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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 20:36

 

Suite à un article sur le ténia écrit par le passé Etat de vigilance sanitaire   j'ai retrouvé dans mes archives un cliché du monstre.

 

juillet 11 157

 

Une partie du monstre exterminé quelques heures après le traitement d'un agneau infesté et rejeté par celui-ci. Une bien plus grande bête en réalité...dans un tout petit agneau....

La réalité est parfois à la hauteur de certains films de science-fiction.

 

 

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 15:22

 

Le soleil se couche. Les pâtures des Ouessant accueillent alors pour la nuit des visiteurs qui ont du piquant, les hérissons. Les déjections des moutons attirent toute une petite faune d'invertébrés entrant dans le menu de ces mammifères. Et puis la prairie regorge de lombrics qui viennent en surface en dehors des périodes de sécheresse et qui sont pour eux un régal.

Animal sympathique, le hérisson ne devrait plus avoir d'ennemis parmi les humains d'autant que l'espèce est intégralement protégée de longue date et que de ce fait, sa destruction, sa capture, sa détention... sont interdites.

Dans le secteur des Lutins, les hérissons ne craignent pas trop, comme souvent ailleurs, les pneus des voitures ou les substances toxiques utilisées dans les jardins. Cependant le moment des foins fait tout de même régulièrement ses victimes.

Avant tout animal des campagnes, il est  toujours étonnant de voir les populations de hérissons des agglomérations survivrent, jusqu'à un certain point, dans le maillage des jardins, rues et parkings, malgré tous les dangers dont ces animaux sont victimes. 

 

 

juillet 11 169

 

Le hérisson héberge souvent dans son pelage (dont les piquants) des puces qui lui sont spécifiques ou encore (comme derrière l'oreille de celui-ci) des tiques, parfois en grand nombre. Résistant, il n'est pas rare que le hérisson mal en point traîne sa carcasse dans une longue agonie de plusieurs jours lorsqu'il est blessé, couvert de larves de mouches et tous ces parasites.

Mais ce visiteur du soir est en bonne forme et s'accommode fort bien de ses hôtes clandestins.

 

C'est l'occasion de tordre le cou à une croyance populaire qui a la vie dure et qui est encore colportée ... elle arrive de temps à autre à mes oreilles. Il s'agit de l'existence supposée de deux formes de hérisson...le "nez de chien" ...et le "nez de cochon"... D'où vient cette idiotie? Personne ne le sait exactement. On avance parfois que l'état d'embonpoint ou la maigreur de l'animal sont à l'origine de cette tradition orale qui ne repose en fait sur aucune réalité scientifique. J'imagine plus une erreur d'interprétation selon que l'on observe un hérisson détendu et pointant son museau ou un autre qui montre une face renfrognée prêt à se mettre en boule sans le faire pour autant... Il n'existe qu'une forme du hérisson d'Europe. 

 

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 20:57

 

 

Ils ne se sont pas connus sur les bancs de la communale mais c'est tout comme, dans leur univers sur quatre pattes. Les deux jeunes élevés au biberon, Farfadet (dit Titi) et Fantômette se sont spontanément trouvés pour vivre au troupeau. Soutien moral réciproque de la part de ces orphelins "forcés", quand le berger-allaitant n'est pas là pour les rassurer de sa présence. Et comme qui se ressemblent s'assemblent, peut-être que dans deux ans ces rescapés de la vie auront été unis pour donner un joli petit...Ce qui serait une belle revanche et la plus belle preuve de réussite après un départ difficile. La fille cachée 

 

 

juillet 11 167

 

Titi et Fantômette se sont installés pour passer la nuit... On devine qui a plus besoin de l'autre.

 

 

 

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 21:22

 

Le réel physique du mouton se découvre lorsqu'il est tondu ou avec peu de laine. La toison peut avantager ou nuire à l'idée que l'on se fait d'un animal.

De même pour les agneaux de quelques mois déjà bien emmitouflés, leur habit peut  jouer certains tours à notre regard. 

