les Lutins se retrouvent limités dans leurs déplacements, et cela pour deux mois, confinés par lots.

Confinement annuel

Les plus à plaindre sont les béliers non reproducteurs, demeurés entre eux à l'isolement. D'autant que celui-ci risque désormais d'être définitif, après le surprenant agneau-boom du mois dernier, non désiré et donc non calculé. A l'avenir, il est fort probable que le rituel des retrouvailles de ces messieurs avec les brebis, à la belle saison, ne sera plus qu'un lointain souvenir dans l'histoire du troupeau des Lutins. Il m'importe d'éviter telle nouvelle mésaventure si "l'air du temps" voulait faire évoluer durablement les sens et les comportements des Lutins, comme ce fut le cas cette année.

 

Confinement annuel

Les agnelages tardifs ont en conséquence exclu quelques brebis (situation d'allaitement) des programmes de reproduction de cet automne.

Il a fallu ainsi remanier les lots prévus, selon les objectifs et les disponibilités.

Ici, un groupe de femelles avec un mâle Non agouti brun pour poursuivre le très long et fort compliqué travail autour de ce gène, démarré depuis 2003, tout en tentant de définir un morphotype et un génotype global précis chez les futurs jeunes.

Confinement annuel

Là, un autre avec un mâle Non agouti noir, homozygote pour l'allèle faded, avec pour unique but de consolider certaines lignées en nombre d'animaux.

Confinement annuel

Enfin, un troisième et dernier, avec un mâle Non agouti noir, afin de tenter fixer plusieurs allèles déterminant certaines colorations.

Confinement annuel

Aujourd'hui fut une belle journée de confinement pour les Lutins. Certaines toisons se marient merveilleusement bien avec l'ambiance automnale, comme ici la forme Non agouti noire homozygote pour l'allèle faded de décoloration.

Confinement annuel

Mais il ne faut pas oublier le groupe des autres brebis, vieilles ou simplement bénéficiant d'une année de repos côté reproduction, et cette année les neuf femelles allaitantes tardives, ainsi que leurs jeunes qui animent la bande.

Confinement annuel

Ce groupe est également animé par la présence des dynamiques biquettes femelles ...

Confinement annuel

... et j'allais les oublier, les demoiselles laineuses du printemps qui ne seront utilisées en reproduction que dans un an, leur croissance alors plus aboutie.

Confinement annuel

Pendant ce temps, mes frères primates bipèdes domestiques confinent également de leur côté depuis peu, eux pour cause de pandémie.

Aucun signe de vie. Aucun bruit de véhicule, aucune tronçonneuse, aucun coup de fusil, aucun cri. L'atmosphère serait presque magique si en levant les yeux, un sillon dans le ciel, suite au passage d'un avion d'altitude, ne venait me rappeler que je ne suis pas véritablement seul au monde, malgré cette impression de paix extérieure bien agréable qui enveloppe la campagne et donne l'illusion d'être transporté soudainement dans un passé très très lointain encore sans pollution sonore.

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2 octobre 2020 5 02 /10 /octobre /2020 11:10
Michoco à son second printemps

Michoco à son second printemps

Michoco était un joli bélier blanc très élégant, d'une belle prestance.

Etait, car il est disparu trop tôt suite à accident, à moins de deux ans.

Un matin de février dernier, je l'aperçus couché inerte au pied d'un bouquet de houx. Sur l'instant je le pensais mort. Mais une fois à proximité, bien que le voyant inerte, j'ai réalisé qu'il respirait faiblement.

La situation était des plus inattendues et bien compliquée. Une patte avant était prise au bas entre deux tiges/troncs de jeunes houx et de plus une de ses cornes était entortillée dans les branchages . Il n'avait aucune chance de pouvoir se libérer. D'ailleurs, il me fallut aller chercher outillage pour sectionner jeunes troncs et branches des houx.

