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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 12:47

Plus que seulement neuf béliers avant les futures naissances.

D'une part les générations se succèdent et disparaissent. D'autre part, il est bon pour moi de limiter les mâles pour éviter le surpâturage et surtout ne conserver que les animaux qui ont un possible rôle de reproducteurs chez les Lutins.

Les reclus

Ils sont six à patienter durant que trois d'entre eux sont toujours dans leur mission de géniteurs.

Les jeunes du printemps se construisent. Dior l'unicorne a pris la place de doyen à présent.

Les reclus

Flocon, toujours aussi photogénique, est à présent à quelques mois du passage à l'âge des trois ans dit d'adulte, de par une croissance considérée alors aboutie. Le seul mâle de sa génération.

Son tour viendra de transmettre ses gènes à l'automne prochain.

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21 novembre 2021 7 21 /11 /novembre /2021 13:36
Mon coeur ne balance pas.

Deux brebis des Lutins (Hermeline et Taraille) que tout semblerait opposer.

Pourtant entre les deux mon coeur ne balance pas. Chacune est d'une extrême importance pour les Lutins, comme pour le type ovin Ouessant.

La première, dite blanche, est en fait, comme tout mouton blanc, un mouton noir (plus rarement brun) simplement costumé en blanc du fait qu'il possède au moins un allèle de cette coloration Agouti blanc, allèle génétiquement dominant (d'ailleurs, heureusement, seulement hétérozygote pour cet allèle Awt, Hermeline est tout à fait en mesure de produire des agneaux noirs selon le bélier qui lui est proposé).

Hermeline est dans le même temps la plus âgée, d'où une toison qui, bien que peu dense à l'origine, a encore perdu en densité avec les années. C'est aussi une brebis se situant dans le bas du standard taille et peu charpentée. Pour aller plus loin, bons aplombs, queue de taille moyenne ....

Taraille, quant à elle, est une jeune brebis noire dans le haut du standard taille, costaude de construction, à toison dense, bons aplombs également et queue des plus courtes ....

Mon coeur ne balance pas.
Mon coeur ne balance pas.

De par leur généalogie, ces deux brebis n'ont pas d'ancêtre commun récent, bien que, comme tous les Ouessant continentaux actuels, elles sont forcément cousines à un degré ou un autre, au moins éloigné.

Ceci mais aussi justement leurs différences rendent l'une tout aussi importante que l'autre. En effet, il n'existe pas de profil type connu du Ouessant de forme ancienne et il faut bien considérer que dans un souci de sauvegarde de ce type ovin, "sang", rusticité (dont santé) et aptitudes doivent primer dans l'orientation d'un cheptel, l'image que renvoie un animal n'étant pas à elle seule ce qui le rend intéressant.

Mon coeur ne balance pas.

Au-delà de la diversité de variants colorés, la diversité de formes, de tailles, d'allures rend chaque Lutin, chaque Ouessant, unique, ni mieux ni moins bien qu'un autre, ni plus intéressant ni moins intéressant qu'un autre, ni préférable ni plus dérangeant, du moment qu'il s'inscrit dans la banque génétique de l'histoire de ce type ovin, dans le patrimoine génétique de la petite partie visible de l'iceberg de ce mouton qui nous est parvenue (l'autre partie, la plus grande, étant perdue à jamais)... le tout sans défaillance, sans caractère de morbidité préjudiciable à cette population ovine.

Pourquoi cet article? Parce que d'abord c'est là un souci d'orientation en mon élevage. Chacun de mes Ouessant est différent d'un autre de mes Lutins dans son aspect.

 Ensuite parce que je suis parfois inquiet des modes que je vois se dessiner dans le monde du Ouessant. Ce que je vois, lis ou entends depuis plusieurs années, laisserait entendre qu'un Ouessant doit être comme ci ou comme ça (Pourquoi?), alors que quand je demandai un jour à un membre du jury en concours de "nous" (les éleveurs) présenter dessin schématique de l'animal idéalisé à rechercher, il y eut refus (raison donnée: pour ne pas influencer...) Allez comprendre! Etrange attitude quand dans le même temps nombre d'animaux se retrouvent mis sur la touche alors que d'autres (de plus une  minuscule poignée seulement comparativement) sont mis en avant.  L'influence n'existerait-elle donc pas par cette démarche de compétition autour du Ouessant? 

Ceci étant, j'espère que comme toutes les modes, certaines passeront concernant cet ovin. Les modes autour du Ouessant quand j'ai débuté mon élevage étaient autres il y a 25 ans ...

