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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 08:59

..., de la salade dans les tuyaux!

Non mais allo quoi ...

C'est ce que j'ai cru un soir en remplissant la gamelle d'eau des chiens.

Du moins je ne comprenais pas. J' hallucinais, réellement perdu un instant qui me sembla bien long, devant le spectacle de ces feuilles sorties des canalisations.

Non mais allo quoi ...

En voyant une petite abeille solitaire s'agiter en surface, je compris enfin ...

L'insecte avait profité de la journée pour aménager son nid dans la sortie du robinet extérieur.

Tirant de l'eau, j'avais expulsé la sans-abri qui avait utilisé des morceaux de feuilles de prunier (ou prunelier) découpés par ses soins. Merveilleux travail détruit en une fraction de seconde.

La pauvre bestiole fut évidemment sauvée et placée dans l'herbe la plus proche.

L'histoire aurait pu s'arrêter là si le lendemain soir, au moment de remplir à nouveau la gamelle de la meute, je n'avais pas vécu la même surprise.

L' insecte séché et remis de ses émotions avait profité de la nouvelle journée pour se confectionner un nid tout neuf. Une fois encore, il avait dû passer des heures à cisailler, transporter,...

Une chose est sûre, c'est là que cette abeille voulait être, dans cet orifice de robinet, et pas ailleurs.

Mais cette fois, le nid de verdure ne s'était pas disloqué. Flottant avec sa locataire à l'intérieur, je le récupérai et le plaçai dans un petit recoin de fenêtre, comme font d'autres abeilles solitaires avec leur nid de boue.

Pendant plusieurs jours, j'ai pu constater que l'ermite ailé se sentait au mieux dans son cocon végétal, ne le quittant semble-t-il plus.

Il me faudra lui rendre visite pour prendre de ses nouvelles...

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 12:02

Le constat est le même chaque automne, mais c'est tellement parlant qu'il est difficile de ne pas... en parler.

Vies en parallèle

Au parc des mâles, presque toute la vie s'écoule en la formation de deux groupes bien distincts.

Les "plus de 18 ans" et les "moins de 18 ans".

Vies en parallèle

Les "moins de 18 ans", comprendre les "moins d'un an" ou encore les jeunes de l'année, mènent leurs activités à se nourrir, puis de repos pour ruminer, en un groupe homogène, comme si un certain cap pour entrer dans l'âge adulte devait être passé.

Il est vrai que les préoccupations de scooter et l'imaginaire partagé sur les brebis ne peuvent intéresser que des jeunes de leur âge.

Vies en parallèle

Les "plus de 18 ans", comprendre plus d'un an et adultes, échangent bien davantage durant ce temps sur la météo et les incidents climatiques vécus durant leur vie, mais bien plus encore sur leurs aventures avec celles qu'ils ont fait mères ou qui ont eu le toupet de les ignorer, s'interrogeant en la circonstance sur leur avenir de reproducteur choisi ou pas pour la nouvelle saison des amours.

Les jeunes avec les jeunes; les vieux avec les vieux!

C'est ainsi chez les béliers.

Il y a bien quelques regroupements à l'occasion mais cette tendance à la ségrégation est bien nette la plupart du temps.

La nuit semble être plus propice au regroupement.... peut-être parce que l'union fait la force!

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 12:44
"Bon, alors! Tu t'amènes?"

"Bon, alors! Tu t'amènes?"

"Ouais! C'est bon! J'arrive!"

"Ouais! C'est bon! J'arrive!"

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:23

Un titre d'ouvrage évocateur.

Humain, chien, chat, trois prédateurs réunis pour le meilleur et pour le pire depuis.....

Ce trio nous semble tellement anodin, coutumier que le titre de ce livre de Pierre Jouventin surprend presque tellement il est juste pourtant. Il correspond bien à une réalité fruit d'une longue histoire à découvrir.

Voici une petite vidéo dans laquelle l'auteur présente son ouvrage.

A lire pour tous les curieux de la construction de l'humanité, des animaux domestiques et du chien et chat en particulier.