Aucun mouvement, aucune réaction de Michoco durant toute l'intervention. Epuisé, il avait sans doute passé la nuit entière à tenter se dégager, n'ayant rien remarqué la veille. S'était-il piégé d'abord par la patte puis une corne en tentant de se dégager, ou l'inverse?

En fait, plus qu'épuisé, Michoco était paralysé. C'est du moins ce que je compris au bout de quelques jours, après l'avoir installé en box. Je l'hydratais régulièrement mais il ne mangeait pas, pas même la ration de céréales revitalisante dont tout ovin est friand d'ordinaire. De plus, jamais il ne put se remettre sur ses pattes, ni tenir debout en l'aidant. Amorphe, devenu un poids mort. Sans doute la moëlle épinière fut elle atteinte au niveau du cou.

C'était donc sans espoir. Le seul et dernier soin à prodiguer ne pouvait être que l'euthanasie.

Michoco en début de son second automne.

Michoco en début de son second automne.

Hormis, il y a pas mal d'années, une brebis étouffée sous une plaque de béton ayant chuté, je n'ai pas souvenir avoir perdu de Ouessant suite à accident.

J'ai bien sauvé d'autres fois un agneau pris dans une ronce, un autre piégé par une patte comme Michoco, ou encore de temps à autre un bélier pris par une corne dans le grillage ... mais cela s'est toujours bien terminé.

C'est ainsi. L'accident!

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 12:01
Du jaune au vert

Après bientôt trois semaines d'humidité, la Creuse retrouve sa couleur habituelle, le vert.

Du jaune au vert

Cette année la sécheresse n'aura duré "que" trois mois, un mois et demi de moins que l'an dernier, mais n'en aura pas moins été éprouvante.

Du jaune au vert

Chez les Lutins, les Ouessant ont donc retrouvé également de la verdure à s'en remplir la panse. Finies les longues heures, de jour comme de nuit, à errer à la recherche ici d' un miraculeux brin d'herbe qui a survécu, là d' une feuille pas trop roussie tombée d'un arbre.

Du jaune au vert

Comme souvent, les secteurs à végétation rase, sortes de restaurants gastronomiques, sont prisés pour leur regain goûteux entretenu par les dents des convives eux mêmes, les prairies à herbe plus dense et haute étant davantage fréquentées pour se remplir la panse en restauration rapide.

Des glands tout de même, malgré le gel du printemps, et beaucoup de minuscules châtaignes, faute d'eau, agrémentent le menu quotidien automnal, au point d'éviter au berger la corvée de distribution de céréales devenue inutile (voire dangereuse). Le bon foin de l'année à volonté, pour qui en veut, permet apport de matière sèche et d'équilibrer les rations.

Tout est bien dans le meilleur des mondes chez les Lutins, pour être en parfaite forme à quelques semaines du début des accouplements dès novembre.

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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 14:03

Depuis un mois que les Lutins sont tondus, il fait chaud, très chaud.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Il n'a guère fallu plus d'une semaine, avec des journées à 40 degrés à l'ombre, pour que la sécheresse se ressente faute d'eau dans les sols.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

De plus, l'insolation a vite grillé l'herbe exposée au sud.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Seules les fougères, inutiles pour les ventres des ovins, sont encore vertes … à la veille de passer sous la faux pour tenter affaiblir ces envahissantes.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Les Ouessant retrouvent la prairie réservée provisoirement aux ânes depuis début avril et libérée à présent par les grandes oreilles. Ces derniers y ont laissé toute une variété de refus, plantes qu'ils ne consomment pas, et qui fait le bonheur des moutons (lotier, centaurée, rumex, renoncule …). Les divers herbivores sont complémentaires dans la pression sur une prairie.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Cela tape encore dur en soirée et sur les zones où la moquette est rase, on a du mal à imaginer quelles minuscules plantules savoureuses les Lutins peuvent se donner la peine de grignoter.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Pourtant, c'est si bon que certains y passent beaucoup de temps, d'autant que pour remplir une panse, aussi petite soit elle chez une brebis de moins de quinze kilos, il faut se consacrer pleinement à l'occupation. Brouter, toujours brouter.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Les plus raisonnables, font cela en demeurant à l'ombre.