Tout ceci pour conforter ce que je martèle depuis très longtemps, concours, classements, compétitions ne devraient pas exister pour un ovin élevé à titre conservatoire. Le vestige d'un passé du domestique qu'est le Ouessantin n'a pas à être approché à la façon de ce qui se pratique pour ses confrères de grandes races en élevage de rente et en foire à bestiaux, non seulement par principe, mais au risque de l'éloigner toujours plus de l'ovin qu'il a pu être durant des siècles et de construire volontairement une forme nouvelle, moderne d'un Ouessant, calquée sur les canons d'une démarche agronomique ou de beauté subjective qui n'existait pas sur son île d'origine dans les pratiques.

Certes la quasi totalité des Ouessant échappent à ce phénomène, mais dans le même temps cette quasi totalité des Ouessant n'intéresse pas ceux qui disent s'intéresser au Ouessant.

Cette argumentation, ces constats n'empêchent en rien pour autant de travailler en son troupeau, à la conservation d'un Ouessant rustique, petit en rapport au standard et bien dans ses onglons comme dans le reste de son être et armé pour une longue et heureuse vie de plein air autant que possible. 

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17 octobre 2021 7 17 /10 /octobre /2021 12:40

Depuis deux jours, les accouplements sont autorisés si le coeur en dit aux différents lots de reproduction de cette saison.

Dans le groupe le plus important ...

La troupe éclatée

Seize brebis pour l'heureux bélier élu de ce groupe, s'il veut bien se laisser tenter.

La troupe éclatée

La nuit précédente, un samedi soir, fut sans doute agitée, au point que les corps préfèrent encore savourer les rayons de fin de matinée, plutôt que s'activer.

La troupe éclatée

Avec un mâle brun, pas mal de possibilités de colorations dans les futures naissances de ce groupe. C'est calculé pour... allant du brun au noir en couleurs de base, en passant par le blanc et le grey, sans oublier l'éventuel effet faded. Chose certaine, tous les jeunes issus de ce lot seront porteurs de brun même s'ils ne l'affichent pas.

Dans le plus petit groupe ...

La troupe éclatée

Cinq brebis seulement pour un mâle blanc.

La troupe éclatée

Futures naissances uniquement noires ou blanches, sans savoir si l'effet faded est possible puisque ce bélier n'est pas connu pour porter cet allèle, pour l'instant.

Dans le groupe intermédiaire ...

La troupe éclatée

Neuf brebis. Elles devaient être huit, mais au moment d'y introduire et libérer une femelle, je me suis aperçu de mon erreur sur son identité. Cette brebis se retrouve "condamnée" à reproduire deux années de suite, contrairement aux prévisions.

Le mâle noir attribué étant homozygote pour l'allèle "faded", il existe donc possibilité de naissances futures identiques si quelques mères porteuses de ce gène voulaient le transmettre. Par contre une chose est certaine, tous les jeunes seront porteurs de cet allèle faded de décoloration, au moins de façon cachée. 

Quant au groupe des non reproductrices...

La troupe éclatée

... elles savourent également pleinement ces superbes journées d'octobre et vont bien profiter d'un an sans souci de procréer.

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10 octobre 2021 7 10 /10 /octobre /2021 12:28

(...mais pas toutes ...)

Le 15 prochain, les accouplements vont être autorisés.

Par lots de reproduction, trois.

Pour trois mois. Périodicité calculée selon le nombre de femelles à féconder en maximisant le taux de réussite, mais aussi afin d'éviter les naissances trop précoces tout autant que trop tardives. De fin mars à début juin, c'est parfait. Cela correspond au cycle naturel du vivant... naître au printemps. Cela permet ensuite de tondre les brebis, assurément "vides", toutes les naissances terminées.

Repos pour presque toutes les reproductrices de la dernière saison de reproduction. Au tour de celles qui n'avaient pas été mères ce printemps de rencontrer un amoureux. (Repos à vie pour toute brebis de plus de huit ans)

Au bonheur des brebis
Au bonheur des brebis
Au bonheur des brebis

Les élus sont de costumes différents.

Un mâle dit "blanc" , un mâle dit "noir" (homozygote faded, décoloré), un mâle dit "brun" (homozygote faded).

Quatre allèles portant sur la coloration de l'animal seront ainsi diffusés par les béliers et associés à l'ensemble des allèles (sept) colorés chez le Ouessant présents parmi la bonne trentaine des brebis choisies pour (et non par) ces mâles.

Mais le travail de conservation du type ovin primitif qu'est le Ouessant ne se limite pas à un souci de toison, taille et morphologie des unes et des autres, mais aussi rusticité et généalogies, déterminent la constitution de chaque lot de reproduction pour espérer sauvegarder, atteindre également les objectifs souhaités. Le tout dans le maintien du "sang" du Ouessant de forme ancienne, des souches du renouveau (45 ans d'histoire) .

Ceci étant, le vivant aura toujours le dernier mot et fera bien à sa façon selon ce qu'on lui propose...