Sans oublier le site de l'auteur, pour tous ceux qui s'intéressent au monde animal ou qui désireraient faire un pas vers sa découverte.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 09:41

Bientôt un an et demi.

Sauvé de la mort à sa naissance par le berger, puis élevé au biberon, le mini Hobbit est à présent un beau petit mâle bien viril. Il est prêt à participer dans quelques semaines à sa première saison de reproduction.

Une petite pointe de corne cassée en jeunesse, mais un cornage plaisant.

Une petite pointe de corne cassée en jeunesse, mais un cornage plaisant.

Un vrai gâs
Un vrai gâs
Hubot son frère de lait au biberon en arrière plan.

Hubot son frère de lait au biberon en arrière plan.

Après leur début difficile dans la vie et le temps que je leur ai consacré pour les élever, c'est un réel plaisir de les voir en pleine forme et de savoir ce petit Hobbit miraculé prêt à contribuer à l'avenir des Lutins.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 12:14

L'absorption d'un type ovin par un autre, les croisements entre différents types voisins ou lointains, les métissages, l'influence d'une population sur une autre, ..... ces phénomènes ne sont pas nouveaux et assurément nombreux au cours des siècles dans l'histoire du mouton domestique. Certains sont connus, documentés ou simplement soupçonnés. Mais ils sont probablement bien plus encore à demeurer inconnus pour toujours, enfouis dans un mystérieux passé impalpable.

Regrettables parfois à nos yeux et pour nos esprits avides de connaissance et de conservation, ces phénomènes nous rappellent que tout est en évolution dans ce monde, y compris dans ce qui s'inscrit dans le phénomène de l'humanité.

Ces phénomènes ont pris de l'ampleur au 19ème et 20ème, quand l'agriculture se limite de moins en moins à un souci familial ou local, de par une agronomie plus soucieuse d'organiser le rendement. S'en suit la disparition d'une multitude de types domestiques locaux toutes espèces confondues ..... mais aussi l'apparition de nouvelles races dont certaines, avec le recul, sont qualifiées à présent d'anciennes.

S'il n'est pas Ouessant de type ancien, le mouton qui m'interpelle aujourd'hui a subi une aventure un peu similaire sur le continent, comme bien d'autres.

La race ovine la plus représentative actuellement sur ma région, le Limousin, est la Limousine (comprendre brebis, car il existe également la vache de même nom). Réputée rustique, cette grande race symbolique du plateau des Millevaches, est présentée comme étant le croisement avec des Berrichons de Crevant - La Châtre.

Sur mon département de la Creuse, cette Limousine a remplacé la Marchoise (cette dernière plus ancienne encore).

C'est en lisant Robert Guinot, dans son ouvrage "Vivre la Creuse" (qui s'oriente sur la description du patrimoine vivant ancien) que ma curiosité fut troublée.

Voici quelques extraits du chapitre XIV de son livre...

"La brebis limousine.... a fait oublier la marchoise, race aujourd'hui disparue."

"Du côté de Gentioux et de la Courtine.

Marchoise et Limousine ont fini par se confondre à partir des années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. La marchoise affirme encore au XIXè siècle ses spécificités. Ainsi, elle apparaît plus rustique que la seconde, s'accomodant parfaitement des landes des cantons de Gentioux et La Courtine. Pourtant, vers 1910, marchoise et limousine sont indissociables dans le pays d'Ussel et dans la Haute-Vienne. La limousine est alors appelée race de Meymac...."

" La Marchoise porte une toison noire, voire de la laine blanche grisâtre tachetée de noir ou de roux foncé. La brebis est de taille modeste (40 cm) et pourvue de cornes. Elle parvient à vivre, au sein de petits troupeaux, sur des pâturages ingrats. Le plus souvent, le paysan possède seulement deux ou trois brebis. La race se distingue par ses formes, l'épaisseur de ses petits gigots et la finesse de ses membres. Elle pèse en poids vif, de 20 à 25 kg, voire 30 kg après engraissement. Elle fournit 15 à 18 kg d'une viande renommée....."