Le soleil toujours, l'eau jamais.

Les plus futés, mais question aussi de besoins et de goûts, exploitent les milieux habituellement humides qui offrent encore de la verdure ...

Le soleil toujours, l'eau jamais.

… et où il fait bon se reposer dans cette illusion de fraîcheur.

Le scénario météorologique de l'an passé semble se répéter. C'est à nouveau inquiétant, d'autant que depuis l'automne il y a eu déficit de précipitations chez les Lutins et que les quelques averses trop rares du printemps, de souvent seulement deux ou trois millimètres, n'ont fait que mouiller l'herbe, la pluie ne gagnant pas le sol et s'évaporant dès le lendemain.

En conséquence, les réserves de foin ont été un peu plus importantes que les autres années, afin de pouvoir subvenir face au pire qui menace.

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 17:03

Et re ...

Encore une saison de tonte bouclée!

Sans trop de toisons carapaces ni d'encolures feutrées, comme suite à des printemps avec herbe haute et trempée, le travail fut moins laborieux que les années précédentes. Néanmoins les toisons n'étaient pas si "mûres" (proches de la mue) que cela. L'effet d'une météo particulièrement fraîche tardivement?

Avec

Avec

Sans

Sans

L'occasion de découvrir antenais (comme ci-dessus)et antenaises pour la première fois nus … et de redécouvrir les adultes de la troupe dont l'image plus naturelle avait été un peu oubliée durant tous ces mois en tenue grunge.

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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 22:30

Quand on est/naît bélier, on a le handicap d'être un mâle et pas forcément le bienvenu.

Il suffit d'un bélier pour saillir 30, 40, … brebis durant l'automne et l'hiver.

Il y a équilibre des sexes en naissances, au sens des probabilités et donc mathématiquement sur le nombre et dans le temps.

Autant dire que les éleveurs ne rêvent que rarement voir naître des mâles, sauf attente d'un sujet particulier.

Aussi il est bien souvent difficile de trouver une personne intéressée par l'acquisition d'un bélier, surtout quand cette dernière ne possède pas déjà des Ouessant.

Ainsi face à un bélier des Lutins ne trouvant pas preneur (pourtant bien plus que correct et avec un pedigree particulièrement intéressant), il me fallut concevoir donner une brebis avec ce mâle, pour acquéreur désirant un couple et donc reproduire.

A quand l'été ou ne serait-ce que le printemps ?

Pour rendre service en cette période, j'ai accepté de tondre les animaux en question, bien que côté météo rien ne permette d'envisager encore la chose.

A quand l'été ou ne serait-ce que le printemps ?

J'ai presque eu regret, voyant les animaux trembler comme des feuilles mortes une fois nus, malgré une journée plutôt ensoleillée.

Je n'ai pu que conseiller au nouveau propriétaire, vivant à 700 m d'altitude, de laisser son couple enfermé quelques jours, le temps que les Ouessant s'accommodent du contraste vestimentaire qu'impose la tonte. Un choc pour l'animal, il ne faut pas l'oublier.

A quand l'été ou ne serait-ce que le printemps ?

Par ailleurs, à l'occasion de ces tontes prématurées, comme chaque année, je suis pris d'émerveillement à retrouver le Ouessant dans toute sa splendeur, ayant un peu oublié leur réalité cachée sous une toison pas forcément esthétique, surtout après un an de pousse. 

Quant à moi et cette corvée annuelle de la tonte qui semble revenir bien trop vite (à moins que ce soit le bonhomme qui prend des années trop rapidement à son goût …), l'horizon météorologique semble ne guère laisser d'espoir de pouvoir envisager cette intervention en de bonnes conditions, pour un bon bout de temps.

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