Peu d'articles publiés sur le blog des Lutins ces derniers temps. D'ailleurs rien depuis une quinzaine de jours.
Si le berger est toujours vivant, il est vrai que depuis quelques mois il s'interroge.
Continuer ou pas?
Onze ans à présent que le blog des Lutins existe.
Créé en 2008 en sorte de prolongement à ma passion pour le type ovin Ouessant, le blog des Lutins se voulait aussi faire découvrir la réalité de ce mouton au travers de mes connaissances et expériences acquises, animé par un désir de partage face au flou et à l'ignorance autour de cet animal constatés depuis 23 ans.
Au fil des ans, il s'avérait qu'avec cent, deux cents, trois cents (jusqu'à 350) visiteurs par jour, beaucoup venaient y prendre mais que proportionnellement rares étaient ceux qui donnaient en retour.
Bon c'est ainsi. D'une part l'humanité est ainsi faite. D'une autre, les réels passionnés par le Ouessant de manière saine et durable sont peu nombreux et plus rares encore sont ceux animés d'un désir de connaissance doublé de quête de réflexion.
Lassé également par le temps passé à répondre par mail aux uns et aux autres se trouvant dans le souci (voire leur téléphoner à leur demande) sans toujours forcément un retour ou un simple merci, l'humeur n'est plus aux publications. Pourtant les idées ne manquent pas et bien des écrits au stade de brouillon attendaient leur tour pour voir le jour.
Tout ayant une fin, l'heure est peut-être venue de tourner la page quand le désir n'y est plus.
Le blog des Lutins n'est pas totalement mort pour autant et continuera à exister, malheureusement comme un fossile sur une étagère. Je n'ai pas fait tout ce travail pour rien et continuerai à payer pour que ces pages demeurent accessibles à tous sur le net … et qui sait, un jour peut-être désir de bafouille débouchant sur publication reviendra.
Un grand merci tout de même à toutes celles et ceux qui, au moins une fois, ont fait "l'effort" d'un commentaire, d'un échange… et plus particulièrement (elles/ils se reconnaîtront) aux quelques fidèles d'une période donnée ou sur toute l'existence de ce blog...
Comme chez la mésange ou le loup, le merveilleux dans le Ouessant est qu'il n'a nul besoin de dieux, de portable, de foot, de foie gras ... de conquête de Mars ...
Je retourne à mes merveilleux moutons, poursuivant le travail conservatoire engagé dont a grandement besoin le Ouessantin.