Tout cela amène questionnement et remarques comparativement à "notre" Ouessant de type ancien.

D'abord, loin de moi l'idée de vouloir rattacher la Marchoise et le Ouessant de type ancien.

Non, ce qui est intéressant ce sont par contre les similitudes quant à un élevage familial le plus souvent d'une poignée d'animaux, quant à une adaptation à des terres ingrates, quant à des colorations décrites parfois dans les populations ovines bretonnes du 19ème et sans doute communes dans les peuplements ovins anciens, quant à la très petite taille.... quant à sa disparition par l'arrivée d'autres races plus grandes et préférées.

(On notera l'archaïsme en cette Marchoise de par la présence de cornes chez les femelles apparemment... Qu'en était-il pour la structure de cette des béliers alors?)

Une remarque particulière quant à la taille....

D'autres recherches s'imposent autour de ces 40 cm annoncés et bien surprenants.

Si "jadis" bien des types locaux étaient de taille moindre comparativement à nos races modernes, une comparaison avec le Ouessant de type ancien amène à la surprise en découvrant des ovins bien lourds pour leur taille. En effet, une brebis Ouessant de type ancien de 40 cm (ce qu'il y a de plus petit en ce type même) ne dépasse guère 12 kg selon sa conformation physique. Est-ce justement la morphologie particulière de cette Marchoise qui lui aurait permis de peser deux fois plus qu'une minuscule Ouessant de type ancien?

Une fois encore, s'il est facile de faire confiance aux poids annoncés, la taille n'est sans doute qu'approximative, se voulant indiquer une taille bien plus petite qu'à l'ordinaire pour un mouton.

Maintenant, je ne connais pas les sources précises de cette description.

C'est justement parce que je veux en savoir plus sur cette brebis Marchoise, que je regrette déjà, que je lance une bouteille à la mer par cet article.

Merci à quiconque pourrait m'apporter informations par témoignages, écrits, documents, photographie pourquoi pas, sur cette disparue.

Possibilité de me joindre en encart "contact".

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 11:20

Pour "nous" le mouton dit d'Ouessant (île bretonne) est ce (plus ou moins) petit mouton, le plus souvent noir, qui peuplait encore cette l'île à la charnière des 19ème et 20ème siècles, avant que pour des raisons socio-économiques les habitants ne lui préfèrent des races plus grandes et plus lourdes, le plus souvent blanches, importées du continent. Les temps changent....

Ainsi les véritables moutons d'Ouessant, puisque peuplant actuellement l'île, se présentent à présent en un groupe ovin fruit de divers métissages effectués sur la population ancienne durant le siècle dernier. Cette nouvelle population qui porte en elle partie de ses ancêtres insulaires mais aussi une belle part du patrimoine de ses ancêtres plus récents et continentaux va poursuivre son évolution et doit même déjà tendre à former une entité à part entière.

Je ne sais pas si maintenant certains regards se sont portés sur ce cheptel pour en définir les caractéristiques et les spécificités à divers niveaux. Les types nouveaux intéressent souvent moins que les anciens du fait que ancien rime (à juste titre) avec perdu ou pouvant l'être, alors que le présent ou nouveau, faute d'urgence ou victime d'un jugement critique défavorable semble faire naître le désintérêt si aucun aspect de rente ou d'exploitation ne naît. Et puis ce qui est nouveau semble ne pas avoir de légitimité.

Etrange! On voit à quel point le cheminement psychologique des humains peut déterminer l'avenir d'un animal domestique en dehors des raisons économiques au sens large. Comme si les choses devaient rester figées pour l'éternité. Comme si le mouton d'Ouessant aurait dû demeurer petit mouton noir sur cette île, alors que l'ovin n'y a pas toujours été très petit, ni même noir assurément, sur les siècles et millénaires en l'histoire des lieux.