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7 juillet 2021 3 07 /07 /juillet /2021 11:09

Restriction de surface disponible pour les béliers cette année. Donc réduction du nombre de ces Messieurs chez les Lutins.

Depuis 25 ans, cet été est le premier durant lequel les mâles ne côtoient pas les femelles et leurs petits. C'est triste pour eux et l'ambiance du troupeau n'est plus la même. Il me faut dorénavant m'habituer également à cette nouvelle forme d'élevage chez les Lutins.

 

Le monstre

Les gars ne sont plus que sept et quatre seulement, les moins vieux, ont encore un possible rôle de reproducteur.

Flocon est de ces derniers. Ce mâle a plus de trois ans à présent et peut être considéré adulte désormais, sa croissance étant pour ainsi dire terminée. C'est le seul de cet âge actuellement.

Flocon n'a pas fondu et a même fait boule de neige. C'est le moins que l'on puisse dire. 

Le monstre

Comme on le remarque, son cornage a encore bien poussé ce printemps, d'après la longueur du segment neuf et rosé situé entre le front et la première échancrure liée à quelques chocs lors d'affrontements hivernaux.

Le monstre

La pousse en question du cornage est bien visible également de profil. Il faut se rappeler que contrairement à l'arbre, la corne pousse depuis sa racine au niveau du crâne et non à son extrémité qui elle au contraire s'use.

Flocon a pris de sa lignée paternelle pour la corne et de sa lignée maternelle pour la corpulence.

Le monstre

Ce bélier blanc séduit toujours le visiteur. Il est vrai qu'il a jolie allure globalement malgré une lourdeur qui peut déranger selon les goûts de chacun. En dehors de cela, malgré des aplombs qui rendraient envieux bien des Ouessant, le connaissant, je le sais encombré par des pieds un peu grands. C'est peut-être là son défaut, s'il faut lui en trouver un.

Le monstre

Lourd mais pas moins vif et alerte pour autant, Flocon voltige même sans vent...

Il n'est pas encore passé sous la toise. C'est pour bientôt.

Avec 43 cm au garrot en août dernier, comparé aux autres Lutins, il devrait avoir atteint les 44 cm, sans dépasser les 45 (maximum éventuel encore toléré chez les Lutins, bien qu'à 49 cm un mâle est encore au standard).

Le monstre

Ce genre de bélier Ouessant, de forme agronomique comme je dis, en référence aux animaux de foire à bestiaux et autre concours agricole, m'interroge toujours. Malgré une belle construction, avec son allure lourde (sans parler de poids mais bien d'allure), Flocon me séduit-il encore?

J'ai songé m'en séparer, pensant que l'on s'éloigne sans doute beaucoup de la conformation du Ouessant d'antan souvent présentée en termes peu élogieux.

Comment était le Ouessant sur Ouessant? (à quelle époque d'ailleurs?). Quel était le profil moyen de ce type ovin selon l'époque considérée? Nous n'en savons en fait rien, faute de documents en nombre (la photographie arrivant tardivement) et pouvant être considérés représentatifs d'un cheptel de milliers d'animaux.

Comment donc devrait être finalement le Ouessant aujourd'hui si on souhaite le préserver en une certaine forme ancienne? Nous ne savons rien qui permette d'orienter l'animal vers tel ou tel profil, dans un registre de sauvegarde, en référence à un certain passé.

A l'instar de ce qui s'est passé pour l'évolution orientée de nombreuses races canines durant ce dernier siècle, la mode du moment, le mécanisme de compétition et donc la surenchère dans un sens ou un autre, les goûts d'acteurs influents en élevage, les politiques menées, vont sans doute construire un Ouessant moderne (moderne dans le sens de nouveau), un "Ouessant tendance" en un certain milieu pendant que la masse des animaux sans origines suivra sa propre route .... En un quart de siècle j'ai pu observer beaucoup de changements chez les animaux des éleveurs...

Bref beaucoup de questions pour lesquelles je n'ai pas de réponse toute faite (et que je vous pose également). La réflexion s'impose tant je suis conscient que, dans le même temps, rien n'est stable en ce bas monde et que tout est en évolution perpétuelle, même quand on croit contenir en une certaine direction.

Parti de quoi pour aller vers quoi le Ouessant de type ancien? 

Pour revenir à Flocon. Je me suis décidé à le conserver pour déjà décorer la prairie ... et, malgré le "défaut" pour mon élevage d'être un bélier blanc, le tester tout de même en reproducteur l'an prochain, d'abord sur une poignée de brebis (noires forcément, et surtout pas blanches).

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30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 06:53

Adonis est l'agneau biberon de l'année, sa mère ne produisant pas de lait.

 

Le bélier idéal

Ce jeune bélier a un mois sur les photos. Un âge auquel on commence à deviner un peu plus la construction physique.