 

 

juillet 11 136

 

Bien que ne portant plus de couches depuis longtemps, la sorte de culotte bouffante se formant sur la croupe du jeune peut faire croire à un déséquilibre dans les proportions entre l'arrière et l'avant du corps. Si cela peut se rencontrer (et que cela puisse normalement disparaître avec la croissance des premières années), ce n'est pas forcément le cas pour autant. C'est lors d'une séance de toise par exemple que l'on peut vérifier la chose en s'assurant que c'est bien l'épaisseur de laine au niveau du bassin qui surplombe la ligne du dos et que cela ne correspond pas à la physionomie réelle de l'agneau.

 

Zygotte des L. (agnelle grise de quatre mois) illustre bien cette fausse impression...(ayant eu l'animal entre les mains pour pouvoir vérifier l'horizontalité de la colonne).

 

 

 

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 22:01

 

"Yapudséson!"..."ma bonne dame".

Les cigognes ne sont plus ce que c'était non plus. Au lieu d'apporter les bébés au printemps à leur retour d'Afrique, comme il s'entend d'ordinaire,  voilà que l'une d'elle annonce faire une escale chez les Lutins vers fin août, sur leur trajet de migration inverse.

 

juillet 11 135

 

Plus sérieusement, j'avais remarqué au moment de la tonte que Draille se trouvait être gestante. Les choses n'ont fait que se confirmer depuis et son état actuel me laisse supposer une naissance d'ici la fin du mois prochain .

Mise à la retraite, cette vieille brebis s'est trouvée cependant avoir des chaleurs tardives fécondes lorsque l'ensemble des béliers a retrouvé les dames. Cela peut arriver et pour preuve cette exception qui confirme la règle (une année une naissance en octobre chez les Lutins et j'ai eu écho d'une en décembre...).

Qui sera le père? Mystère, mais la particularité de la toison (couleur) ou encore le physique de l'agneau peuvent parfois mettre sur la piste voire permettre d'affirmer la paternité. Je verrai le moment venu si cette possibilité se révèle.

Draille est une brebis qui a une importance toute particulière dans la réussite de la construction de mon troupeau. Mère, grand-mère, arrière grand-mère, arrière...arrière...grand-mère de béliers et brebis primés, sa solidité est à l'origine de la construction d'un bon nombre de champions ayant hérité d'elle cette stature. (Mais je ne dois pas oublier ses parents qui m'ont offert Draille). Me réserve-t-elle une fois encore un dernier cadeau comme elle sait si bien les faire?

Ronde à souhait, elle s'y prépare sérieusement...et tranquillement.

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 22:01

 

 Elaphe n'est plus chez les Lutins mais pour poursuivre cette rubrique qui suit la croissance de ce bélier depuis l'âge de trois mois, Philippe m'a fait parvenir ce cliché. Merci à lui.

Elaphe a passé les trois ans et mesure tondu 47 cm. On peut dès lors le considérer adulte. Toujours et même encore plus beau avec son cornage qui a encore progressé cette saison.

 

elaphe 3 ans face

 

 Un bien beau bélier à allure de mouflon non seulement de par le cornage, mais aussi avec ce faciès. (photo Philippe Chantepie)

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 08:13

 

Le suspens a assez duré. Je vais mettre fin aux cauchemars de celles et ceux qui se demandent s'ils vont être reçus après avoir rendu leur copie.

 

D'abord merci à l'ensemble des visiteurs qui ont osé avancer une réponse par leurs commentaires ( consultables dans "commentaire" sous cet article). Malheureusement, personne n'a apporté la bonne réponse.

 

On pouvait effectivement plaisanter en annonçant la brebis qui ne regardait pas dans le même sens, celle dont on ne voyait pas les yeux ou qui levait la queue... Mais c'est évidemment sur la toison que portait l'énigme.

 

L'intruse est la brebis de la première photo.

 

juillet 11 093

 

Cette femelle est une brebis noire (adulte de quelques années). Si sa toison présente une certaine canitie, en particulier sur l'encolure et la cuisse, c'est bien génétiquement un sujet noir (parsemé de poils blancs avec l'âge) et c'est le seul de la série.

Par contre toutes les autres femelles présentées à la suite étaient des brebis grises génétiquement (gène diminuant l'intensité de la fibre noire)  , exprimant malgré tout une assez grande variabilité dans l'apparence de ce phénotype. Les pièges portaient sur ce dernier point.