Ainsi, comme s'il devait toujours être "d' Ouessant", nous continuons à nommer Mouton d'Ouessant le petit mouton qui nous intéresse alors qu'il a disparu de cette île depuis près d'un siècle et que ce type doit sa renaissance à diverses souches continentales de longue date et non directement insulaires.

La rigueur permettant de préciser les choses et d'éviter les confusions, j'essaie le plus souvent possible de parler de mouton d'Ouessant de type ancien, y ajoutant même "de forme continentale", afin de différencier ce petit ovin (continental donc) du véritable, lui, mouton d'Ouessant, de grande taille, qui peuple actuellement l'île d'Ouessant.

Langage rigoureux et vocabulaire rigoureux ne peuvent que permettre de construire des représentations mentales précises et exactes. On voit la confusion qui s'est installée avec l'emploi des termes "brun" ou "noisette" indifféremment, pour désigner couleur de toison,... tout autant dans l'esprit de l'éleveur anonyme que dans celui de personnes du milieu de l'élevage.

Le mouton faussement dit d'Ouessant ne devrait-il pas devenir simplement Ouessant (ou Ouessantin) à l'image de bien d'autres races qui ont quitté leur berceau d'origine pour essaimer aux quatre coins du monde.

Ainsi on dit bien Limousine, Solognot, Vendéen,.... quel que soit le lieu où on les rencontre, sans qu'ils ne soient plus forcément inféodés à leur région d'origine.

Mouton d'Ouessant? Ouessant? Ouessantin?.... peut-être même serait-il utile de toujours préciser comme je le fais "de type ancien"!

Mouton d'Ouessant? Ouessant? Ouessantin?.... peut-être même serait-il utile de toujours préciser comme je le fais "de type ancien"!

Beaucoup de blabla pour pas grand chose diront certains.

Pourtant cela aurait peut-être le mérite ....

De ne pas laisser croire que le Ouessant fut sauvé à partir d' animaux retrouvés sur cette île.

D'éviter de faire penser que ce type ovin est toujours le type actuel présent sur l'île d'Ouessant.

De laisser le nom de moutons d'Ouessant à ceux qui vivent véritablement sur l'île actuellement.

Ou même d'éviter l'ambigüité comme dans cette anecdote...

Je me suis trouvé un jour devant un monsieur et ses moutons. Cet éleveur avait, pour une fois, des animaux dans le standard taille, chose rare contrairement à ce qu'on rencontre le plus souvent.J'appréciai même une de ses brebis plus petite que les autres et lui fis remarquer. C'est alors qu'à ma plus grande surprise, je le vis être gêné et s'excuser en m'expliquant son désespoir du fait qu'il avait lu dans un ouvrage que le mouton d'Ouessant pesait 50/60 kg (je ne sais plus trop) et qu'il était désolé de n'avoir plus belle qualité (sic!). C'était pourtant tout le contraire, mais il ne savait pas qu'il possédait en fait le type ancien maintenant continental et non le type actuel du Mouton d'Ouessant insulaire! Sans doute pensait-il même s'être bien fait roulé lors de son acquisition initiale.

A méditer...

C'est grâce à Georges de FERME, qui utilisant bien à plusieurs reprises le terme "Ouessant" et non "Mouton d'Ouessant" pour présenter l'ovin et mon troupeau dans le dernier numéro de la revue de cette association, que j'ai pensé utile cette réflexion et cet article.

Merci Georges.

Comme quoi on ne construit bien que par la concertation et ce que chacun peut apporter....

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 13:33

Seconde coupe.... pas pour le foin, mais les fougères afin de limiter leur extension sur les prairies sans pour autant les exterminer.

Sans cette intervention, sur les sols non calcaires où la plante existe, elle ne ferait qu'étendre sa présence par tout son réseau souterrain.

Deux fauches par an affaiblissent la plante qui s'épanouit bien moins en taille et volume les années suivantes, à condition de ne jamais abandonner une année.

Après la fauche (manuelle à l'ancienne) de mi-juillet voici déjà venue l'heure de la seconde coupe.