Les cornes sont au rendez-vous sans qu'on puisse en prévoir encore l'ampleur ni la forme. Tout au plus l'expérience l'envisage dans telle ou telle catégorie de structure, mais seule la croissance, parfois longue, en révélera la réalité.

Adonis affiche la rondeur de sa mère.

Le bélier idéal

Les pattes semblent devoir être un peu fines. La queue est dans les plus courtes. La taille au garrot ... on verra, mais pas dans les plus grands de la saison.

Le bélier idéal

Mais tout cela ne tourne pas la tête du petit bélier Adonis. Il ne rêve pas de faire le kéké sur le ring, d'ailleurs son père nourricier le dissuaderait de cet avenir miroir aux alouettes. Pas plus qu'Adonis ne s'imagine déjà taper de la tête dans le ballon sous les projecteurs ... ni bêler sur scène dans un micro...

Le bélier idéal

Non Adonis a bien les onglons sur la prairie!

Son berger a pour lui un avenir plus utile, ancré dans sa réalité.

Le bélier idéal

Adonis est un bélier d'exception sur des points de premier ordre, au sein de l'objectif conservation.

Comme tous les jeunes Lutins, cet agneau est d'abord de "sang" en composante de lignées et de souches en sélection avec plus de 45 ans d'origines suivies.

Ensuite, sous un habit ordinaire, son génotype coloration est AaAaB+BbF+Ff.

C'est à dire que d'abord au locus Agouti il est homozygote pour l'allèle Non agouti (AaAa).

Puis qu'il est hétérozygote au locus Brown, affichant la couleur noire dominante génétiquement sur la couleur brune récessive qu'il possède de façon cachée (B+Bb).

Enfin au locus Fading il est hétérozygote pour l'allèle faded qu'il possède mais qui ne peut décolorer sa toison en étant unique (F+Ff). 

Adonis est bien ainsi le bélier idéal de par cette génétique.

En effet, ce type de reproducteur mâle permet de garantir l'expression des neuf allèles de coloration présents chez le Ouessant (et leurs combinaisons), dès lors que ces derniers se rencontrent tous dans le groupe de brebis avec qui il est appelé à s'accoupler (ce qui est le cas chez l'ensemble femelle des Lutins). Pour dire autrement, selon les accouplements, avec un tel bélier, toutes les colorations sont possibles parmi les naissances obtenues chez les Lutins.

Adonis est donc bien le bélier le plus précieux qui soit dans le sens de la conservation des variants colorés chez le Ouessant de type ancien, qui plus est en "sang" des animaux ayant servi au renouveau de cet ovin il y a une cinquantaine d'années.

Si donc aucun malheur n'arrive à Adonis, après 25 ans de travaux d'élevage, la reproduction chez les Lutins va entrer dans un rythme de "croisière" où alors seule la sélection selon le morphotype s'exercera.

Les résultats sont fruits de méthode et de patience. C'est cette pensée qui doit guider le nouvel éleveur et non les achats compulsifs répétés auprès d'autres éleveurs, dans une quête perpétuelle d'animal idéalisé tout fait ...

Tout se construit et impose travail, donc temps long. J'entends là dans l'objectif de la conservation au sens large du Ouessant ... et non de la compétition qui n'apporte rien, sinon parfois malheurs, à l'ovin en sauvegarde qu'est le Ouessant.

 

Le bélier idéal

Bon mais tout cela ne tourne pas la tête d'Adonis. Inutile de mettre la pression sur ce jeune bélier qui n'a pour soucis que ceux de son âge et de son espèce, profiter de la vie, découvrir, passer de bons moments avec les copines et les copains.

Adonis, un petit bélier qui ne paie pas de mine au premier abord, mais il est pourtant une réelle pierre précieuse pour l'édifice patrimonial chez les Lutins et au delà.

Le bon Pralin (antenais) Non agouti brun (AaAaBbBbF+Ff), père d'Adonis.

Le bon Pralin (antenais) Non agouti brun (AaAaBbBbF+Ff), père d'Adonis.

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23 juin 2021 3 23 /06 /juin /2021 11:37
Agneau de génotype AaAaBbBbFfFf pour sa coloration, Vergeois des Lutins..

Agneau de génotype AaAaBbBbFfFf pour sa coloration, Vergeois des Lutins..

Vergeois est un agneau Ouessant de type ancien, en coloration Non agouti sur base brune. Cette couleur est dite plus communément "brune". Il présente cependant la particularité d'être homozygote pour l'allèle "faded" qui va engendrer décoloration de la toison.

C'est un peu dommage pour ce dernier point, tout autant pour le visuel que les calculs en reproduction future plus complexes engendrés pour limiter l'expression du faded, mais  Vergeois conserve cependant tout son intérêt comme bélier brun ... et pas n'importe quel bélier brun. 

