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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 18:10
Le jeu "était de définir la coloration de chaque Ouessant de type ancien

Le jeu "était de définir la coloration de chaque Ouessant de type ancien

Si donc on considère les trois brebis les plus proches, en partant de la gauche, on trouve un animal Non agouti sur couleur de base noire dont la toison présente des reflets/zonages argentés de par une canitie (grisonnement avec l'âge) avancée.

Puis il s'agit d'une brebis Non agouti sur base noire dont la toison présente une forte décoloration globale assez uniforme du fait qu'elle est homozygote (c'est à dire héritage maternel mais aussi paternel) pour le gène "faded" qui provoque ce phénomène de décoloration (et uniquement quand l'animal est homozygote pour ce gène et non chez les sujets hétérozygotes pour ce gène).

Enfin à droite, se trouve une brebis Non agouti sur couleur de base noire dont la toison apparaît brunissante à cause de sa sensibilité aux UV. Si elle est plutôt épargnée par la canitie en toison, l'âge a chez elle un effet de blanchiment du museau assez important.

Il est important de comprendre que dans cette brochette de trois animaux, aucun n'est de type Agouti, certaines personnes voyant parfois de l'Agouti grey partout dès qu'un Ouessant ne présente pas une toison d'un noir soutenu et uniforme.

Si maintenant on considère le second plan avec la brebis à l'extrême gauche en diagonale, c'est encore un animal Non agouti en couleur de base noire, chez qui la canitie en toison est bien présente mais assez légère.

Ensuite on aperçoit seulement une agnelle de sept mois, Non agouti en base noire dont la toison brunit en surface (et seulement en surface comme toujours, sous les UV).

A côté voilà cette fois une brebis concernée par le locus Agouti. Il s'agit d'un animal Agouti blanc bronzé (Agouti white tan)…. dit communément "blanc", tout comme les deux consoeurs qui arrivent derrière elle.

Se cache ensuite une agnelle de sept mois Non agouti sur base noire et homozygote pour le gène "faded". Ce dernier point est décelable du fait que dans la toison roussissant en surface, on devine des plages d'aspect jaunâtre de par la décoloration. Et si on regarde bien (même si c'est assez loin j'admets), on percevra cette nuance de noir moins soutenu en face comparativement à la précédente agnelle déjà décrite. Pour information, avec la croissance et l'âge, cette agnelle présentera une toison décolorée ("faded") comme sa mère juste devant elle

Voilà donc ce qu'il en est des Lutines présentes sur cette photo.

Bravo à celles et ceux qui ont trouvé partie ou l'ensemble de ces réponses, et merci pour leur tempérament joueur.

Pour finir, en remarque, j'ajouterai qu'il s'agissait là de déterminer seulement la coloration affichée par ces Ouessant. En effet, derrière une coloration affichée peuvent se cacher en un mouton, d'autres gènes de coloration du fait qu'ils sont récessifs et donc dominés par la coloration dominante qui elle s'exprime. Le plus souvent (même si à l'occasion des signes de leur présence peuvent se deviner), seules les naissances obtenues, du point de vue coloration, permettent éventuellement de les découvrir, à moins de connaître déjà généalogie fine et très longue des animaux accouplés... d'où toute l'importance des suivis et de la connaissance des maternités et paternités certaines pour chaque animal.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 07:28

C'est le week-end, les pics de visites de la semaine sur le blog des Lutins risquent d'être atteints, d'autant par cette journée automnale maussade.

Aussi en voyant ma dernière photo de l'article précédent, je me demandais, qui, après des années de sensibilisation sur l'apparence des toisons, pourrait (et oserait) définir la coloration de chaque toison des animaux présents.

Soyons joueurs!

De gauche à droite au premier plan, puis pourquoi pas au second plan.

Il n'y a qu'en pratiquant que l'expérience peut s'acquérir.

C'est même l'occasion d'avoir réponse à sa propre curiosité sur ce sujet. 

L'erreur étant humaine, elle n'implique pas pour autant le ridicule... qui d'ailleurs ne tue pas.

Alors soyons joueurs! ... aux commentaires...

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 11:18
L'erreur est humaine

Un pardon pour avoir annoncé à sa naissance que Sépia, ma seule agnelle brune du printemps, devait être homozygote pour le gène "faded" (qui décolore la toison des moutons).

L'erreur est humaine

En effet, durant sa croissance, je me suis aperçu de mon erreur. En particulier de par une face et des pattes de coloration demeurant soutenue.

