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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 13:54

Côté mâles, changement de parc depuis début février, dans l'attente de retrouver les femelles dans quelques mois.

Côté cornes

Neige et pluie ont gorgé d'eau les sols qui ne savent plus comment l'évacuer. Seul un téméraire vient à ma rencontre à mon arrivée, osant se mouiller...les onglons.

Côté cornes

Les autres préfèrent demeurer plus au sec et savent attendre mon intrusion sur leur territoire hivernal.

Côté cornes

Les béliers apprécient mes quelques visites quotidiennes qui égayent leur routine et il m'est difficile de ne pas les avoir dans mes pas.

Côté cornes

D'ailleurs dès que je fais une pause, c'est à qui aura la priorité de venir se frotter à moi, déposant de leur front et leur larmier, leur odeur individuelle pour me marquer sans violence comme un vulgaire piquet, indiquant de fait que je leur appartiens, que je suis de leur environnement et qu'ils existent bien au nez de qui voudra humer leur parfum.

Une façon indirecte et finalement bien moderne (plus que le net?) de passer des billets doux olfactifs aux brebis qui lorsque je les rencontrerai ne manqueront pas de se frotter à moi, de heurter mes bottes de leur front...

Et le lendemain, involontairement, je me ferai messager de ces dames pour les naseaux de ces messieurs. La boucle est bouclée.

Côté cornes

Les gaillards aimeraient pouvoir me suivre. Ils savent qu'il est un ailleurs qu'ils connaissent bien, où la mixité aurait du bon.

Côté cornes

C'est toujours un peu triste que je me dois de les abandonner.

Résignés, ils me lancent un dernier regard dépité.

Je repars assuré par ces visites que tout va bien pour eux, hormis qu'ils se languissent, avec en moi ce sentiment d'impatience de pouvoir leur offrir des jours meilleurs dans deux mois.

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commentaires

M
avez vous tenté de dormir avec eux une nuit pour voir comment ils se comportent ? sauraient ils vous réchauffer ? vous étouffer sous leur poids pour être celui qui pourrait dormir en plein sur votre poitrine ? à la façon dont ils vous marquent ça veut dire "c'est MON Papa et pas le tien !" ou encore "il est des nôtres il est devenu lutin comme nous autres .." à mon avis il y a ces deux messages. Fatalitas vous ne pouvez plus les quitter, et si ça se trouve ils pleurent, ils doivent savoir bêler d'une certaine façon que vous devez reconnaitre, avec la tête qu'ils font ils pleurent sans doute dès que vous vous éloignez, vous devriez enregistrer un peu leurs échanges quand vous vous éloignez, ce qu'ils peuvent exprimer encore + que par le regard même si déjà dans le regard on comprend tout : vous osez encore vivre dans votre maison ? ils ont le droit d'y entrer de temps à autre ? ou alors vous avez devant votre porte d'entrée ce qu'avait l'éleveur basque : une planche glissée à mi-hauteur pour interdire l'entrée sauf à y passer la tête et ses génisses sont souvent venues me regarder, intriguées par cette nouvelle venue.
D
autrefois le bétail vivait à proximité de la pièce commune des humains. cela nous surprend aujourd'hui pour cause d'hygiène et d'odeur, mais en ces temps difficiles, la chaleur animale et celle des fumiers permettaient de gagner quelques degrés appréciés des humains.<br /> il ne me serait pas très agréable de dormir avec eux en cette saison et par ce temps humide, froid, boueux, d'autant que la structure des abris ne le permettrait pas...mais à la belle saison, il m'est déjà arrivé de m'imposer 24h non stop parmi le troupeau, afin d'être ma propre caméra de surveillance et découvrir un peu plus leur monde et leur rythme de vie en chaque instant.