Hermeline des Lutins, dite brebis "blanche" mais plus précisément AwtAaB+BbF+Ff pour son génotype complet de coloration.

Hermeline des Lutins, dite brebis "blanche" mais plus précisément AwtAaB+BbF+Ff pour son génotype complet de coloration.

En effet, Vergeois est un fils de ma belle Hermeline, brebis descendante de ma toute première souche (élevage Vaillant des années 90). Cette brebis demeure d'ailleurs encore bien typée en cette forme.

Hermeline n'est pas n'importe quelle brebis blanche puisqu'elle est fille de Châtaigne.

Châtaigne des Lutins

Châtaigne des Lutins

Châtaigne, trop vite disparue mais ayant eu le temps de procréer heureusement, fut le tout premier Ouessant brun en "sang breton" (ou originel comme disent certains à titre publicitaire) obtenu par reproductions calculées en ce sens.

Châtaigne était fille de Cannelle.

Cannelle des Lutins sur ses vieux jours.

Cannelle des Lutins sur ses vieux jours.

Cannelle, dans sa jeunesse très jolie brebis dite blanche, descendante toujours de ma souche Vaillant des années 90 (comme le reconnaîtront au "look" les connaisseurs d'un certain âge) m'avait fait la surprise de bien posséder le gène brun caché suite à accouplement de sa mère Castille (née Vaillant) avec un bélier de ma troupe construit en ce sens comme porteur de l'allèle brun issu d'une femelle brune ayant déjà eu une histoire en sa construction avec des souches de pionniers du renouveau du Ouessant en milieu associatif.

Bien entendu, face à la récessivité de cet allèle brun, la voie mâle a une importance du même ordre pour aboutir à un sujet homozygote Bb permettant l'expression de cette couleur brune. D'où la grande complexité d'accouplements et un temps long nécessaire, aux résultats évoluant par paliers, pour construire et comprendre la réalité d'un animal affichant un tel caractère.

Tout cela peut sembler un peu compliqué pour qui n'élève pas des Ouessant dans le souci ni le sens de la conservation, mais ce cheminement permet peut-être de saisir tout l'intérêt que représentent les reproductions calculées et les généalogies qui en découlent.

(Bon je sais, dans le milieu du Ouessant, on ne se pose pas grandes questions devant un animal et bien moins surtout devant les colorations dites blanches et dites noires, les plus communes. Même sans origines longues connues voire sans aucune, un mouton qui ressemble à l'idée que l'on se fait d'un Ouessant, parfois en des tailles hautes hors standard, se retrouve considéré et affiché Ouessant, d'autant plus s'il est séduisant. C'est d'ailleurs ainsi que par le passé s'est effectué souvent le renouveau de ce type ovin proche alors de disparition, n'existant plus alors qu'en des formes continentales. Ce qui certes a l'époque ne pouvait se faire autrement, mais cela perdure encore aujourd'hui face à la masse bien plus importante de moutons de ce type devenu très commun.

Alors certains diraient: "Pourquoi Morzynski se décarcasse et se complique la vie ainsi?" Ma réponse est qu'il ne m'est pas acceptable que derrière certains discours tenus fort séduisants (comme le "pure race" entre autres choses!) se cache une autre réalité. Ce que tout esprit un peu curieux, rigoureux et animé de réflexion est à même de considérer. Le Ouessant n'est pas pour moi un sujet d'amusement, mais tout un travail dans le souci d'une véritable conservation pour l'intérêt de ce type ovin... et ce à titre privé.)

Un dessert au chocolat trois étoiles

Vergeois est donc petit fils de Châtaigne des Lutins et, après le bélier Champagne des Lutins, de moins belle qualité, parti ailleurs et mort en son nouvel élevage, il devient premier bélier brun en "sang bretonnisant" ("originel" pour ceux que ce terme n'agace pas, au contraire de moi), après dix huit ans de travail et de patience, cet allèle brun, issu des Ouessant métissés (avec types ovins nordiques) des groupements étrangers, ayant été introduit en 2003 chez les Lutins. Avant d'être effective une introduction d'allèle réfléchie et envisagée en mon troupeau du fait que ce gène était présent dans les concours du Gemo depuis 1996 en couleur exprimée (et peut-être antérieurement en allèle caché) et de plus figurait déjà au standard.

Vergeois, qui a eu un mois ce 19 juin, est de plus assez séduisant à ce stade. Sans pouvoir présager de la qualité de son morphotype final une fois adulte (un peu svelte?), c'est un bélier important pour le troupeau des Lutins et la population Ouessant de type ancien, dans le sens de la conservation.