Comme le montre à présent cet animal vers ses six mois, c'est une "simple" brune.

Si elle est bien par contre hétérozygote obligatoirement de par son père pour le gène faded, elle ne l'est donc pas de façon homozygote (c'est à dire également par héritage maternel) comme je voulais le rectifier.

On pourra d'ailleurs deviner la couleur réelle de sa toison par la brèche qui s'entrouvre en encolure, la décoloration de surface des fibres étant, elle, due à l'effet classique des UV qui touche très souvent toutes les colorations.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 11:14

De temps à autre, quelques animaux de l'extérieur viennent enrichir le patrimoine du troupeau des Lutins. C'est le cas cette année en un événement un peu particulier.

Les espèces animales m'intéressent pour ce qu'elles sont et non pour ce qu'on en fait. Concernant le Ouessant de type ancien qui chez moi n'échappe pas à ce principe, me restait à accueillir quelques petits nouveaux pour assurer la sauvegarde de ce type ovin.

Nouvelles Lutins (élevage naisseur Falck)

Nouvelles Lutins (élevage naisseur Falck)

Ainsi cette période de rentrée correspond pour moi à l'entrée de quatre brebis, il y a quelques jours, et du même coup de deux nouveaux gènes de coloration chez les Lutins, pour compléter mon travail de conservation.

Du neuf pour la rentrée

L'allèle Rusty midsides du locus Agouti, exprimé en forme hétérozygote, sur base noire (brebis qui plus est sans doute ici homozygote pour le "faded").

Du neuf pour la rentrée

L'allèle Swiss marking du locus Agouti, exprimé également de façon hétérozygote pour les sujets que je possède. Ici sur base noire.

Du neuf pour la rentrée

Mais là sur base brune, toujours pour cet allèle Swiss marking du locus Agouti.

(A noter qu'il existe comme pour beaucoup d'autres allèles, une grande variabilité d'expression de la coloration pour chacun de ces gènes selon les animaux, en intensité mais également pour le patron, le dessin final des zones décolorées dans le phénomène Agouti. En effet un gène s'exprime, lorsqu'il s'exprime, au sein de l'ensemble du paysage génétique spécifique du sujet.)

Ces deux allèles de coloration chez le Ouessant sont particulièrement rares, puisqu'ils ont été trouvés (retrouvés?) en l'élevage d' Hervé Vaillant il y a seulement quelques années.

(Remarque: l'élevage d'Edmond et Hervé Vaillant fut l'élevage souche initial de construction de mon troupeau, pour la qualité, le travail remarquable que j'y avais décelé, qui plus est dans un souci de diversité sans course à l'animal spectaculaire.)

Un certain mystère demeure encore autour des mécanismes ayant permis à ces gènes d'apparaître (réapparaître?) puisqu'ils sont issus d'un bélier Agouti white tan de l'élevage en question (hétérozygote pour ce gène et Non agouti par ailleurs) ayant donné naissance à une agnelle puis un agneau "atypiques" deux années consécutives (parmi bien d'autres naissances de colorations "classiques" et logiques selon les schémas de paternité et maternité).

Toujours est-il qu'il y a eu là événement, véritable bouleversement génétique, chez ce mâle à l'origine de ces animaux atypiques. Mâle utilisé en reproduction calculée permettant d'affirmer sa paternité… et lui-même né, comme ses "épouses", dans ce troupeau de renom suivi méticuleusement depuis plus de quarante ans (ce qui a son importance pour exclure toute introduction parasite ou métissage comme voudraient le penser, voire le colporter, certaines personnes mal intentionnées). 

Diane Falck, collègue éleveuse ayant pu contribuer en premier à la sauvegarde et l'étude des gènes en question, avait présenté ces allèles lors du dernier congrès mondial sur la coloration des toisons chez les ovins (congrès qui se tenait d'ailleurs en France).

Un petit groupe de travail et d'étude, mais aussi de sauvegarde bien évidemment, s'était formé autour de ces deux allèles et du collègue éleveur naisseur propriétaire de ces formes chez le Ouessantin, tout en étant encadré par des spécialistes reconnus dans le domaine de l'étude de la génétique des colorations chez l'ovin, dont en particulier Roger Lundie .

En tant que membre du groupe de travail, la faisabilité numérique étant en ces formes atypiques, mon tour était venu de contribuer à la multiplication de ces animaux, mais aussi toujours à l'étude de leurs colorations et de leurs expressions au sein des nombreuses lignées et souches autres que renferment mon élevage.