5000 m2 à reconquérir une fois encore, le temps de faire le plein d'huile de coude et c'est reparti.

En faisant attention à ne pas couper les pattes d'un Ouessant....

En faisant attention à ne pas couper les pattes d'un Ouessant....

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 14:03

Rappel

(Commentaire de Marguerite)

bonjour,

il faut bien que de temps en temps certains ne soient pas toujours d'accord avec vous... alors concernant ce livre, je n'ai lu que la présentation faite par l'Aspas.. je ne suis pas totalement acquise à tout ce qui se passe durant la saison de la chasse, mais je ne suis surtout pas opposée à la chasse. les personnes qui cultivent les à-priori du quidam vis à vis du monde de la chasse en diffusant des informations au sujet d'excès sporadiques dus aux agissements de quelques excités, et en présentant ces informations comme étant le fait de la majorité, m'ont toujours superbement hérissée. la chasse est une activité formidable qui permet à des personnes telles que mon mari, à l'aube de la retraite, de faire partie d'un groupe d'hommes, généralement dans la même tranche d'âge que lui, qui cultivent la sympathie avec calme et bonhommie, qui permet également toujours à ces mêmes personnes, de conserver une multitude de raisons de parcourir la campagne environnante en toutes saisons, parce que tous ces hommes ne sont pas QUE des porteurs de fusil, mais aussi et surtout des personnes qui se passionnent pour la connaissance de cette nature, qu'ils fréquentent occasionnellement les jours de chasse. et surtout, surtout, la chasse est une activité qui maintient un lien social très important au fin fond des campagnes, il ne faut pas sous estimer l'importance de ce point de vue, la culture de cette convivialité fait partie intégrante du plaisir de vivre à la campagne, du plaisir de continuer à vivre chez soi. il y a bien sûr d'autres activités possibles avec ce même intérêt de maintien de lien social, mais rares sont celles qui véhiculent autant de tradition. je n'ai pas le temps de développer davantage, mais j'aimerais que cette caricature du chasseur stupide qui se laisse aller à n'importe quelle dérive dès que l'attrait du sang apparaît, j'aimerais que cette image facile disparaisse enfin pour mettre en lumière ce qui se passe réellement lors d'une journée de chasse ainsi que tous les tenants et les aboutissants de cette activité . cordialement, Marguerite.

(Réponse du berger)

Bonjour

Désolé d'utiliser cette voie d'un nouvel article pour répondre à votre long commentaire, mais ma réponse encore plus longue et la limite en caractères en la section "Commentaires" de mon blog sous le dit article initial qui vous fait réagir, m'amènent à cette solution de secours....

Je ne publie pas pour qu'on soit d'accord avec moi, mais pour amener à réflexion, pour instruire et éduquer (sans doute une déformation professionnelle héritée d'un certain passé), parce que je considère que chacun d'entre nous construit le monde et que celui dans lequel je vis est trop souvent effarant si on accepte d'ouvrir les yeux pour le découvrir.

Désolé, non ce livre n'est pas dans un discours anti-chasse comme vous le craignez (bien que sur ce sujet il serait possible de réfléchir aux raisons sociologiques et psychologiques qui amènent à la pratique cynégétique ludique). D'ailleurs, la chasse, c'est aussi en fait des chasses, lesquelles posant des problèmes bien spécifiques.

Désolé, non vous ne trouverez donc pas dans ce livre la caricature que vous redoutez.... du chasseur petit bonhomme bedonnant, rougeau et aviné, à l'esprit primaire, l'œil sans étincelle, planté au coin d'un bois.... caricature célèbre dans certains sketches humoristiques tout autant célèbres. Vous n'y trouverez pas plus d'insultes.

Non rien de tout cela! Ce livre est un guide pratique pour le non chasseur et a le mérite de mettre sur le devant de la scène le fonctionnement du monde cynégétique, certains problèmes qu'il pose et leurs conséquences pour la nature et ses usagers. Je pense même qu'il serait instructif pour bien des chasseurs qui ignorent parfois les fondements mêmes de l' univers de leur loisir.