A titre d'observation, on peut noter en caractère hérité de la souche d'Edmond et Hervé Vaillant, cette sorte de joli maquillage naturel en masque soulignant les traits des yeux et du museau, bien perceptible sur une face éclaircie.

Pralin des Lutins, Ouessant brun et père de Vergeois.

Pralin des Lutins, Ouessant brun et père de Vergeois.

C'est Pralin des Lutins, né au printemps 2020, qui participa à l'automne au programme de diffusion et d'expression de l'allèle brun en lignées toujours plus concentrées en patrimoine génétique des premiers Ouessant continentaux ayant servi au renouveau de ce type ovin dans les années 70. L'utilisation d'un bélier nouvellement mature, peu recommandée d'ordinaire, s'explique par la rareté d'un tel Ouessant et l'urgence de par la complexité et le temps long nécessaire à de tels travaux, mais aussi par la crainte d'une disparition accidentelle de Pralin avant qu'il ait pu  procréer.

Elane des Lutins et Vergeois des Lutins, deux jeunes issus de Pralin.

Elane des Lutins et Vergeois des Lutins, deux jeunes issus de Pralin.

Pour le plaisir des yeux, le contraste saisissant entre le brun intense de Miss Elane et le brun qui se décolore de Mister Vergeois.

Autre remarque: l'aspect "faded" en racines des fibres bien visible dans les ouvertures de toison en encolure chez Vergeois, alors que les pointes de mèches demeurent plus brunes.

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31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 08:28

Dernièrement un visiteur remarquait la variabilité de structure des toisons parmi les animaux de mon troupeau.

En effet, selon les lignées, on peut retrouver un caractère codant plus qu'un autre à ce niveau au fil des générations.

Cette diversité est une bonne chose, enrichissant comme sur d'autres points ce qui constitue une population ovine.

Il serait dommageable de vouloir axer le travail de sélection vers une forme précise standardisée de toison. Le Ouessant de forme ancienne doit demeurer ce qui en fait une spécificité, un type ovin primitif issu de pratiques d'élevage familiales d'antan, avec toute la variabilité que cela engendre. C'est cela un travail de sauvegarde de la richesse du Ouessant du passé. 

Les mêmes

Ces deux là sont assurément les deux mêmes. Telle mère, telle fille!

Dame Hersent, brebis "noire" à la fibre décolorée par les agressions extérieures (pluie, soleil) et un phénomène de canitie avec l'âge, le tout donnant un aspect grisâtre argenté mêlé de brunissement.

Peluche, agnelle "blanche" d'environ huit mois.

Les similitudes d'allure vont jusque dans leur construction physique, ce que révèlera la tonte dans quelques semaines.

Au risque de me répéter, mais cela ne devrait pas déranger ceux qui s'intéressent au Ouessant, ces caractères bien transmis proviennent initialement d'un bélier noir extérieur introduit dans ma troupe en 2003 (Ocelot de l'élevage Delorme) présentant cette certaine longueur et une toison particulière, puis de ses descendants, la noire Promesse des Lutins ou encore le blanc Golas des Lutins qui avaient également hérité de cet aspect.

Ocelot sur ses vieux jours, qui est bien de coloration Non agouti sur base noire, l'éclaircissement du museau étant au phénomène de vieillissement.

Ocelot sur ses vieux jours, qui est bien de coloration Non agouti sur base noire, l'éclaircissement du museau étant au phénomène de vieillissement.

Golas

Golas

Il est intéressant et étonnant que dix huit ans après l'introduction d'Ocelot, caractères morphologiques et de toison s'expriment encore chez la jeune Peluche malgré les divers croisements avec d'autres lignées sur plusieurs générations dans ses ascendants.

Ce phénomène de caractères particulièrement codants est observable pour d'autres aspects du morphotype, comme je le constate pour diverses souches et lignées présentes depuis vingt cinq ans dans la construction du troupeau des Lutins.

Ainsi pour l'éleveur branché, il est possible de deviner dans un animal tel ou tel ancêtre et divers liens familiaux, en bref les influences, même en dehors des Ouessant de son propre troupeau.

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25 avril 2021 7 25 /04 /avril /2021 13:09

Le Ouessant de forme ancienne a la réputation d'être rustique suite à la vie assez rude à laquelle ce type ovin primitif était soumis autrefois sur son île et qui l'a modelé en ce sens, la sélection naturelle étant alors encore, en grande partie, moteur de l'évolution du cheptel.

Une vie permanente au "grand air", un des facteurs évolutifs du Ouessant du passé.

Une vie permanente au "grand air", un des facteurs évolutifs du Ouessant du passé.

Bien qu'il est vrai rustique globalement aujourd'hui encore, le Ouessant continental de ces quarante dernières années souffre cependant de deux maux principaux qu'il est possible de rencontrer chez ses animaux.