 

Thomas pourrait dire que la photo ne traduit pas toujours la réalité de l'animal, la lumière pouvant tromper....et il a raison. Aussi afin d'éliminer cette possibilité, j'ai photographié tous ces Lutins sur la même prairie, dans le même quart d'heure et dans les mêmes conditions, sans flash. De cette façon, il est possible de mieux analyser.

 

Si vous aviez trouvé même sans oser vous manifester, bravo.

Si ce n'est pas le cas, l'expérience viendra. Ce n'est pas bien grave dans un jeu.

 

(Cela l'est davantage quand on doit se référer à des descriptions écrites anciennes ou récentes, considérer des propos entendus ou rapportés qui sont biaisés par le colportage d'une "fausse réalité" ... Il y a quelques années, en concours, j'ai pu encore voir ainsi des Ouessant noirs atteints de canitie être classés dans la catégorie des gris et autres couleurs. )

 

Pour information suite aux explications parfois données en commentaires, la dernière brebis (comme les autres) porte une marque claire à la cuisse mais plus légère. Les poils et laines roussâtres encore présents sur ce qui correspond aux pieds des brebis sont de cette couleur car éléments du vieux système pileux décolorés par le soleil et teintés par les urines et autres salissures quand les animaux se couchent. Et comme les moutons ne sont pas tondus sur cette partie des membres, ces amas sont encore présents mais partiront peu à peu avec la mue. 

 

Cette petite expérience montre bien que le regard se construit par l'acquisition de certaines connaissances de base puis comme en toute chose par un minimum d'expérience.

 

 

Si dès ma rencontre avec le Ouessant, j'ai été intrigué et charmé par une certaine diversité parmi les Ouessant présentés en concours, une fois mes premiers animaux acquis, j'ai essayé ensuite de comprendre, seul, les mécanismes dans les résultats de mes reproductions. D'autant que, face à ces problématiques, je ne rencontrais aucun intérêt manifesté de la part des autres éleveurs, y compris les plus passionnés. Je ne pouvais compter que sur mes faibles connaissances sur la génétique et l'hérédité acquises au lycée. Des erreurs d'analyse les premières années. De fausses conclusions et de mauvaises pistes parfois...mais c'est en élevant que l'on devient éleveur et plusieurs règles se mirent en place dans la compréhension de mon troupeau. Puis le net est arrivé et j'ai pu m'enrichir, entre autres mais en particulier, des travaux de Monsieur Lauvergne, généticien du monde ovin. Par la suite, ses quelques contacts téléphoniques, nos discussions et courriers m'ont permis de mieux cerner une réalité qui me demeurait jusque là inaccessible de par l'hermétisme de mon cerveau face à une littérature scientifique trop souvent en anglais dont je ne percevais que les grandes lignes. Je l'en remercie encore.

 

Suite à ma curiosité bien saine que j'ai pu transmettre à d'autres collègues éleveurs même si ce fut long et pas toujours compris, puis sous l'effet boule de neige provoqué, il n'y a donc que quelques années que les choses se bousculent (enfin!) dans le monde du Ouessant. On sort peu à peu du schéma bien implanté dans les esprits, de l'unique duo du Ouessant noir qui doit être vraiment noir et du Ouessant blanc jusqu'au bout des onglons, pour ouvrir les yeux sur une réalité bien plus complexe et plus riche, comme je l'avais perçue dès 1996 de par un regard d'abord de modeste naturaliste intrigué, entrant dans l'univers de l'élevage de ce fantastique petit mouton...pas toujours noir forcément.

 

Tout cela pour dire à celles et ceux qui n'ont pas trouvé la bonne réponse que cela viendra. C'est en gardant et "regardant" ses moutons que l'on devient berger. 

 

   

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 19:32

 

 

C'est l'été, et comme dans les magazines, après les articles précédents voici un petit jeu-test auquel on peut s'amuser à répondre au fond de soi pour les plus timides ou sur le blog dans les commentaires pour les plus hardis.

A ne peut-être pas faire sur la plage, bien que...

 

Il s'agit donc de trouver l'intruse parmi les brebis présentées ci-dessous, en donnant le numéro de la photo correspondante.

