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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 09:34

Pas trop chaud, un peu humide l'été 2014 offre avantages et inconvénients dans la vie des moutons. Le premier avantage est l'assurance d'herbe en une saison à laquelle il risque habituellement de ne plus y en avoir beaucoup. L'inconvénient sera sans doute côté parasites qui risquent d'y trouver leur compte.

Sinon la vie est paisible chez les Lutins...

Sinon la vie est paisible chez les Lutins...

... ce ne sont pas les mâles qui tendent à se regrouper qui diront le contraire.

... ce ne sont pas les mâles qui tendent à se regrouper qui diront le contraire.

Le berger a réservé une surprise à son petit monde. La troupe a réagi à son appel.

Le berger a réservé une surprise à son petit monde. La troupe a réagi à son appel.

Le seigneur des agneaux offre à ses sujets le parc des ânes, libéré après plus de trois mois de privation.

Le seigneur des agneaux offre à ses sujets le parc des ânes, libéré après plus de trois mois de privation.

la bande est un peu déconcertée devant cet espace façonné par les longues oreilles qui n'ont laissé qu'une herbe en feuilles.

la bande est un peu déconcertée devant cet espace façonné par les longues oreilles qui n'ont laissé qu'une herbe en feuilles.

Finalement cette prairie retrouvée est bien goûteuse.

Finalement cette prairie retrouvée est bien goûteuse.

C'est à qui accédera le premier aux friandises délaissées par les ânes.

C'est à qui accédera le premier aux friandises délaissées par les ânes.

Alors on prend la voie rapide.

Alors on prend la voie rapide.

Certains s'autorisent la bande d'arrêt d'urgence par péché de gourmandise.

Certains s'autorisent la bande d'arrêt d'urgence par péché de gourmandise.

On sait où on va!

On sait où on va!

Les moins disciplinés (ou plus malins?) ont pris le réseau secondaire.

Les moins disciplinés (ou plus malins?) ont pris le réseau secondaire.

De l'herbe nouvelle, mais également du feuillage des arbustes.

De l'herbe nouvelle, mais également du feuillage des arbustes.

Quel régal le prunelier!

Quel régal le prunelier!

Les rejets colonisateurs des trembles du bois voisin vont revivre des moments difficiles les empêchant de prospérer.

Les rejets colonisateurs des trembles du bois voisin vont revivre des moments difficiles les empêchant de prospérer.

C'est le cas de toutes les plantes n'entrant pas dans le régime alimentaire des ânes.

C'est le cas de toutes les plantes n'entrant pas dans le régime alimentaire des ânes.

Les anciennes habitudes sont bien vite retrouvées en ces lieux.

Les anciennes habitudes sont bien vite retrouvées en ces lieux.

Mais cette ruée en masse des touristes laineux n'est pas du goût de tous parmi le petit peuple de l'herbe qui voit là la fin d'une certaine tranquillité....

Mais cette ruée en masse des touristes laineux n'est pas du goût de tous parmi le petit peuple de l'herbe qui voit là la fin d'une certaine tranquillité....

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 20:41

La traduction en français du texte initialement en anglais présenté il y a quelques semaines est consultable par le lien ci-dessous du site du GEMO.

Bonne lecture! (si ce n'était déjà chose acquise dans la version originale)

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 20:41

Ci-dessous un lien vers le blog de l'Association FERME qui œuvre pour les races domestiques à petits effectifs.

Il est possible d'y découvrir un article du berger des Lutins sur son travail et sa troupe.... et d'autres actions et leurs acteurs autour de la diversité d'animaux domestiques méconnus.

Bonne lecture et bonne balade dans l'univers de FERME!

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 11:52

Sevrer les agneaux n'est pas une nécessité en élevage-loisir. Croire le contraire rejoint un certain nombre d'idées reçues sur le mouton du fait que cet animal domestique est le plus souvent élevé en exploitation dans un souci de rente, les jeunes séparés des mères étant alors soumis à engraissement pour la boucherie.

C'est tout au contraire bien plus sympathique et respectueux des animaux que de les laisser rompre le lien brebis/agneau à leur guise.