Ce sont les soucis récurrents de conjonctivite/kératite et le problème de diarrhées chroniques face aux herbages de printemps ou après pluies.

Le Ouessant, normalement un type ovin d'herbage en permanence et non de bergerie.

Le Ouessant, normalement un type ovin d'herbage en permanence et non de bergerie.

Il est vrai que la volonté de transformer le type ovin Ouessant de forme ancienne en une race standardisée de cet animal ne fut pas sans conséquences dans l'enracinement des problèmes de santé évoqués ci-dessus.

En effet, une démarche de standardisation de ce mouton, doublée d'une quête de sujets "améliorés" dans un sens de beauté/qualité (tout à fait subjective par ailleurs), a parfois fait oublier l'importance des aptitudes (toutes les aptitudes imaginables,... santé, longévité...) au profit de l'apparence, d'autant plus quand médailles miroitent en carotte pour avancer dans la sélection d'un morphotype idéalisé. 

Oh merde! D'abord songer à vermifuger et vérifier qu'aucun choc alimentaire ponctuel (ou excès de compléments)n'est à l'origine du désagrément..

Oh merde! D'abord songer à vermifuger et vérifier qu'aucun choc alimentaire ponctuel (ou excès de compléments)n'est à l'origine du désagrément..

C'est ainsi que régulièrement encore, certains éleveurs ou simples possesseurs de Ouessant, victimes des erreurs du passé (et encore du présent) me contactent en appelant au secours face aux deux soucis classiques que peuvent rencontrer les yeux et le ventre de leurs moutons ...

Ouvrez l'oeil! Mieux vaut soigner de suite un signe de conjonctivite que réagir tardivement et devoir traiter une évolution très rapide vers une kératite handicapante et douloureuse pour l'animal.

Ouvrez l'oeil! Mieux vaut soigner de suite un signe de conjonctivite que réagir tardivement et devoir traiter une évolution très rapide vers une kératite handicapante et douloureuse pour l'animal.

L'élevage des Lutins n'a pas échappé à ces problèmes au cours de son histoire, puisque constitué de souches avec origines ayant contribué au renouveau encadré du Ouessant fin des années 70. Problèmes difficiles à résoudre puisque, hormis les cas ponctuels accidentels pouvant toucher tout animal un jour ou l'autre durant sa vie, le ver est dans le fruit et que pour tout souci récurrent, il faut bien considérer fragilité particulière de l'animal touché, caractère inscrit dans l'hérédité.

Durant vingt ans, il m'a fallu considérer l'importance d'écarter de la reproduction les animaux particulièrement touchés, voire envisager malheureusement l'euthanasie pour certains tant c'était bien là la seule aide à pouvoir leur apporter devant leur détresse extrême et face à une médecine vétérinaire dépassée par la problématique bien plus profonde que celle des cas habituels, classiques, ponctuels qu'elle connait. De plus, de tels animaux ne peuvent être cédés à autrui, principe d'honnêteté évident. On ne résout pas un problème en le passant à son voisin et on doit avoir souci de ne pas l'amplifier. 

Au mieux, il est possible d'espérer, sans certitude, sur le long terme des générations, qu'en recoupant tout accouplement et toute descendance d'un sujet atteint avec des sujets de lignées en apparence saine, on sorte du souci.

Ainsi les Lutins ne rencontrent plus guère ces soucis, juste rares cas ponctuels non récurrents de temps à autre et tout à fait normaux, accidentels. Mais toute introduction peut bouleverser le patrimoine santé d'un troupeau et contrarier des années d'efforts...  

Le fruit sans le ver, le souci premier d'une sélection qui doit privilégier les aptitudes dont la rusticité avant les apparences.

Le fruit sans le ver, le souci premier d'une sélection qui doit privilégier les aptitudes dont la rusticité avant les apparences.

Si donc ventres et yeux laissent tranquilles les Lutins depuis plusieurs années, il me fallut ces derniers temps résoudre des soucis inconnus au troupeau jusque là. Des premières!

Une brebis allaitante se retrouva avoir mal dans les pattes, handicapée dans ses déplacements. Une antenaise fut touchée par des problèmes respiratoires (froid, vent, changements météo extrêmes des semaines passées?). Une brebis allaitante avait la mamelle non tétée par son agneau devenue une baudruche, risquant la mammite... Tout cela dans la même semaine! Une série inhabituelle ...

J'ai pu résoudre ces problèmes, si ce n'est ma laitière que je suis encore contraint de vider d'un demi litre de lait tous les quatre ou cinq jours. 

Oui, même rustique et sauvage d'apparence, un Ouessant peut être malade et nécessiter des soins.

Oui, même rustique et sauvage d'apparence, un Ouessant peut être malade et nécessiter des soins.

Rustique le Ouessant?

