Farfadet (dit Titi), élevé au biberon, a passé les deux semaines et se trouve en âge de consommer réellement quelques végétaux qu'il sera à même de digérer à présent. Je ne l'ai pas encore surpris à ruminer mais je m'imagine déjà sourire quand je vais le prendre sur le fait. C'est toujours troublant de découvrir une nouvelle étape franchie par l'agneau. Sur cette vue, il s'essaie à manger de la feuille morte.
Après trois quatre jours passés à l'avoir dorloté, progressivement j'ai envoyé Titi en stage dans le troupeau, pour ensuite l'y laisser totalement afin qu'il ne soit pas coupé des siens, puisse se construise aussi en mouton et profite pleinement des jeux avec les copains . C'est le berger qui se déplace dans les parcs pour lui proposer le biberon à ses heures habituelles, mais si cela tarde, il n'est pas rare de le voir déambuler dans la cuisine en s'égosillant pour me rappeler à l'ordre, après être passé entre les mailles du grillage. Quand il a besoin de réconfort (on reste petit à deux semaines), il gratte de la patte le bas du pantalon pour être pris dans les bras, contact apaisant pour lui qui ne peut se blottir contre une mère. Sacré Titi! Premier grain de sable
Quant à Boudu, jamais séparé de sa mère, il a su solliciter ses mamelles qui peu à peu se sont mises à produire le lait nécessaire puisqu'il ne vient plus au biberon que de temps à autre, passant parfois plusieurs jours à m'ignorer. C'est très bien ainsi! Hic du jour