N'imaginez pas que je ne connais pas ce milieu de la chasse. J'y ai grandi, ainsi que dans celui de la pêche (pêche d'ailleurs, autre forme de chasse même si les moyens sont différents, bien moins souvent critiquée du fait que cette activité silencieuse ne présente pas de danger pour les autres utilisateurs de la nature et que les espèces ciblées nous sont moins proches dans le cheminement de l'évolution.; pourtant le monde de la pêche pose un certain nombre de problèmes identiques à ceux de la chasse sur certains points que je ne développerai pas ici car ce serait trop long, comme cette parenthèse...)

Le monde de la chasse et la pêche, je connais donc bien puisqu'il a fait de moi un temps un individu animé d'un fort instinct de capture, jusqu'à ce qu'atteignant "l'âge de raison", j'ai pu être apte à une plus large réflexion et finir par sortir du mimétisme culturel.

Le monde de la chasse, je connais bien également pour y avoir été confronté directement ou indirectement depuis des dizaines d'années dans mes activités d'observations, études et suivis naturalistes, ainsi qu'un temps dans celle de correspondant de Centre de soins pour la faune sauvage.

Le monde de la chasse, je connais bien pour avoir côtoyé certains de ses responsables durant de nombreuses années en siègeant au sein des carnavalesques Conseils départementaux de la chasse et la faune sauvage, sans parler d'études menées en partenariat avec les fédérations de chasseurs.

Je pourrais raconter beaucoup, mais ce livre de Marc Giraud le fait bien mieux que je ne le ferais moi-même.

Je ne peux que vous inviter, Marguerite, à lire ce livre, vous y découvrirez bien des choses que vous ne soupçonnez pas et votre regard ne sera sans doute plus alors totalement le même.

Maintenant, l'amitié, le cercle social que certains trouvent à la chasse (comme vous l'exprimez).... tout comme souvent évoqué par ailleurs, le fameux plaisir du chien ou celui des bottes dans la rosée à l'aurore..., s'ils existent bien, ne balayent pas pour autant les problèmes autres que cet ouvrage montre du doigt. Tout plaisir, toute activité ne doit jamais occulter ce sur quoi il/elle repose et ce qu'il/elle engendre.

Cordialement

Dominique

(Ps: une lecture d'ouvrage que je conseille fortement également à tout honnête chasseur sympa ouvert à la réflexion)

(....maintenant, inutile de commenter à l'infini le sujet.... Merci à chaque visiteur de comprendre; à chacun de lire ou pas cet ouvrage...

(par contre, homme de dialogue je pense, on peut me contacter en privé, je répondrai à qui le souhaite. Merci de votre compréhension)

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 18:07

Comme chaque année, c'est un déchirement d'exploser le troupeau pour des raisons de gestion de la reproduction.

Il n'y avait pas le choix

Le clan des mâles, séparé des femelles depuis début septembre. Ce sont les plus désorientés du fait qu'ils sont privés de certains lieux de vie inscrits dans la culture du troupeau quand il est réuni.

Les heureux élus pour la reproduction dans quelques mois ne savent rien de cet avenir de veinard que je leur ai préparé sur le papier.... Je leur réserve la surprise.

En attendant, ils mènent une vie paisible. Contrairement à ce que l'on pense, les béliers apprécient beaucoup d'être ensemble et se côtoient naturellement en toute saison.

Maintenant, il est vrai que la présence des brebis serait bien appréciée évidemment, mais c'est là justement, en cette période et tout l'hiver que les choses ne seraient pas aussi paisibles.

De leur côté, les brebis apprécient cette séparation imposée et ont retrouvé la tranquillité alors que les mâles étaient devenus assez collants fin août et leur discours un peu lourd.

Beaucoup sont cependant assurées de retrouver un amoureux pour les derniers mois de l'année.

En attendant, tout le monde savoure cette fin d'été au beau fixe.

Il n'y avait pas le choix
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