Ces arrivées font dorénavant de l'élevage des Lutins, le tout premier élevage conservatoire du Ouessant de type ancien, possédant l'ensemble des variétés de coloration répertoriées dans les diverses souches de ce type ovin, j'entends souches avec suivi et origines sur plus de 40 ans …. (En excluant, comme je le souhaite, les formes Ouessant "tout venant" sans origines, régulièrement et de plus en plus métissées, volontairement ou par ignorance, avec une multitude d'autres races ovines, dans leur aventure continentale actuelle d'animaux d'agrément ou d'animaux outils pour tondre les gazons.) 

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 12:13

J'avais déjà mentionné il y a quelques années, ce détail anatomique chez l'ovin.

Un collègue éleveur me demandant dernièrement  le nom de cet orifice, je dus lui avouer mon ignorance.

Plus précisément

Il fallut me résoudre devoir demander à mon véto. Voici sa réponse:

"il s'agit du sinus inguinal , poche cutanée située dans le pli de l'aine. La peau à cet endroit est pourvue d'une couche de glandes sébacées , d'où les sécrétions visibles sur la photo."

 

Merci beaucoup à lui!!

(C'est vraiment formidable le blog des Lutins, on peut venir y glaner, s'y promener à volonté... et sans se faire connaître, pas de code secret pour entrer.

De plus c'est gratuit... Pas d'ouvrage à acheter, pas d'adhésion ou de cotisation, pas de don à prévoir... bref pas un centime à débourser.

Le seul coût revient au berger qui souhaite vous faire partager en vous évitant les publicités encombrantes et malvenues ... et qui donc doit payer pour vous éviter ce genre de désagrément en ces colonnes.)

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 09:14

L'an passé, un visiteur de mon élevage me demandait si je notais une différence d'expression de la coloration de toison chez les animaux noirs homozygotes pour le gène "faded" qui décolore cette toison, selon qu'ils étaient eux-mêmes nés de deux parents non homozygotes pour ce gène ou au contraire issus de deux parents homozygotes pour ce gène.

Cette personne me disant qu'elle aurait entendu dire que les produits d'animaux homozygotes pour le gène "faded" exprimeraient une toison plus claire.

Ma réponse fut que je ne cherchais pas spécialement à pratiquer accouplements entre animaux homozygotes "faded", même si certaines années cela peut arriver, et que je n'avais pas remarqué de choses notables.

En regardant mon troupeau de plus près, je réalisais même que cette affirmation devenait caduque à partir de quelques exemples en mon troupeau actuel.

La preuve par l'exemple:

On est plus fort à deux?

Brebis noir "faded" exprimé (homozygote pour ce gène) issue de deux parents eux-mêmes noir "faded" exprimé (homozygotes pour ce gène).

On notera que sa toison n'est pas d'apparence plus claire que chez les trois brebis noir "faded"ci-dessous, issues elles par contre de couples où les deux parents ne sont pas tous deux en cette coloration.

J'ai même choisi des animaux en fait d'apparence plus claire pour démontrer que la précédente affirmation rapportée par mon visiteur ne correspondait pas à une réalité, puisqu'on pouvait observer tout le contraire également.

On est plus fort à deux?
On est plus fort à deux?
On est plus fort à deux?

La remarque était intéressante, mais non, chez moi, je ne note pas d'expression particulière de la toison noir faded du Ouessant selon la coloration des parents et en particulier quand ces derniers sont eux-mêmes déjà de cette coloration.

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 10:23

Trois ans dans quelques jours pour Hobbit. L'âge de la "majorité" chez le mouton Ouessant, l'âge auquel il est souvent considéré adulte car ne grandissant alors plus.

L'âge mûr

Durant l'hiver, ce bélier noir a acquis toute la splendeur du mâle possédant de la canitie en toison.

Plus rien à voir avec l'image qu'il donnait encore il y a un an (à l'âge de deux ans donc).

L'âge mûr

La toison était alors toujours d'un noir plutôt soutenu. Bien que pour qui est attentif, on peut deviner son évolution future au ton des mèches en son garrot.

Rien d'anormal en la canitie.

Un phénomène assez fréquent dont peuvent hériter certains Ouessant, tout comme pour d'autres on observe un brunissement de la toison (voire brunissement et canitie mêlés). Enfin certains animaux demeurent bien noirs, même en toison vieillissante. Tout est question de caractères hérités.