Nous avons la chance en élevant des Ouessant de type ancien de profiter d'ovins encore en partie primitifs suivant sur bien des points des rythmes et des modes de vie assez naturels. Autant donc au maximum tendre également vers des pratiques les laissant simplement vivre leur vie, quand celle-ci n'est pas mise en danger.

Le sevrage se fait donc naturellement sans notre intervention du fait que, les mois passant, les jeunes deviennent autonomes pour s'alimenter exclusivement sur la végétation et que les brebis finissent par ne plus produire de lait. La tétée devient alors anecdotique, satisfaisant le mental et l'affectif, et non plus le ventre.

En cas de sevrage obligatoire, à cause du départ de la mère ou son jeune pour un autre élevage, il ne se fait que vers trois à quatre mois. A ce stade la brebis allaitante produit normalement bien moins de lait et le risque de mammite s'en trouve limité; ce qui n'exclut pas ensuite la surveillance des mamelles de la mère en question. A cet âge, l'agneau est également apte à se débrouiller seul.

Côté stress, désespoir, angoisse suite au déchirement de la séparation, leur expression sonore par des bêlements d'appels plaintifs ne dure qu'un jour ou deux. Ensuite, du moins extérieurement, les animaux semblent être résignés.

Le sevrage peut par contre s'avérer indispensable quand il s'agit de devoir permettre à la mère de retrouver sa santé, du poids.... voire de pouvoir survivre.

Groupe de jeunes de quatre mois allant encore à la mamelle à l'occasion..... pour réconfort.

Groupe de jeunes de quatre mois allant encore à la mamelle à l'occasion..... pour réconfort.

Agnelle sevrée, entrée donc dans sa vie ovine, autonome suite au départ de sa mère.

Agnelle sevrée, entrée donc dans sa vie ovine, autonome suite au départ de sa mère.

Vieille brebis encore sollicitée à l'occasion par son grand dadet, et qui n'en souffre pas physiquement.

Vieille brebis encore sollicitée à l'occasion par son grand dadet, et qui n'en souffre pas physiquement.

Brebis allaitante qui ne manifeste aucun signe de détresse physique.

Brebis allaitante qui ne manifeste aucun signe de détresse physique.

Brebis en fin d'allaitement ayant perdu un peu de masse musculaire.

Brebis en fin d'allaitement ayant perdu un peu de masse musculaire.

Jeune de quatre mois en pleine forme, sevré à trois pour permettre à sa mère fatiguée de se reconstruire

Jeune de quatre mois en pleine forme, sevré à trois pour permettre à sa mère fatiguée de se reconstruire

Pour résumer, le sevrage chez le mouton d'Ouessant de type ancien se fait naturellement et de lui-même comme pour toute espèce animale, sans notre intervention. Cette dernière peut néanmoins s'imposer dans de rares cas: en premier lieu concernant une détresse physiologique de la mère allaitante quand il n'est pas possible de la soutenir en compagnie de son jeune.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:51

C'est une vague de fraîcheur qui déferle à présent par la troupe de Lutins à la laine fraîche.

J'aime y surfer au plus près, sorte de communion avec le Ouessant, sorte de communion avec le résultat d'années de travail et tous les souvenirs qui s'y agrippent.

Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague
Au plus proche de la vague

Fin de vague....

Ambiance Made in Lutins!

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:46

Fin des vacances pour Gypse après les deux à trois mois d'agnelage durant lesquels je ne l'ai que peu sollicitée au troupeau.

En fait, travail est synonyme de bonheur et épanouissement pour elle. Vivre sa passion de chien de troupeau et retrouver complicité avec son bipède chef de meute, elle n'attendait que cela.

Gypse vient d'entendre le mot "travail", le mot magique....

Gypse vient d'entendre le mot "travail", le mot magique....

"Gypse! Va à gauche!"

"Gypse! Va à gauche!"

Se plaçant à l'opposé du berger, le troupeau est sous contrôle. Les moutons se réfèrent alors au berger qui devient "brebis meneuse".

Se plaçant à l'opposé du berger, le troupeau est sous contrôle. Les moutons se réfèrent alors au berger qui devient "brebis meneuse".

"Gypse! Amène!"

"Gypse! Amène!"

"Gypse! Stop!"

"Gypse! Stop!"

"Gypse! Couchée!"

"Gypse! Couchée!"

"Gypse! Debout"    .............................