Oui donc, si on exclut les deux faiblesses précitées qui circulent dans ce type ("race") Ouessant de forme ancienne ... ainsi que toute mésaventure ponctuelle toujours possible avec le vivant.

Tout cela pour rappeler que ce mouton a besoin de toute notre attention, la rusticité n'étant pas toujours au rendez-vous... Un animal demeure du vivant dont le présent comme l'avenir dépend de nos agissements.

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9 février 2021 2 09 /02 /février /2021 17:17

Depuis fort longtemps, j'apprends ou je découvre à l'occasion que tel ou telle Ouessant des Lutins parti(e) fouler l'herbe d'autres prairies en d'autres élevages a été rebaptisé(e).

Les Lutins ne sont d'ailleurs pas les seuls à subir ce sort.

Si l'animal est appelé à vivre pour toujours sur une pelouse, comme animal de compagnie, sans espoir d'avoir un jour descendance, pourquoi pas... si cela satisfait un rêve du nouveau propriétaire ou amuse les enfants de la maison lorsqu'ils l'appellent au moment de la distribution de biscottes. Cela n'engendre aucun problème particulier.

Combien de Lutins rebaptisés sous d'autres cieux?

Combien de Lutins rebaptisés sous d'autres cieux?

Quand par contre le nouvel éleveur souhaite faire de la reproduction et même entrer dans les rangs des éleveurs attentifs qui constituent généalogies pour leurs animaux, je suis bien plus hostile à ce genre de pratique.

Certes un nom peut déplaire pour une raison ou une autre, mais cela n'a en aucun cas incidence quelconque.

Un nom n'est qu'une musique sur laquelle on va calquer image ou paysage émotionnel selon imaginaire, culture ou névrose de chacun. Qu'une personne décide de changer de prénom de façon usuelle ou auprès de l'état civil, c'est une démarche tout à fait acceptable, compréhensible si tel est son désir, et en cela aucun jugement extérieur ne serait le bienvenu.

Concernant nos Ouessant par contre, je n'ai jusqu'alors aucun témoignage de mouton qui aurait fini sur le divan du psy à cause du nom qu'il aurait reçu à la naissance, avant même d'ailleurs son matricule d'identification par la suite. Qu' il s'appelle Couscous ou encore Navarin, certes ce n'est pas forcément sympa et plutôt déplacé ... mais l'important pour un Ouessant, c'est d'abord de se retrouver entre les mains d'une personne qui sera attentive à la vie qu'elle lui offre et qui prodiguera tous les soins divers nécessaires.

"Bon comment je vais l'appeler?"

"Bon comment je vais l'appeler?"

Je n'ai jamais changé le nom d'un Ouessant acquis chez un collègue éleveur.

Aucune utilité et simple marque de respect pour la personne qui me l'a confié. 

Entourloupe des Burons pour la vie! même chez les Lutins.

Entourloupe des Burons pour la vie! même chez les Lutins.

Enfin pour l'aspect pratique et le sérieux des choses, changer le nom d'un animal n'aide en rien au suivi des Ouessant au sein de la population et pour la sélection tout autant que la sauvegarde à mener. 

Bref, changer le nom d'un Ouessant, c'est contribuer à semer le trouble et les erreurs dans les généalogies et l' histoire de cette population ovine, c'est alimenter la pagaille qui existe déjà ne serait-ce que par les étourderies de retranscriptions. Ces dernières ne sont pas rares comme je le constate régulièrement: fausses paternités ou maternités, fausses origines, faux génotypes de coloration ...

des branches entières de généalogie s'avérant fausses et amenant à construire sur du faux, l'intérêt d'une généalogie n'étant plus au rendez-vous.

Tout cela est bien dommage alors que les choses pourraient être si simples. Pourquoi les complexifier?

"Pardon Madame ou Mademoiselle, il me semble qu'on se connait. Rappelez-moi votre nom!"

"Pardon Madame ou Mademoiselle, il me semble qu'on se connait. Rappelez-moi votre nom!"

A nous de faire en sorte qu'une brebis y retrouve son agneau, qu'un bélier y retrouve une relation féconde d'un automne, l'éleveur-naisseur son animal, le nouvel éleveur un historique fiable de l'animal nouvellement acquis ... 

Le vrai nom et l'affixe de l'élevage naisseur, l'identité première d'un Ouessant, avant le numéro de boucle électronique qui ne permet en rien de mettre une image sur un animal dont on parle.

Le vrai nom et l'affixe de l'élevage naisseur, l'identité première d'un Ouessant, avant le numéro de boucle électronique qui ne permet en rien de mettre une image sur un animal dont on parle.

Qu'ensuite chez cerains éleveurs, il puisse y avoir volonté de malveillance ou falsification, là c'est absolument condamnable... et bien plus encore regrettable ...

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