Dans cette diversité en toisons noires, rien de normal ou d'anormal. Rien à jeter ou favoriser. Rien à "aimer" (comme je l'entends dire parfois naïvement) ou à dénigrer (là encore parce que naïvement on n'aime pas). Voilà simplement une part de la belle diversité génétique rencontrée en ce type ovin Ouessant, diversité qui se doit continuer à exister, sur ce point comme sur d'autres de l'aspect de l'animal.

La conservation de la richesse que représentent ces diversités devrait entrer dans les considérations de tout éleveur, qu'il soit simple détenteur ou à plus forte raison éleveur en reproduction.

Elever selon ce qu'on aime ou n'aime pas n'aurait rien à voir avec une démarche de sauvegarde. Les espèces domestiques anciennes, comme le Ouessant, issues de toute une longue histoire parfois complexe qui les façonna ne doivent pas glisser vers cette même tendance d'évolution que celle observée dans le monde agricole actuel qui voudrait tout uniformiser, modes de production, animaux et semences, paysages, ...

Elever pour conserver, le seul moteur de l'élevage des Lutins ... sans oublier le plaisir à cela.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 14:54
Plus blanc que blanc

Deux tons de blanc différents chez ces deux brebis de 18 mois, bien qu'elles soient nées bien blanches toutes les deux et qu'aucune ne soit plus sale que l'autre à présent.

Un blanc jaunâtre à gauche, un blanc plus éclatant à droite (car lavé avec...).

Ces deux animaux sont des blancs hétérozygotes, c'est à dire ayant hérité la coloration blanche d'un seul parent.

En mon troupeau, je me suis toujours demandé si les Ouessant plus blancs que blanc ne seraient pas des sujets homozygotes pour le gène "faded " (gène qui fadit à la base les couleurs noires ou brunes).

Il est difficile de le vérifier si ce n'est en orchestrant programmes de reproduction précis en accouplements sur toute la vie de ces animaux particuliers.... chose que je ne fais pas à ce jour ayant déjà beaucoup à étudier.

Les éleveurs qui élèvent Ouessant blancs et noirs sans ségrégation dans les accouplements ont peut-être des réponses à m'apporter, surtout ceux qui ne possèdent pas le gène "faded" en leur troupeau.

Plus simplement, les personnes qui ne possèdent pas le gène "faded" chez leurs Ouessant, observent-elles des variations d'intensité du blanc pour des sujets n'ayant pas présenté de "bronzage" (blanc roussissant ou brunissant) à la naissance?

L'observent-elles aussi bien entre animaux blancs homozygotes (si elles en possèdent) qu'entre blancs hétérozygotes?

Observent-elles, pour celles qui possèdent des blancs homozygotes (ce que je n'ai pas) des différences entre leurs sujets blancs homozygotes et leurs sujets blancs hétérozygotes?(toujours nés blancs à la naissance)

Compliqué? Pas forcément! On peut me contacter pour mieux me comprendre. Celles et ceux qui souhaitent apporter leur témoignage peuvent le faire pour faire avancer ma connaissance, La connaissance. Merci!

Le blog des Lutins pour les éleveurs, les éleveurs pour le blog des Lutins s'ils le veulent et plus largement pour le Ouessant de type ancien.

Seule l'union fait la force en nos connaissances...

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 13:53

Les Ouessant blancs peuvent être à la naissance partiellement ou totalement bronzés, faisant souvent croire dans ce dernier cas à leur éleveur qu'il vient d'obtenir une naissance brune.

Généralement, la toison d'un tel animal (totalement bronzé) s'éclaircissant durant la croissance pour devenir blanche, l'éleveur finit par s'apercevoir de sa confusion.

Mais plus rarement, certains Ouessant blancs peuvent conserver partie de leur bronzage juvénile, confortant alors leur éleveur dans son erreur d'appréciation sur la coloration réelle de son mouton.

Oui, je sais, j'ai souvent présenté ce phénomène, mais chaque année, je constate de nombreuses erreurs d'identification de colorations sur ce point, y compris en certains élevages où on ne s'y attendrait pas.

Il ne me paraît donc pas inutile du tout de me répéter une fois encore, dans le souci de construire des éleveurs avertis.

Un mouton blanc est génétiquement Awt (Agouti white tan, c'est à dire Agouti blanc bronzé).

Beaucoup de populations ovines ont perdu l'expression possible de bronzage dans la forme de toison blanche.

Heureusement, bien que certains ont pu voir chez lui un défaut, chez le Ouessant blanc de type ancien, le bronzage partiel ou total est encore de rigueur à l'occasion.