"Gypse! Debout" .............................

"Gypse! Repos!" .... autre complicité et autre bonheur, observer le troupeau à proximité de son bipède référent.

"Gypse! Repos!" .... autre complicité et autre bonheur, observer le troupeau à proximité de son bipède référent.

Tout comme tout mouton noir de petite taille n'est pas toujours Ouessant, tout chien de type Border collie (ou autre race bergère, même en lignée travail) n'est pas forcément apte au travail sur troupeau....

A bien savoir, au cas où cet article donnerait l'idée d'acquisition d'un chien pour gérer ses moutons. Il faut songer également au fait qu'il faudra gérer et assumer le chien durant une quinzaine d'années.

Et puis que fait-on du chien s'il s'avère ne pas avoir d'aptitudes naturelles au troupeau?

Enfin, même un chien au "profil berger exprimé" s'éduque et se dresse pour être agréable à vivre et opérationnel.... et doit pouvoir bénéficier d'activités intellectuelles et physiques quotidiennement. Tout ceci nécessite donc une grande disponibilité pour son animal.

Réfléchissez-y! Est-ce nécessaire d'avoir un chien de race bergère à qui on ne demandera d'être utile que de rares fois quelques minutes dans l'année.

Ces mises en garde pour ne pas me retrouver par ce type d'article, indirectement complice d'élans non réfléchis d'achat d'un chien... et du malheur éventuel de ce dernier!

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 15:07

La comparaison des clichés modernes en noir et blanc de chez les Lutins avec celui de début 1900 sur Ouessant demeure délicate pour ne pas dire difficile d'après la petite expérience proposée dans les articles précédents. Celle-ci consistait à faire correspondre la coloration à l'ancienne aux clichés originaux actuels en couleurs.

La difficulté réside d'abord dans le fait que les conditions météo du cliché ancien sur Ouessant ne sont sans doute pas exactement celles du jour des prises de vues chez les Lutins: le ciel, la luminosité, l'absence de la mer à proximité comme pour cette scène autour du moulin,.... la saison même (puisque sur la vue ancienne c'est probablement une fin d'été ou au-delà, les moutons étant d'une part à l'attache, que leur toison est bien avancée en pousse et que, dans ce probable couple brebis/agneau(agnelle), le plus jeune est déjà de belle taille).

Enfin il faut considérer la technologie photographique d'autrefois et le tirage papier à présent vieux d'un siècle qui n'ont rien à voir avec l'ère du numérique.

Cependant ...

Evident ou pas (4)

Cependant, il semble possible de noter que les pattes ne sont pas d'un noir soutenu, ce qui pourrait faire songer à des animaux noirs exprimant un gène de dilution de la coloration. Cela n'est pas impossible puisque cette coloration est bien présente de nos jours dans le type Ouessant ancien continental, qu'on la découvre sur certaines cartes postales des années 70 (chez des animaux il est vrai métissés depuis 1920), que je l'ai observée plusieurs fois encore sur l'île d'Ouessant dans les années 90.

Certains visiteurs m'ont proposé des animaux bruns (dans le sens génétique du terme). C'est guère probable (ce serait alors un "scoop" et l'unique témoignage de la présence insulaire de ce morphe si cela s'avérait juste). Mais il est vrai que l'expression des toisons peut également y faire songer.

Maintenant il y a un hic dans tout cela!

Si on regarde attentivement le cliché, on découvre que la patte arrière droite du Ouessant de "profil" semble nous permettre de voir deux onglons clairs. J'ose imaginer le même détail, bien que moins net, aux pattes gauches de l'autre mouton. Etrange!

Peut-être que ce ne sont pas les onglons (?). Dans ce cas, ce serait le léger anneau de poils clairs qui les rehaussent parfois chez les Ouessant "Agouti blanc" fortement bronzés.

Ce détail, s'il est exact, expliquerait l'impression de pattes non vraiment noires sur cette vue.... car roussâtres chez certains Ouessant blancs (dits fortement bronzés). La toison serait alors d'un blanc pas vraiment pur comme il arrive que ce soit le cas chez ces animaux.

Tout ce blabla pour ça?

En fait c'est "énorme" (comme dirait un certain comédien...).

