Au premier plan une parcelle pâturée par les Ouessant.
Au second, d'autres auxquelles les moutons n'ont pas encore eu accès pour l'instant cette année..
La clôture jouant le rôle de frontière, le contraste est frappant. Sur la première, les fleurs ont disparu, alors que sur les autres la végétation s'exprime encore librement. en particulier à cette époque avec tous les boutons d'or (renoncule) fleuris.
Le mouton est un gourmet et même un gourmand. A moins d'une faible pression des dents sur une très vaste surface, on ne peut espérer conserver beaucoup de fleurs sur une prairie, celles-ci étant globalement bien appréciées des ovins.
C'est pourquoi une prairie pâturée est plus pauvre en diversité du vivant, flore et faune qui s'en trouve liée, qu'une prairie de fauche (avant que les lames ne passent).