 

juillet 11 093 

 

 

juillet 11 092

 

 

juillet 11 096

 

 

juillet 11 097

 

 

juillet 11 098

 

 

juillet 11 100

 

 

Si vous pensez avoir trouvé, alors n'hésitez pas à répondre et à bientôt.

 

  (Déjà des réponses quelques minutes après la parution de cet article. Ce qui est fort sympathique...Alors à vous aussi... Réponse dans quelques jours avec la publication des commentaires)

 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 15:37

 

 Les toisons de couleur uniforme n'existent que rarement, de par la présence de canitie  assez fréquente  Apparition de la canitie. , de nuances dans la toison, quand ce ne sont pas des zonages plus clairs dans celle-ci comme en particulier sur la cuisse.

Quelques exemples concernant ce dernier point.

 

juillet 11 107

 

 Zone claire de la cuisse sur une brebis noire.

 

 

juillet 11 102

 

 Zone claire de la cuisse plus en contraste dans une toison assez sombre.

 

 

juillet 11 106

 

 Zone claire de la cuisse dans une toison globalement fortement atteinte de canitie.

 

 juillet 11 122

 

 Zone claire de la cuisse (et mollet) bien marquée toujours chez un sujet noir.

 

 juillet 11 099

 

Cette caractéristique se manifeste tout autant chez cette brebis grise...

 

 

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 ...ou encore ce bélier gris.

 

 

juillet 11 094

 

 Elle est décelable également sur cette brebis brune.

 

 

juillet 11 116

 

Et bien davantage sur cette autre brune (agouti donc fortement éclaircie).

 

 

juillet 11 069

 

Plus surprenant, elle n'est pas exclure non plus sur les animaux blancs, comme cette jeune brebis d'un an qui dévoile le phénomène dès sa première tonte.

 

Cette "canitie de la cuisse" n'apparaît pas forcément dès les premières années. 

Chez certains Ouessant ce caractère ne sera jamais notable. Comme chez le bélier ci-dessous.

 

 

Laurentrepertoire-401656.jpg

 

 Ce qui n'est ni plus ni moins normal, mais le fruit d'une grande richesse génétique dans le type ouessant quand on l'autorise à être dévoilée dans toute sa diversité à différents niveaux de l'expression de la toison.

 

novembre 08 018

 

Enfin cette zone claire de la cuisse, quand elle existe de façon assez soutenue, peut être très bien observée sur le mouton quand il est en laine.

 

On peut noter en comparaison que le mouflon de Corse possède une selle blanchâtre dans sa toison, chose que je ne crois pas avoir trouvée à ce jour chez le Ouessant, mutant bien plus moderne, bien que la race française la plus primitive.

 

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 22:01

 

 Le phénomène de la canitie, pour les souches ou lignées d'animaux qui peuvent être concernées, apparaît souvent dès l'âge de deux ou trois ans (parfois plus tard) et épargne généralement les animaux dans les années antérieures.

La canitie est cette évolution de la toison qui, avec l'âge, se trouve parsemée de poils blancs sur certaines zones du corps (dos et flancs en particulier) et dans des proportions variables. Ce qui donne au Ouessant un aspect grisonnant. La cause est liée à des mécanismes internes de vieillissement (comme chez les chevelures des humains) et non aux effets du soleil. 

 

juillet 11 114

 

 Brebis noire de deux ans (Framboise) chez qui, pour la première fois dans son existence, la canitie apparaît ces dernières semaines depuis la tonte.

 

juillet 11 119

 

 Même phénomène sur une brebis brun foncé de trois ans (Brunella).

 

juillet 11 109

 

Exemple que j'ai souvent présenté, celui de Besk, bélier de six ans, à qui cette canitie importante donne un charme particulier.

(Ne pas confondre avec la toison de Willom au second plan, bélier d'un an génétiquement gris)

 

Pour bien comprendre l'aspect de la toison que l'on a sous les yeux, il faut se rappeler que trois facteurs peuvent intervenir: la génétique, la canitie et les effets du soleil. On pourrait en rajouter un quatrième qui peut tromper, l'état de propreté de l'animal... urine des litières, coloration de certaines boues et poussières peuvent teinter au moins en partie les toisons.

 

 

 

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