Car depuis quinze ans d'analyse du cliché, je n'avais encore jamais perçu ce dernier détail. C'est grâce à la présentation de cette série d'articles et dix-huit ans d'expérience et d'observation attentive du Ouessant en long et en large que cet élément m'est seulement apparu ces dernières semaines sur cette photo.... Et cela change sans doute tout sur la perception de la coloration de toison de ces Ouessant insulaires sur ce cliché.

Pour ôter le doute et se concentrer sur le détail.

Pour ôter le doute et se concentrer sur le détail.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 20:13
Une, deux! Une, deux!

Tondus et dodus, les Lutins sont au complet si on excepte 6-7 animaux en cure d'engraissement dans un enclos réservé à cet effet.

Une, deux! Une, deux!

Les plus jeunes agneaux ont maintenant un mois et il est possible de reprendre le travail sur troupeau avec la chienne la plus efficace.

Une, deux! Une, deux!

En quelques exercices, les jeunes Ouessant comprennent vite, l'angoisse de séparation entre la mère et l'agneau n'étant plus aussi vive que durant les premières semaines.

Une, deux! Une, deux!

C'est un plaisir pour le berger de retrouver une troupe plus facile à manoeuvrer.

Une, deux! Une, deux!

C'est aussi l'occasion d'observer le troupeau et l'analyser.

Une, deux! Une, deux!

On observe les caractères.

Une, deux! Une, deux!

On saisit les comportements.

Une, deux! Une, deux!

Les bonnes habitudes reprennent avec quelques exercices quotidiens, après quelques mois plus indisciplinés à cause des agneaux.

Une, deux! Une, deux!

Et puis le simple spectacle de la vague ouessantine est un bonheur,....

Une, deux! Une, deux!

... que le berger savoure....

Une, deux! Une, deux!

... encore et encore.

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 15:27

Durant tout l'hiver, j'avais observé, à l'occasion, la lente dégradation du nid du couple "pie grièche écorcheur" qui en juillet dernier avait mené à bien sa nichée dans un bouquet d'aubépine en lisière de pâture. J'imaginais, durant les mois gris, "mes" oiseaux en hivernage dans leur savane africaine, se gavant d'insectes avant d'entreprendre le grand voyage de retour.

Depuis début mai de cette année, j'avais pris l'habitude de faire deux ou trois fois par jour, le tour de cette même prairie que je réservais à la fauche. Ce rituel permettait à la meute qui m'accompagnait de se défouler un peu en jouant. J'avais fini par oublier l'ancien nid des écorcheurs dont il ne restait plus rien à l'arrivée du printemps.

Quelle ne fut pas ma surprise, début juin...!

Au cours d'une de ces balades petits rituels, en passant comme chaque jour depuis un mois en bordure du buisson d'aubépine reverdi, je n'en crus pas mes yeux en découvrant qu'une Dame Pie grièche écorcheur me fixait de son petit œil noir, impassible, couchée sur un nid tout neuf. Non seulement les oiseaux étaient revenus en période traditionnelle de mai sans que je les remarque, mais en plus avaient construit un nid exactement sur la même placette de rameaux que l'an dernier (!), à 1,20m du sol comme il est d'usage pour l'espèce. Tout cela au nez et à la barbe du bipède que je suis et qui passait quotidiennement à une cinquantaine de centimètres. J'étais assurément observé depuis longtemps sans le savoir.

Durant une paire de semaines, lors de mon passage régulier de quelques secondes, sans m'arrêter, il me suffisait de tourner la tête pour voir la femelle fidèle au poste, couvant. Une fois une seule, j'aperçus les six œufs en l'absence de Madame Brigande masquée et mi-juin la nichée se constituait de quatre poussins nus et orangés. Tout allait donc bien et la météo était de la partie.

Mais voilà, il y a une semaine, au petit matin je découvris le nid vide, déplacé d'une vingtaine de centimètres dans le buisson. Un drame avait eu lieu durant la nuit. Pourtant la mère était bien au nid la veille au soir comme je l'avais remarqué.... Dommage! Pour cette famille d'abord. Pour l'espèce qui tend à régresser. Pour moi qui ne verrai pas le spectacle du nourrissage des jeunes volants le mois prochain.