Bronzé n'est pas brun.

Agneau Ouessant blanc à bronzage total à la naissance.

Bronzé n'est pas brun.

Bronzage qui peut parfois persister chez l'animal devenu adulte, dans les zones de poils, comme ici le chignon.

Bronzé n'est pas brun.

Mais aussi en croupe et queue.

Bronzé n'est pas brun.

Fréquemment sur les membres.

Bronzé n'est pas brun.

Assez rarement en toison.

Bronzé n'est pas brun.

Ou encore sur la face... et même globalement l'ensemble du corps, comme ce Lutin de deux ans qui vient de présenter les divers points précités.

Bélier donc blanc (Awt, agouti white tan, agouti blanc bronzé) à bronzage persistant, et non bélier brun génétiquement. Simplement un Ouessant blanc "brunissant" du fait de son génotype à bronzage à la naissance.... bronzage qui de par son intensité a globalement persisté à l'âge adulte.

On notera cependant le ventre blanc (la marque claire en cuisse étant elle souvent présente et visible sur toison de couleur noire comme brune).

Bronzé n'est pas brun.

Un véritable Ouessant brun génétiquement (fraîchement tondu). La couleur brune, le brun, est due à un gène récessif, totalement à l'opposé de la coloration blanche qui, elle, correspond à un gène dominant et est même chez le Ouessant le gène à dominance suprême selon les règles de la génétique.

Bronzé n'est pas brun.

Un exemple d'agneau brun génétiquement à la naissance (donc pas un animal blanc)

Bronzé n'est pas brun.

Une autre naissance brune (animal non blanc donc). Le ton, l'intensité du brun est effectivement variable

Bronzé n'est pas brun.

Une naissance d'agneau blanc, au bronzage moins intense que sur le tout premier cliché de début d'article.

Bronzé n'est pas brun.

Exemple d'agneau blanc (Awt, agouti blanc bronzé) à bronzage très limité à la naissance.... bronzage qui dans ce cas disparaîtra totalement en quelques mois de croissance de l'animal.

Bronzé n'est pas brun.

Femelle Ouessant de type ancien blanche totalement, bien que Awt génétiquement (agouti blanc bronzé).

Si l'erreur est humaine et qu'il n'est donc pas grave, par ignorance, de voir et croire certaines naissances blanches comme étant brunes, cela le devient si on persiste dans l'erreur quand l'animal a grandi ou qu'il est même devenu adulte.

Ainsi chaque année, je vois nombre d'annonces vendant des Ouessant bruns qui sont en fait des Ouessant blancs. Il appartient au vendeur d'être averti tout comme à l'acheteur. Chose faite si on a eu la bonne idée de passer par le blog des Lutins pour connaître cet ovin...

Puisse cet article rapide apporter une fois encore quelques éclaircissements afin que chacun identifie correctement ses naissances 2016.

Comme d'habitude, il est possible de me joindre en "commentaire" ou en "contact" (alors non publié) pour tout renseignement ou discussion toujours bienvenue.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:15

Avec l'âge, l'aspect coloré de la toison évolue.

Ainsi les Ouessant noirs n'apparaissent ou ne demeurent extérieurement vraiment noirs (noir intense) que très rarement.

Exemples, chez des animaux différents, tous habillés d'une toison de fin juillet.

Vieux os et vieux poils

Agneau de l'année noir dont les extrémités de mèches de la toison brunissent sous l'effet des UV du soleil.

Vieux os et vieux poils

Animal de deuxième été, à toison tondue en fin de printemps d'aspect noir encore bien net. (Dans le même temps les poils du museau s'éclaircissent)

Vieux os et vieux poils

Animal de troisième été dont la toison tondue en fin de printemps repousse en présentant de nets signes de canitie (blanchiment des fibres).

Vieux os et vieux poils

Animal de quatrième été tondu en fin de printemps, à qui la canitie donne un aspect argenté.

Les Ouessant noirs conservant une toison vraiment noire toute leur vie sont plutôt peu courants.

Ils peuvent plus souvent présenter une allure noire brunissante comme chez le jeune animal en photo 1.

Ils peuvent également présenter une allure noire argentée de par une canitie se déclarant vers deux trois ans ou plus tard.

Toutes ces formes d'expressions de toisons noires sont normales. Elles sont toutes importantes à conserver dans leur diversité, au nom de la sauvegarde au sein du type ovin Ouessant de forme ancienne.

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