Mais bon, sur cette planète tout le monde se croque à l'occasion depuis "toujours", la vie ne se construisant que sur la mort. Ce transfert d'énergie aura permis d'assurer quelques heures d'existence en plus à un quelconque carnivore qui lutte également pour survivre.

Zoom sur le nid de la pie grièche en question de chez les Lutins.

Une coupe de brindilles d'herbes sèches.

Une coupe de brindilles d'herbes sèches.

Mais d'abord en assise quelques lichens et rares mousses.

Mais d'abord en assise quelques lichens et rares mousses.

Ensuite un feutre en poils de vache Limousine du pré voisin et un peu moins de ceux de vache Charolaise du pré opposé.

Ensuite un feutre en poils de vache Limousine du pré voisin et un peu moins de ceux de vache Charolaise du pré opposé.

Et même quelques lambeaux de toison de mouton d'Ouessant noir (Lutins).  Du vraiment beau travail! Et que de la production locale...

Et même quelques lambeaux de toison de mouton d'Ouessant noir (Lutins). Du vraiment beau travail! Et que de la production locale...

Mauvaise année autour des Lutins!

Pas seulement pour la "pie grièche écorcheur". Le couple "rouge queue noir" n'a pas dépassé le stade de la couvaison. Le couple moineau domestique habituel semble avoir eu des soucis avec des lérots visiteurs et se réorganise. Un (nouveau) second couple de moineaux vient d'investir la poterie des mésanges bleues dont la nichée ne m'est jamais apparue. La "pie bavarde" n'a rien produit malgré ses nombreux nids jusque début juin. Le couple "corneille noire" a vu son nid s'effondrer sous les coups de vent du printemps. La mésange charbonnière n'a pas donné suite à son installation . Aucune caille entendue à ce jour..... Seul le pic mar présent chaque année m'a offert le spectacle de ses jeunes prêts à sortir de leur loge.

C'était côté plumes, mais côté "sang froid", tritons palmés et alpestres ont été moins nombreux cette année. Les pontes de la grenouille agile n'ont pas éclos (comme souvent) malgré quantité de mâles.

Avec au moins une trentaine de chats domestiques ( non stérilisés pour la plupart malheureusement) sur le hameau, le lézard des murailles et le lézard vert reverront-ils un jour leurs populations se reconstituer.

A moins d'une mauvaise passe dans leurs cycles, les lucanes crépusculaires ne sont plus ce qu'ils étaient il y a dix ans et je ne parle pas des hannetons.

Mauvaise année donc pour la faune sur les terres des Lutins après un succint tour d'horizon.

Mais au-delà des terres des Lutins ce n'est guère mieux pour les espèces dont je suis la reproduction.

Après onze ans de suivi le couple de cigognes noires n'est plus. Celui de grands corbeaux a disparu. Côté faucon pèlerin, échec du couple. Espoir sans suite après le retour de l'autour.....

Mauvaise année ma bonne dame, sur les terres des Lutins et au-delà sur la région.

Vraiment inquiétant.... et bien triste de voir une petite partie du monde plus préservée qu'ailleurs glisser inexorablement vers la simplification des milieux campagnards tout en se vidant de certaines espèces.

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 12:00

La tonte, en plus de débarrasser l'animal d'un surplus de toison lié à la domestication, a le mérite pour l'éleveur de lui montrer la réalité sur son Ouessant. Sa conformation certes, mais plus important encore sa forme physique, cachée souvent au regard par la laine durant de longs mois.

Réagir aussitôt.

Ainsi, malgré un programme de vermifugation large et stricte au troupeau, se révèle la nécessité de reconstruire quelques mères amaigries par l'allaitement. Pour quelques mois, libérées de leur agneau sevrable, elles vont bénéficier d'un régime particulier d'engraissement, sur le parc-infirmerie, afin retrouver leurs rondeurs avant l'automne.

Certaines devront même être exclues de la reproduction pour l'année qui vient.

Mais ce régime, s'il les prolonge, ne rendra pas éternelles les doyennes, retraitées depuis longtemps, sur qui le temps doucement fait son œuvre jusqu'à la déchéance finale.

Quand on élève, il faut toujours songer que, derrière la face visible séduisante de la vie, sommeille celle de la maladie et la mort... et qu'il faudra assumer.

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